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Billets, dates de tournée et concerts pour Alice Animal

Alice Animal

Concert Alice Animal

15 juin 2024

20:00 UTC+2
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Biographie de Alice Animal

Quand Alice Animal commence à attaquer les cordes de sa guitare, une fatale séduction
s’amorce. On ne saurait dire, de l’instrument ou du corps, qui dirige. Crinière blonde
peroxydée au vent dans le sillage d’une Marylin rock, épaulettes saillantes à la Klaus Nomi,
elle se mue sur scène en créature explosive. Use autant de la violence sourde que de la
sensualité. La grâce n’hésite pas à se servir de la tension, de la retenue malmenée.
Sauvage, fourmillante, instinctive, sensible. Pas le genre à tout miser sur un clin d’oeil.
Elle est multiple, à l’instar de ses morceaux qui refusent la répétition pour avancer
seulement au bon vouloir de son humeur. Pattes de velours ou griffes dehors, parfois les
deux à la fois. Le chant aux modulations claires et affirmées surplombe des lueurs
électriques tandis que les textes préfèrent les contradictions troublées aux vérités
assénées.
Alice Animal fait sauter les cloisons avec une nouvelle livraison de cinq titres: ANIMAL. La
frontière préexistante entre la chanson française et le rock vole en éclats. L’électricité
prend définitivement le pouvoir. Cette affirmation-là est passée par la scène où elle évolue
au sein d’un trio féminin guitare-basse-batterie. Au fil des concerts, plus de nerfs, plus de
reliefs, plus de puissance, plus d’intensité. Du muscle, de la densité, de l’uppercut, du
caractère. Ça vient de l’estomac, des tripes, du coeur. Elle ne délimite pas son territoire,
s’ouvre à l’international et à la co-composition en constituant deux pools distincts : l’un à
Londres en compagnie de la doublette Jim Lawton (chanteur et songwriter du groupe
Electric Enemy) et Vim and the Nation, l’autre à Berlin avec Erik Alcock (compositeurarrangeur
notamment pour Pink, Eminem ou Céline Dion). Effet immédiat, frontal, pour
des échappées à la Queen of the Stone Age, à la Garbage et un message délivré brut.
Affirmation décomplexée aussi en tant qu’auteure puisqu’Alice Animal signe tous ici les
textes, à l’exception de Regarde ailleurs. Un morceau écrit par Kent, vision à double
détente d’un couple. Les riffs acidulés d’A quoi tu joues ? irriguent une mise au point sous
le sceau de la déception alors qu’un coup de foudre machiavélique s’abat sur Ensorcelée.
En fin de parcours, un rock atmosphérique traverse J’ai oublié le nom des oiseaux,
chanson où il pleut dans la mémoire. Transformation assumée d’une guerrière qui compte
bien asseoir son autorité.
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