Didier Lockwood est né à Calais en 1956. Issu d’une famille d’artistes, il débute l’apprentissage du violon à l’âge de 7 ans. Il s’intéresse à l’improvisation dès l’âge de 13 ans, grâce à son frère aîné Francis, pianiste de jazz. Cela ne l’empêchera pas d’obtenir à l’âge de 16 ans un prix SACEM de composition en musique contemporaine. Tout juste âgé de 17 ans, son entrée dans le groupe « Magma » marque les débuts d’une carrière fulgurante. Sa rencontre avec Stéphane Grappelli, qui le considère comme son successeur, le propulse à 20 ans dans les plus hautes sphères du jazz. Il signe ainsi son premier disque à l’âge de 21 ans, sur l’emblématique label allemand MPS, en compagnie de Tony Williams & Gordon Beck sous la bannière de N.H.O.P. Dès lors, il enchainera plus de 3500 concerts à travers le monde et plus de 35 enregistrements durant 40 ans de carrière, au cours desquels il croisera le chemin des plus illustres musiciens internationaux, de Miles Davis à son ami Michel Petrucciani, mais aussi celui d’éminents artistes de la chanson tels que Claude Nougaro ou Barbara. Didier Lockwood est aussi compositeur. Il créera ainsi 2 opéras, 2 concertis pour violons et orchestre, un concerto pour piano et orchestre, des poèmes lyriques et bien d’autres pièces symphoniques, sans oublier des musiques de film. Particulièrement sensible à la notion de transmission, il fondera en 2000 un centre International (CMDL, Centre des Musiques Didier Lockwood) à Dammarie les Lys, dédié au perfectionnement de jeunes artistes dans le domaine des musiques improvisées. Vice-président du Haut Conseil de l’éducation artistique et culturelle, il s’est vu confier par le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, une mission consacrée à la démocratisation de l’enseignement de la Musique en France. Chevalier de la légion d’honneur, Officier dans l’Ordre National du Mérite, et des Arts et des Lettres, Didier Lockwood ne compte plus les distinctions, à l’instar des Victoires de la Musique, à plusieurs reprises, du grand Prix du Jazz Américain Blue Note, du grand prix SACEM... Plasticien à ses heures, Didier Lockwood est reconnu pour son éclectisme dans le domaine des expressions artistiques. C’est ainsi que son prochain grand projet sera un film centré sur les violons du monde, avec le concours du réalisateur Tony Gatlif. Est également prévu un retour au théâtre de la Gaité Montparnasse - scène sur laquelle il avait joué « Le Jazz et la Diva », mis en scène par Alain Sachs, et ayant obtenu le Molière du meilleur spectacle musical – avec Omkara II, qu’il reprendra en compagnie du danseur et musicien indien Raghunath Manet Didier Lockwood http://www.didierlockwood.com