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Si certains ont découvert Taïro ces dernières années, grâce à des tubes qui l’ont propulsé au sommet de la planète reggae en France, il ne faut pas oublier tout le chemin parcouru auparavant, depuis près de vingt ans. Un chemin long et semé d’embûches pour un jeune chanteur ragga dancehall au timbre de voix si particulier. Il fait peu à peu ses preuves dans les très formateurs sound-systems parisiens puis commence à acquérir une notoriété plus grande grâce à des featuring aux côtés d’autres artistes (Disiz, Faf Larage, Passi, Flya, Youssoupha, etc.). En 2009 sort son premier album Chœurs et âmes qui nous révèle un auteur, en plus de l’interprète que nous connaissions. Son deuxième album Ainsi soit-il en 2013 puis sa Streetape Vol 4 l’année suivante lui permettent de finaliser la recette de ce qui va faire son succès, à savoir un savant mélange de mélodies accrocheuses et de riddims efficaces au service d’un message positif. C’est sur scène, accompagné par les fines lames du Family Band, qu’il conquière définitivement le statut de nouveau boss du reggae français.