Derrière ce personnage encapuchonné, nous retrouvons Yann Ollivier, fondateur des projets The Craftmen Club et Thomas Howard Memorial. S’éloignant du « proto rock’n’roll » du premier et du rock progressif assimilé au second, l’artiste tourne la page en 2021 pour s’investir dans un projet personnel plus léger, insolite et réconfortant.
Le premier EP éponyme paru en janvier 2022 présente les prémices de Pandapendu : une dream-pop lumineuse, parfois empreinte de mélancolie.
Poursuivant ses compositions tout au long de l’année, l’artiste s’éloigne peu à peu de l’anglais pour aboutir en 2023 à un album majoritairement en français où la plume, spontanée, se met au service de différentes histoires, burlesques, romantiques ou nostalgiques. Produit par son comparse Elouan Jegat (Skopitone Sisko), mixé par Sébastien Lorho, et illustré avec naïveté par l’artiste plasticien David Michael Clarke, Pandapendu a trouvé son identité, à l’intersection entre Metronomy, Sébastien Tellier et même Philippe Katherine. Et à l’écoute, ce projet francophone ne peut finalement être qualifié que par des termes anglophones : feel-good et easy-listening.