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DES LIONS POUR DES LIONS
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A propos de DES LIONS POUR DES LIONS
Des Lions Pour Des Lions est né il y a environ six ans à Angers. Et on pourrait presque là s’arrêter pour la partie biographique. Ils et elle s’appellent Elisabeth Herault au chant et au saxophone, Alain Lardeux (Boochon) au trombone, Freddy Boisliveau à la guitare et Cédric Maurel (Momo) aux percussions.
No(s) Border est leur deuxième album, sur le label d’Angers MaAula Records. Leur musique est la somme de leurs individualités, mais pas seulement. Le groupe a sans doute commencé à exister un jour où la terre a tremblé, où les boussoles sont devenues folles, où quelque chose lui a échappé et l’a dépassé. Groupe hors-normes et hors-pistes. Déjà, la formation est insolite : deux cuivres, un tambour du Rajasthan, une guitare électrique et du chant. Et donc, une alchimie de jazz ethnique et rock avec des chansons ? Un peu tout ça, oui, et bien plus encore quand tout se connecte et fusionne. C’est à dire de la première à la dernière seconde de cet album.
Des Lions Pour Des Lions va (ou vont) loin, n’arrêtent jamais d’avancer. Leur musique n’a pas de nom mais elle est nomade. Autour du dohl, ce tambour de péplum lointain, les cuivres barrissent et jettent des ponts zigzagants entre les rives du jazz, free ou éthio. La guitare a du sable et un scorpion épileptique entre les cordes, elle a traversé mille déserts et autant d’oasis avant d’arriver là. La voix surgit comme la lumière, pulsation de stroboscope ou lueur d’aube prometteuse. Sur quelques morceaux de l’album, l’accordéon du Réunionnais René Lacaille vient faire valser les dernières certitudes.
Ce qui définit le mieux leur musique, c’est peut-être le mouvement, en rythme. En saccades nerveuses, en rafales déliées, en défrichant son propre chemin, Des Lions Pour Des Lions va à l’essentiel, au primitif : la danse qui délivre et guérit, la transe. Toujours, ses morceaux s’intensifient, s’émancipent, créent leur propre énergie folle, gonflent jusqu’à l’explosion. Pour « viser l’azur », comme chante Elisabeth. Cette musique a toujours été là, dans la rue, dans la brousse, dans le free-jazz, le post-punk, la techno ou les rituels de communautés anciennes. Le groupe va la chercher puis se laisse emporter dans des tourneries de chamanisme moderne.
« C’est le crépuscule des dieux mais on fera mieux qu’eux, ensemble », chante Elisabeth. On a les dieux qu’on veut. Partout le rock et le jazz s’éteignent, mais ce groupe souffle sur les braises et le grand feu de joie repart, plus fort et chaud que jamais. Musique de combat, de révolte, de rêves et de volte, de rébellion (pour des lions). On y entend si on veut des échos de Captain Beefheart, Talking Heads, De Kift, The Ex, Sonic Youth, Sons Of Kemet, L’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp ou des Rita Mitsouko pour la cool frénésie. Mais les références importent peu.
Cette musique sauvage, intelligente et ambitieuse n’est pas destinée aux spécialistes, aux collectionneurs de disques. Elle s’adresse au fauve en chacun de nous, qui rêve d’ouvrir ou dévorer sa cage pour retrouver le goût de danser et rugir en liberté. Potion magique pour les âmes, cette musique va bien nous aider.
No(s) Border est leur deuxième album, sur le label d’Angers MaAula Records. Leur musique est la somme de leurs individualités, mais pas seulement. Le groupe a sans doute commencé à exister un jour où la terre a tremblé, où les boussoles sont devenues folles, où quelque chose lui a échappé et l’a dépassé. Groupe hors-normes et hors-pistes. Déjà, la formation est insolite : deux cuivres, un tambour du Rajasthan, une guitare électrique et du chant. Et donc, une alchimie de jazz ethnique et rock avec des chansons ? Un peu tout ça, oui, et bien plus encore quand tout se connecte et fusionne. C’est à dire de la première à la dernière seconde de cet album.
