Gérard Lenorman – OFFICIEL

Gérard est né à Bénouville en Normandie, un 9 février. Mais ce n’est que 18 ans plus tard qu’il commence vraiment d’exister. Entre temps, Normandie et Auvergne se partagent sa métamorphose. Lui qui a si bien exprimé le monde lumineux de l’enfance, le chante avec une justesse, qui doit davantage à ses rêves qu’à la réalité vécue. Mais il chante, il chante déjà et partout, dans les églises, dans la rue, lors de cérémonies, ou encore dans le secret de son lit, pour un public virtuel mais déjà si présent. Aussi lorsque la claire et nette affirmation “quand je serai grand, je serai chanteur !” est accueillie avec ironie, seule, sa grand-mère normande ne le démentira pas. Sans doute sait-elle, que la volonté à cet âge se nourrit de rêves. À 12 ans, il lui donnera raison, en écrivant sa première chanson qui deviendra quelques années plus tard son premier disque : LE VAGABOND. En 1968, il rencontre Brigitte BARDOT : Valse-tendresse, valse-amitié, il lui écrira deux chansons : LA FILLE DE PAILLE et JE VOUDRAIS PERDRE LA MÉMOIRE. A partir de 1970, les choses vont aller très vite : Il reprend le premier rôle de la comédie musicale HAIR à la porte St. MARTIN et y triomphe jusqu’en Avril 71, date à laquelle sera enregistré IL, son premier tube : un succès énorme ! . . . . . . Dès lors tout s’accélère ! Il sort : DE TOI, une chanson qui s’accroche en tête des Hits-parades. La suite, tout le monde s’en souvient : LES MATINS D’HIVER, QUELQUE CHOSE ET MOI, SI TU NE ME LAISSES PAS TOMBER, LES JOURS HEUREUX, LE PETIT PRINCE, LA FÊTE DES FLEURS, LA BALLADE DES GENS HEUREUX, MICHÈLE, LE GENTIL PETIT DAUPHIN TRISTE, VOICI LES CLEFS, UN AMI, L’ENFANT DES CATHÉDRALES, sont autant de succès. Son album NOSTALGIES sera deux fois disques d’or et, sa chanson LA BALLADE DES GENS HEUREUX, vient en tête de tous les sondages concernant les plus belles chansons françaises. Les succès se suivent d’années en années, avec des titres comme : BOULEVARD DE L’OCEAN, Y’A PLUS DE PRINTEMPS, SI J’ETAIS PRÉSIDENT, LA PETITE VALSE, LA Clairière DE L’ENFANCE, WARUM MEIN VATER. Gérard LENORMAN brille dans la constellation des stars de la chanson française. Son public s’internationalise : après l’Europe, l’Amérique du Sud, le Canada, le Japon. Beaucoup de ses chansons seront enregistrées en anglais, allemand, espagnol, et italien. Janvier 1983, il triomphe au PALAIS DES CONGRES à PARIS. Début 1984, il est de nouveau à l’affiche de cette grande salle parisienne. Nouvelle occasion de présenter au public : LE SOLEIL DES TROPIQUES avec LE BLUES DES PAYS DE L’OUEST, ON A VOLE LA ROSE, DOUCHKA, PIERROT CHANTEUR, TU T’RAPPELLES PLUS DE RIEN etc. . . . Il a beaucoup travaillé. Aussi ces chansons fortes et prenantes jettent un éclairage nouveau sur le talent si divers de cet auteur, constant dans le succès. 1985 : FIÈRE ET NIPPONE. 1986 : JEAN-SEBASTIEN, qui prélude à la sortie de l’album : HEUREUX QUI COMMUNIQUE, avec : LA SAISON DES PLUIES, WHY, LE MAÎTRE DES ÉTOILES, LE VIEUX CHANTEUR BLANC, VIDE TON VERRE etc. . . . Galas et tournées se succèdent sans relâche, toujours avec la même passion car, c’est sur scène qu’il révèle toute sa dimension. Ces dernières années ont été pour lui, recherche et recueillement, questionnement incessant, volonté de rester vrai. Novembre 1990 : Un single : MONTFORT - L’AMAURY et SWEET BABY LOU plébiscités par les médias et le public. . . Télés et radios se suivent et l’on constate que celui que l’on avait surnommé LE PETIT PRINCE DE LA CHANSON est resté fidèle à l’authentique : Langage sensible et direct, mélodies porteuses, voix affirmée, nous confirment qu’il appartient toujours, intact et nouveau à la chanson française. Février 1992 : Un double album. Compilation de 27 succès, qui, de IL à MOI VIVANT, son nouveau single, annonce la sortie du prochain album. 