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Stéphane
October 19th 2016
Drôle, grave, spirituelle, pleine de profondeur et de légèreté, du plaisir pour les yeux et les oreilles... avec des musiciens épatants et une belle complicité entre eux. Un super moment, un concert qui donné la pêche, met le sourire et fait aussi briller les yeux. Merciiiiii
Feyzin, France@L'Epicerie Moderne
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Clarika Biography
C’est à la frontière entre les ineffables vertiges de l’amour et les
grandes bascules de l’existence que l’on retrouve Clarika. Pour
son huitième album, À la lisière, l’autrice et interprète française
dessine en filigrane, avec finesse et causticité, le portrait éclaté
d’une femme aux prises avec son époque.
Et Clarika s’est relevée des combats qui marquent une destinée,
de la rupture amoureuse qui appelle à réinventer une vie. Voici
donc qu’elle affronte le monde qui vient, conjuguant de front le
sentiment prégnant de l’incertitude comme celui, tenace, de la
combativité. « Même pas peur », premier single de l’album, assène
ainsi cette rage de vivre et cette soif de continuer à danser
même « au bord de l’abîme, en défiant la mort ».
Une lucidité qui ne se départit pas d’un certain humour. « Avant
l’effort le réconfort » clame-t-elle dans « Tout tout de suite ».
Bien souvent chez Clarika, l’appréhension des soubresauts de la
vie rencontre un fulgurant désir de légèreté. La chanson « Venise »,
en duo avec Pierre Lapointe, raconte ainsi un voyage manqué
dans la capitale de l’amour, cerné par le fantôme de Visconti et
des maîtres du cinéma italien.
On croise aussi dans À la lisière un astronaute neurasthénique,
une femme bousculant les codes du genre ou la dentellière de
Vermeer rêvant à des nuits d’amour avec la Joconde, depuis son
cadre du Louvre. Cette galerie de personnages, surprenants et
fantasques, sont autant de chemins de traverse que Clarika utilise
pour se dévoiler.
Un jeu sur l’intime et la pudeur qui prend tout son sens dans
« Âme ma soeur âme », dialogue de la chanteuse avec les aspérités
de sa vie intérieure, révélatrices de ses forces et de ses
fragilités. Mais aussi un regard porté avec acuité sur la violence
de l’époque, avec « Azur », écho au drame des migrations en
Méditerranée.
Ces ballades entêtantes et ces mantras piquants ont été conçus
en tandem avec le compositeur Florent Marchet (Bernard Lavilliers,
Calogero, Frère Animal…). Une symbiose qui avait déjà fait
mouche lors de l’album très remarqué de Clarika, Moi en mieux,
en 2008. À ce duo vient s’ajouter la touche singulière du guitariste
et compositeur François Poggio (Etienne Daho, Lou Doillon, Pony
Pony Run Run). Un véritable laboratoire d’expérimentations musicales
qui mêle aux textes ciselés de la parolière des influences
issues de l’électro-rock (MGMT, Charlotte Gainsbourg, Beck ou St
Vincent) et des envolées symphoniques façon cinéma. On retrouve
également, sur deux titres, le compositeur Jean-Jacques
Nyssen.
Un ensemble de onze titres que la chanteuse a hâte de défendre
sur scène, où la générosité de sa musique et sa vivacité d’interprète
peuvent pleinement s’exprimer.
Avec À la lisière, Clarika est donc là où ne l’attend pas, mutine et
bravache face aux aléas du monde, déterminée à prendre la vie
comme la mort à bras-le-corps, appelant à faire fi de la peur
pour plonger dans l’inconnu.
Read Moregrandes bascules de l’existence que l’on retrouve Clarika. Pour
son huitième album, À la lisière, l’autrice et interprète française
dessine en filigrane, avec finesse et causticité, le portrait éclaté
d’une femme aux prises avec son époque.
Et Clarika s’est relevée des combats qui marquent une destinée,
de la rupture amoureuse qui appelle à réinventer une vie. Voici
donc qu’elle affronte le monde qui vient, conjuguant de front le
sentiment prégnant de l’incertitude comme celui, tenace, de la
combativité. « Même pas peur », premier single de l’album, assène
ainsi cette rage de vivre et cette soif de continuer à danser
même « au bord de l’abîme, en défiant la mort ».
Une lucidité qui ne se départit pas d’un certain humour. « Avant
l’effort le réconfort » clame-t-elle dans « Tout tout de suite ».
Bien souvent chez Clarika, l’appréhension des soubresauts de la
vie rencontre un fulgurant désir de légèreté. La chanson « Venise »,
en duo avec Pierre Lapointe, raconte ainsi un voyage manqué
dans la capitale de l’amour, cerné par le fantôme de Visconti et
des maîtres du cinéma italien.
On croise aussi dans À la lisière un astronaute neurasthénique,
une femme bousculant les codes du genre ou la dentellière de
Vermeer rêvant à des nuits d’amour avec la Joconde, depuis son
cadre du Louvre. Cette galerie de personnages, surprenants et
fantasques, sont autant de chemins de traverse que Clarika utilise
pour se dévoiler.
Un jeu sur l’intime et la pudeur qui prend tout son sens dans
« Âme ma soeur âme », dialogue de la chanteuse avec les aspérités
de sa vie intérieure, révélatrices de ses forces et de ses
fragilités. Mais aussi un regard porté avec acuité sur la violence
de l’époque, avec « Azur », écho au drame des migrations en
Méditerranée.
Ces ballades entêtantes et ces mantras piquants ont été conçus
en tandem avec le compositeur Florent Marchet (Bernard Lavilliers,
Calogero, Frère Animal…). Une symbiose qui avait déjà fait
mouche lors de l’album très remarqué de Clarika, Moi en mieux,
en 2008. À ce duo vient s’ajouter la touche singulière du guitariste
et compositeur François Poggio (Etienne Daho, Lou Doillon, Pony
Pony Run Run). Un véritable laboratoire d’expérimentations musicales
qui mêle aux textes ciselés de la parolière des influences
issues de l’électro-rock (MGMT, Charlotte Gainsbourg, Beck ou St
Vincent) et des envolées symphoniques façon cinéma. On retrouve
également, sur deux titres, le compositeur Jean-Jacques
Nyssen.
Un ensemble de onze titres que la chanteuse a hâte de défendre
sur scène, où la générosité de sa musique et sa vivacité d’interprète
peuvent pleinement s’exprimer.
Avec À la lisière, Clarika est donc là où ne l’attend pas, mutine et
bravache face aux aléas du monde, déterminée à prendre la vie
comme la mort à bras-le-corps, appelant à faire fi de la peur
pour plonger dans l’inconnu.
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