INDUSTRIAL NOISE

Kollaps(AU - Indus & noise)À la suite de la sortie en 2015 de son premier EP « Heartworm », « Kollaps », groupe industriel de Melbourne, n’a cessé de raffiner son incroyable panoplie de bruits bricolés Post-Industriel. Composé par Wade Black à la voix, Robin W. Marsh à la batterie et à la programmation et Damian Coward (Heirs, High Tension) à la basse, aux percussions et à la production, leur nouvelle offre « Sibling Lovers », intensifie une fois encore les conflits et les tensions énergétiques contrôlant l’âme profonde de « Kollaps ». Cette nouvelle production sortira le 29 septembre 2017 (sous le label Trait Records (AU) et Silken Tofu (UE)). Le disque a été mixé par Ivan Lisyak (Siberia Records) et masterisé par James Plotkin (Sunn0))).Le groupe recherche ici les textures et les tons bruts générés par des instruments inappropriés. La ferraille, les matières plastiques et les poutres d’acier trouvent ici un espace d’expressivité industriel. Il s’agit d’un geste conscientisé qui objective l’utilisation des détritus de la société postmoderne contre soi-même. Le traitement des voix passe par des amplificateurs donnant un effet brut et négligé.Le nouvel opus « Sibling Lovers » explore la maladie individuelle comme la manifestation d’une dégénérescence de la société moderne. Le parolier Wade Black donne ici un sens introspectif et presque confessionnel à sa performance. L’utilisation d’images exposant des maladies physiques porte le spectateur vers un monde incestueux et déviant. Kollaps attire les foules téméraires et a la réputation d’offrir des shows primitifs, féroces et violents.Operant(D - Experimental noise & techno)« Operant » est un groupe basé à Berlin et qui se démarque de par son originalité. Un son qui se construit à partir de la musique électronique ou industrielle, en passant par la Techno et des ambiances Dark. Le duo explore la thématique du genre et de la morphologie corporelle à travers sa capacité à être modifié par une reconstruction violente, une manipulation psychique ou psychologique.Les spectacles d’« Operant » sont une sorte de collision entre le corps et les machines, intégrant une noise gestuelle, des micros fragments de métal, des synthés, des tambours et des voix irréellement déformés.Deux EP sont sorti l’année dernière sous le label Instruments Of Discipline. Le second « Zero-Knowledge » a été coproduit avec Blush Response.Monsieur Jean(CH / VS - Visuel expérimental et sonore)Monsieur Jean aka Richard Jean est né en 1951 à Sion dans le quartier de Wallais. Il est un activiste non idiomatique de l’improvisation. Il se définit comme musicien et réalisateur depuis 1969. Autodidacte dans le rock et ses dérives électriques, Richard Jean choisit rapidement quelque chose de plus complexe et connecté au Jazz. En effet, c’est dans ce genre musical que les notions d’improvisations et de compositions ouvertes trouvent leurs origines. Ces éléments influencent le travail de Monsieur Jean et de ses amis. Une sensibilité artistique qui anime aussi son collectif « L’œil et l’oreille » qui organise des rencontres, des concerts et des expositions.Son projet « Kaptaine Krakos » propose une performance en couches sonores, agrémentée par la projection de 5 vidéos sur des Beamers différenciés et cherchant à éclairer l’espace caractérisé d’un lieu. L’ensemble des appareils utilisés sont des objets de récupérations présentant des défauts dans leur utilisation. Quant au film qui sera utilisé pour son concert aux Caves du Manoir, celui-ci présente l’ambiance d’un concert capturé dans une église des jésuites. Dans son travail de vidéo et de sons, Richard Jean a surtout l’envie de raconter des atmosphères, montrer des liens dans des lieux d’envies. Son message au public est assez simple « Si tu aimes c’est bien, sinon ça fait rien » (Gustave Cerutti).Olo's(CH - Ritual noise)Depuis une 20ène d’années, Loïc Grobéty explore les musiques et ces contrastes. Ses recherches l’on amené à tenir la basse dans des groupes de grindcore, post-hardcore et de black metal mais aussi dans des formations jazz. Suite à des études sur l’instrument et en composition, l’essentiel de ces recherches actuelles est la confrontation des genres en insufflant des visions et des sons expérimentaux dans des musiques dites populaires comme le hip hop et le rock.Le projet solo de Loïc Grobéty puise son influence dans les méandres du black metal, de l’ambiant et du harsh noise. Son travail sur une instrumentation DIY – électrique corde piano - s’est développé sur le long terme afin de définir un concept et un rapport au son très personnel. L’apport de l’électronique se veut simple (une piste mono) afin de garder un son direct et de l’impact. Cette composition présente une ascension sonique qui se développe sur 25 minutes et ainsi la couper net afin de confronter l’auditeur au silence et au néant.