1993 : Sortie de l’album IL Y A. 20 ans déjà, et l’artiste nous séduit toujours davantage. Dans la respiration de la campagne pour laquelle il a un attachement viscéral, il puise sans cesse pour l’offrir, tout ce qui permet à l’Homme, quels que soient les défis, les épreuves, les joies, de rester vrai, doux et fort tout ensemble. Curiosité toujours en éveil, Gérard LENORMAN nous entraîne au Brésil, avec MARIA DE BELEM, puis avec ses HISTOIRES D’AMOUR, via les NINETIES et une ode à CLÉMENCE, jusqu’à MONTFORT L’AMAURY. Exercice de virtuose, qui avec élégance, détient et tourne la clef des chants. 1995 : Sortie d’une compilation intitulée "VOS PLUS BELLES CHANSONS" avec certains titres réenregistrés. Retour sur scène en France et au Canada où il se place au n°1 du Hit-parade ! Disque d’or ! Une tournée exceptionnelle pleine d’émotion. 1998 : Février - Compilation Sony Music "Le Monde de Gérard LENORMAN". 51 titres originaux dont des versions étrangères... Novembre : OLYMPIA... suivi d’une tournée à travers la France Octobre 2000 : nouvel album "LA RAISON DE L’AUTRE" - tournée à travers la France Mars 2001 : OLYMPIA... suivi d’une tournée à travers la France 2002 : Tournée en France et au Québec. De 2003 à 2007 : Tournées en France et au Québec. Sorties DVD et CD live (Lenorman en concert) 2007 : Tournée à travers la France, et sortie mi-novembre d’un coffret 3 cd incluant deux nouveaux titres, signés Barbelivien, le complice de toujours et un livre autobiographique chez Calman-Levy "Je suis né à 20 ans", placé meilleure vente 2007 chez Calman-Levy. 2008 : 20 Avril (PARIS) - Olympia Bruno Coquatrix et en tournée dans toute la France. 2009 : 6 et 7 juin (PARIS) Olympia Bruno Coquatrix et en tournée dans toute la France. Ils ont dit de lui : Monter sur scène et affronter chaque soir 4000 personnes paraît simple pour le spectateur confortablement installé dans son fauteuil. J’ai longtemps pensé, moi aussi, qu’avec le succès et l’expérience, l’artiste sûr de sa technique et de la solidité de son répertoire, devenait plus serein au fil des années. Erreur ! L’homme qui, dans quelques instants va apparaître devant vous, est plus que tous les autres en proie aux doutes. Dans l’ombre des coulisses, à quelques pas du faisceau lumineux, il rassemble toute son énergie, toutes ses forces, pour se donner le courage de faire les quelques mètres qui le séparent des premiers rangs. Gérard Lenorman vient de loin. De son enfance, de sa jeunesse, de ses débuts, il garde des souvenirs douloureux. Rien ne lui a été épargné. Son succès, ses bravos, il les mérite amplement. Il les a gagnés loyalement, à force de coups de gueule, de révolte, de courage. Pour l’avoir souvent présenté en province, je sais quel est son regard au moment où la salle va s’éteindre. Amoureux fou de son métier, respectueux du public, il va se battre pendant deux heures pour vous conquérir, vous faire rêver. Fonce Gérard, tes vertiges, tes blessures, ta peur au ventre, tes cauchemars, font partie de ton talent. Michel DRUCKER Dans le monde de la chanson, Gérard Lenorman est de nulle part. Il est le vagabond. . . Le marchand de bonheur. Il étonne et détonne. Gérard est le tendre fou qu’il nous faut. Qu’il continue à déranger avec sincérité et tendresse, qu’il garde sa liberté pour qu’on puisse la partager. Vas-y champion ! Michel DENISOT Il chante les doutes, les nostalgies, l’amour, l’amitié, la solitude aussi, mais avec la pudeur et l’ironie qui conviennent. Gérard Lenorman s’assume désormais comme vedette adulte, après avoir été une star évanescente. Ce qui démontre bien qu’il est un artiste. Les planches lui vont bien et si le disque lui réussit parfaitement, c’est qu’il n’est pas de ceux qu’on se contente d’entendre : sa belle voix est de celles qu’on écoute. Henri QUIQUERE (Le Matin) Gérard Lenorman c’est le soldat de l’amour, l’archange de la