Des Lions Pour Des Lions va (ou vont) loin, n’arrêtent jamais d’avancer. Leur musique n’a pas de nom mais elle est nomade. Autour du dohl, ce tambour de péplum lointain, les cuivres barrissent et jettent des ponts zigzagants entre les rives du jazz, free ou éthio. La guitare a du sable et un scorpion épileptique entre les cordes, elle a traversé mille déserts et autant d’oasis avant d’arriver là. La voix surgit comme la lumière, pulsation de stroboscope ou lueur d’aube prometteuse. Sur quelques morceaux de l’album, l’accordéon du Réunionnais René Lacaille vient faire valser les dernières certitudes.
Ce qui définit le mieux leur musique, c’est peut-être le mouvement, en rythme. En saccades nerveuses, en rafales déliées, en défrichant son propre chemin, Des Lions Pour Des Lions va à l’essentiel, au primitif : la danse qui délivre et guérit, la transe. Toujours, ses morceaux s’intensifient, s’émancipent, créent leur propre énergie folle, gonflent jusqu’à l’explosion. Pour « viser l’azur », comme chante Elisabeth. Cette musique a toujours été là, dans la rue, dans la brousse, dans le free-jazz, le post-punk, la techno ou les rituels de communautés anciennes. Le groupe va la chercher puis se laisse emporter dans des tourneries de chamanisme moderne.
« C’est le crépuscule des dieux mais on fera mieux qu’eux, ensemble », chante Elisabeth. On a les dieux qu’on veut. Partout le rock et le jazz s’éteignent, mais ce groupe souffle sur les braises et le grand feu de joie repart, plus fort et chaud que jamais. Musique de combat, de révolte, de rêves et de volte, de rébellion (pour des lions). On y entend si on veut des échos de Captain Beefheart, Talking Heads, De Kift, The Ex, Sonic Youth, Sons Of Kemet, L’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp ou des Rita Mitsouko pour la cool frénésie. Mais les références importent peu.
Cette musique sauvage, intelligente et ambitieuse n’est pas destinée aux spécialistes, aux collectionneurs de disques. Elle s’adresse au fauve en chacun de nous, qui rêve d’ouvrir ou dévorer sa cage pour retrouver le goût de danser et rugir en liberté. Potion magique pour les âmes, cette musique va bien nous aider.
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Membres du groupe:
Elisabeth Hérault, Freddy Boisliveau, Cédric Maurel, Alain Lardeux
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Des Lions Pour Des Lions est né il y a environ six ans à Angers. Et on pourrait presque là s’arrêter pour la partie biographique. Ils et elle s’appellent Elisabeth Herault au chant et au saxophone, Alain Lardeux (Boochon) au trombone, Freddy Boisliveau à la guitare et Cédric Maurel (Momo) aux percussions.
No(s) Border est leur deuxième album, sur le label d’Angers MaAula Records. Leur musique est la somme de leurs individualités, mais pas seulement. Le groupe a sans doute commencé à exister un jour où la terre a tremblé, où les boussoles sont devenues folles, où quelque chose lui a échappé et l’a dépassé. Groupe hors-normes et hors-pistes. Déjà, la formation est insolite : deux cuivres, un tambour du Rajasthan, une guitare électrique et du chant. Et donc, une alchimie de jazz ethnique et rock avec des chansons ? Un peu tout ça, oui, et bien plus encore quand tout se connecte et fusionne. C’est à dire de la première à la dernière seconde de cet album.
Des Lions Pour Des Lions va (ou vont) loin, n’arrêtent jamais d’avancer. Leur musique n’a pas de nom mais elle est nomade. Autour du dohl, ce tambour de péplum lointain, les cuivres barrissent et jettent des ponts zigzagants entre les rives du jazz, free ou éthio. La guitare a du sable et un scorpion épileptique entre les cordes, elle a traversé mille déserts et autant d’oasis avant d’arriver là. La voix surgit comme la lumière, pulsation de stroboscope ou lueur d’aube prometteuse. Sur quelques morceaux de l’album, l’accordéon du Réunionnais René Lacaille vient faire valser les dernières certitudes.
