EN
Knock knock ! Here comes Orso, which means bear in Italian. It is also the name of the Lausanne rock-metal band Orso.

Born again from the ashes of bands such as Kruger or June DeVille, walking down solitary lowlands and forests, the bear Orso knows no tamer or master. This is why the band doesn’t have a singer. Try to approach the animal. But if he sees you, don’t move, or you might provoke his wildest instincts.

The slow, thick and massive music of Orso – three guitars, a bass and drums – is tainted with dark melancholia. Who has never seen a lonely and sad white bear in a program about climate change? There is brutal and cathartic strength in Orso too. Take a bear as a symbol of this toughness, or rather, imagine a bear that is kept in a museum : stuffed, teeth out and in a terrifying posture.

When winter comes, a bear is strong enough to wait for his time at the heart of the white nature. He then shares his soul with the animals of the far north and Swedish bands such as Breach, Terra Tenebrosa, Cult of Luna, Entombed or Neurosis, all which inspire Orso. No misunderstanding here: despite still, the bear Orso quickly becomes a wild king again. This is how he will haunt you after a concert.

After a first EP in 2016, «Primi Piatti», Orso comes out of the woods again with a new album «Paninoteca» (2018) under the Basel based label Czar of Bullets. Food is again at the centre of the fierce appetite of Orso’s band members: Raul (guitar), Margo (guitar), Blaise (guitar), Etienne (bass), Thomas (drums).

The ten tracks all have names of sandwiches such as Sloppy Joe, Mitraillette or Jambon-beurre but don’t allow irony: because when threatened by the built environment of man, a bear always approaches cities to find his food. Beware.

FR
Toc toc toc, voilà l’ours, l’Orso en italien. La peau de l’ours transalpin remis en liberté après une longue carrière au cirque sert de parure aux cinq membres du groupe rock-métal éponyme lausannois, créé en 2015.

Surgi des méandres de formations comme Kruger ou June DeVille, arpentant plaines et forêts solitaires, l’ursidé Orso n’a ni dompteur ni maître. C’est pour ça qu’il n’a pas de chanteur. Essayez de vous en approcher. Mais s’il vous voit, il faudra rester figé pour espérer ne pas provoquer son instinct sauvage.

La musique lente et massive de la formation instrumentale - trois guitaristes, un bassiste et un batteur - est teintée de sombre mélancolie.
Qui n’a jamais vu un ours blanc, seul et triste, dans un documentaire sur le réchauffement climatique ? Il y a aussi de la force brute et cathartique dans l’univers d’Orso, avec comme symbole l’ursidé du musée, celui qu’on empaille toujours dans une posture terrifiante.

Quand il est pris par l’hiver, l’ours est assez fort pour attendre son heure au cœur de la nature blanche. Il partage son âme avec les animaux du grand nord, ceux qui peuplent les contrées des groupes suédois dont les membres d’Orso s’inspirent : entendez Breach, Terra Tenebrosa, Cult of Luna, Entombed, ou Neurosis. Mais ne vous y méprenez pas. Endormi, l’Orso redevient très vite roi sauvage. C’est comme ça qu’il habitera vos âmes, au sortir d’un concert.

Après un premier EP sorti en 2016, « Primi Piatti », Orso ressort du bois avec « Paninoteca » (2018) sous le label bâlois Czar of Crickets, comme un nouvel ode à la nourriture et à l’appétit féroce de ses membres : Raul (guitare), Margo (guitare), Blaise (guitare), Etienne (basse), Thomas (batterie).

Les dix morceaux, qui portent des noms de sandwiches comme Sloppy Joe, Mitraillette ou Jambon-beurre, ne permettent pas l’ironie. Parce que quand il est acculé et menacé par l’environnement construit de l’homme, l’ours s’approche toujours des villes pour y dénicher sa nourriture. Soyez avertis.