chanson. Il a le visage d’un enfant et la force d’un bûcheron, il crie son angoisse, sa solitude, sa joie de vivre, il tend les bras vers le ciel en signe de victoire, il brise sa voix sur les rochers de l’illusion. Sa passion pour la justice, son honnêteté, sa générosité aveuglent parfois ses yeux remplis de soleil et d’espoir. Quand on fait chanter un verre, la tradition mur- mure que c’est un marin qui meurt, quand Gérard Lenorman chante c’est le public qui ressuscite Jean-Claude BRIALY Une fois. . . . . . il était hors du temps. . . . . . Les spectateurs venaient de partir et dans la tête, il leur tournait encore une petite valse, ronde et parfaite comme une étoile, une ballade à sourires ou une lettre à Dieu. La salle retrouvait cet aspect caverneux et vaguement inquiétant des théâtres vides mais lui, il avait une expression un peu absente, comme un acrobate de cirque que l’on aurait fait descendre de son trapèze sans lui dire qu’en bas dans le rond, il ne restait que de la sciure. . . et qui en était tout étonné, et qui ne comprenait pas que l’on puisse exister ailleurs que là-haut, sous la voûte, là où les anges se prennent les ailes dans les toiles d’araignées et où l’air se fait plus rare afin de laisser toute leur place aux fantasmes. Une autre fois. . . . . . il était furieux ! Les poings sur les hanches et l’œil charbonneux, il engueulait tout ce qui lui passait à portée de regard. Dans cette salle de province, le spectacle devait bientôt commencer, mais le son faisait des bruits de sommier et les projecteurs louchaient comme des femmes saoules. Rien n’était prêt, tout allait de travers et le rideau allait se lever sur le désordre, ou pire sur l’imprévu. Et pourtant quelques instants plus tard, la musique se mettait à palpiter ; il entrait en scène d’un bond, d’un seul, il saisissait son trapèze et tout se remettait à fonctionner. Et personne ne comprenait pourquoi ; lui encore moins que les autres. Mais à l’inverse des autres, lui ne se posait plus de questions depuis un bon moment. Une autre fois encore. . . . . . il paraissait si fragile. Devant ce podium dressé sur l’esplanade d’une plage du midi, dix mille personnes l’attendaient debout. Et parce qu’elles étaient en vacances, parce que l’essence était chère, et que la rentrée serait lourde, parce qu’il avait plu ce matin-là et qu’il pleuvrait peut-être encore demain, parce que le vin du pays avait bon goût et qu’à mille on raille plus facilement qu’à cent, ces dix mille carnivores étaient venus avec l’intention bien arrêtée de bouffer le chanteur. Et lui qui paraissait si fragile sur son immense podium, il vous les a cueillis en trois couplets et, de dix mille braillards, il a subitement fait dix mille poètes. Souvent . . . . . . On se demande ce qu’il a dans le crâne. Il marche de long en large et il parle à n’importe quoi, au piano, aux tambours et même aux chaises. Il n’y a rien de très exceptionnel en cela. Après tout, nous parlons tous à n’importe quoi. Mais son cas est assez différent : à le voir, on jurerait que lui, il entend les réponses. Parfois . . . . . . il se fâche pour des bêtises, s’attendrit pour une ombrelle, se torture pour un détail ou s’exalte pour une rime. Il sait être généreux jusqu’à la déraison, raisonnable jusqu’à l’injustice, exubérant comme une mouette en Provence ou mélancolique comme un lapin en Bretagne. Perfectionniste presque maniaque, amoureux incurable, rêveur de bastringue autant que de bal viennois, il est fort et vulnérable, doux et féroce, gai et pensif. . . et pour tout arranger, il prétend qu’il ne sait pas manier le paradoxe. Et ses amis l’aiment assez pour savoir qu’il se trompe mais que c’est très bien ainsi. Voilà ! dans le fond, il est comme tout le monde ; il a ses manies, ses humeurs et ses contradictions. C’est un homme rien de plus. Mais lui il chante ! Un ami. ...