Ce qui définit le mieux leur musique, c’est peut-être le mouvement, en rythme. En saccades nerveuses, en rafales déliées, en défrichant son propre chemin, Des Lions Pour Des Lions va à l’essentiel, au primitif : la danse qui délivre et guérit, la transe. Toujours, ses morceaux s’intensifient, s’émancipent, créent leur propre énergie folle, gonflent jusqu’à l’explosion. Pour « viser l’azur », comme chante Elisabeth. Cette musique a toujours été là, dans la rue, dans la brousse, dans le free-jazz, le post-punk, la techno ou les rituels de communautés anciennes. Le groupe va la chercher puis se laisse emporter dans des tourneries de chamanisme moderne.
« C’est le crépuscule des dieux mais on fera mieux qu’eux, ensemble », chante Elisabeth. On a les dieux qu’on veut. Partout le rock et le jazz s’éteignent, mais ce groupe souffle sur les braises et le grand feu de joie repart, plus fort et chaud que jamais. Musique de combat, de révolte, de rêves et de volte, de rébellion (pour des lions). On y entend si on veut des échos de Captain Beefheart, Talking Heads, De Kift, The Ex, Sonic Youth, Sons Of Kemet, L’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp ou des Rita Mitsouko pour la cool frénésie. Mais les références importent peu.
Cette musique sauvage, intelligente et ambitieuse n’est pas destinée aux spécialistes, aux collectionneurs de disques. Elle s’adresse au fauve en chacun de nous, qui rêve d’ouvrir ou dévorer sa cage pour retrouver le goût de danser et rugir en liberté. Potion magique pour les âmes, cette musique va bien nous aider.
No(s) Border est leur deuxième album, sur le label d’Angers MaAula Records. Leur musique est la somme de leurs individualités, mais pas seulement. Le groupe a sans doute commencé à exister un jour où la terre a tremblé, où les boussoles sont devenues folles, où quelque chose lui a échappé et l’a dépassé. Groupe hors-normes et hors-pistes. Déjà, la formation est insolite : deux cuivres, un tambour du Rajasthan, une guitare électrique et du chant. Et donc, une alchimie de jazz ethnique et rock avec des chansons ? Un peu tout ça, oui, et bien plus encore quand tout se connecte et fusionne. C’est à dire de la première à la dernière seconde de cet album.
Des Lions Pour Des Lions va (ou vont) loin, n’arrêtent jamais d’avancer. Leur musique n’a pas de nom mais elle est nomade. Autour du dohl, ce tambour de péplum lointain, les cuivres barrissent et jettent des ponts zigzagants entre les rives du jazz, free ou éthio. La guitare a du sable et un scorpion épileptique entre les cordes, elle a traversé mille déserts et autant d’oasis avant d’arriver là. La voix surgit comme la lumière, pulsation de stroboscope ou lueur d’aube prometteuse. Sur quelques morceaux de l’album, l’accordéon du Réunionnais René Lacaille vient faire valser les dernières certitudes.
Ce qui définit le mieux leur musique, c’est peut-être le mouvement, en rythme. En saccades nerveuses, en rafales déliées, en défrichant son propre chemin, Des Lions Pour Des Lions va à l’essentiel, au primitif : la danse qui délivre et guérit, la transe. Toujours, ses morceaux s’intensifient, s’émancipent, créent leur propre énergie folle, gonflent jusqu’à l’explosion. Pour « viser l’azur », comme chante Elisabeth. Cette musique a toujours été là, dans la rue, dans la brousse, dans le free-jazz, le post-punk, la techno ou les rituels de communautés anciennes. Le groupe va la chercher puis se laisse emporter dans des tourneries de chamanisme moderne.
« C’est le crépuscule des dieux mais on fera mieux qu’eux, ensemble », chante Elisabeth. On a les dieux qu’on veut. Partout le rock et le jazz s’éteignent, mais ce groupe souffle sur les braises et le grand feu de joie repart, plus fort et chaud que jamais. Musique de combat, de révolte, de rêves et de volte, de rébellion (pour des lions). On y entend si on veut des échos de Captain Beefheart, Talking Heads, De Kift, The Ex, Sonic Youth, Sons Of Kemet, L’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp ou des Rita Mitsouko pour la cool frénésie. Mais les références importent peu.
Cette musique sauvage, intelligente et ambitieuse n’est pas destinée aux spécialistes, aux collectionneurs de disques. Elle s’adresse au fauve en chacun de nous, qui rêve d’ouvrir ou dévorer sa cage pour retrouver le goût de danser et rugir en liberté. Potion magique pour les âmes, cette musique va bien nous aider.
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