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About Lafayette

« On fait un album à deux et on l’enregistre à Nashville. Ca te dit ? » a lâché Franck (Hedin) à Nathalie (Loriot). Il a un sourire de gamin qui barre son visage. Comment refuser ? Le groupe s’est replié sur sa dimension de noyau dur : un duo, et a mis en chantier le troisième album de Lafayette. Jamais la préparation de leur disque n’aura été aussi rapide. L’idée de partir à l’aventure dans un format digne des White Stripes, donne des ailes. Il sera sombre, thématique. Depuis de longues semaines déjà, le tandem vit avec les images de ce Detroit en ruine : cette ville légendaire de la musique US, cette « Motor City » dévitalisée par la crise économique, dévastée par la récession qui s’est métamorphosée en un décor de fin du monde… dont on pourrait repeindre les murs avec de vieux films d’horreurs. Les titres sont griffonnés sur un papier : dix, pas un de plus. Leurs intitulés ne changeront plus. Les guitares, les harmonies, le son… Franck et Nathalie ont tout en tête. « La réussite du projet dépendait de l’endroit où on allait l’enregistrer. On voulait le faire à Nashville, parce qu’aujourd’hui il y a là-bas un son rock indie unique (Black Keys, Jack White, Hanni El Katib, Alabama Shakes…) On sait qu’il est possible de réussir à obtenir ce son si particulier. Un son qui bave joliment, sale mais beau, enregistré en analogique, dans des conditions live. Saturé mais élégant, pelliculé… ». Ils partiront à cinq : Franck, Nathalie, le batteur Olivier (Ferrarin) qui découvre les compositions trois jours avant d’embarquer, Fred (Carrayol), coréalisateur/mixeur et Stéphane (Laniray) qui immortalisera le trip sur pellicule. Lafayette dans le Tennessee (TN)… A mille bornes à peine de la Louisiane. Ca a du piquant. Et puis, ça donne une bonne raison de plaisanter dès le premier contact avec le propriétaire du studio choisi, Andrija Tokic qui a produit l’album d’Alabama Shakes. Il a installé son Bomb Shelter studio dans l’East de la ville, chez les hipsters, juste à côté d’une église baptiste. Il l’a bâti sur mesure avec des bois durs et souples du Canada pour personnaliser au mieux son enceinte. Il travaille avec des amplis ultra vintage, enregistre sur bandes magnétiques, à l’ancienne, et possède dans ses placards secrets des jouets d’un autre genre. Lafayette lui avait dressé la liste du matériel souhaité pour voyager léger : un Fender Twin Reverb, un ampli Silvertone des années 50, des pédales d’effet fuzz etc… Mais Andrija a trouvé mieux pour forger exactement le son voulu par Lafayette : un « Stromberg». Une vieille bourrique d’ampli en métal émaillé venu tout droit de la Seconde Guerre Mondiale, où servait à amplifier les voix des officiers motivant les soldats. Un vrai tortionnaire qui maltraite le langage des guitares exactement comme il faut. Franck l’a adopté immédiatement. Aucun groupe français n’aura donc le son de Lafayette sur ce « TN Motor ». Enregistrés d’une traite, les dix titres regroupés ici sont un orage de hallebardes, qui s’abat sur les oreilles dans une suite de guitares ferrailleuses et cramoisies. Si « TN Motor » était une carte postale, elle serait en plomb. Et s’il était un véhicule, ce serait un de ces « muscle car » improbables. Tout y est minimal, jusqu’aux mélodies qui se noient volontairement dans le magma, jusqu’à la durée des chansons, compactées à une exception dans le format 3’30. Véritable frenchy black power, Nathalie y ancre sa voix et répond avec une fantastique puissance sensuelle à la machine infernale guitares/batterie. Son chant est sec, minimal, radical, débarrassé de fioritures et de cajoleries (elle a d’ailleurs abandonné ses perruques blanches). Elles sont rares les chanteuses noires à pouvoir se frotter à un rock aussi radical. Avec Andrija, elle a perfectionné la métrique, les inflexions et les toniques pour maîtriser la langue du blues dans son essence. Parfois, quand le ciel se calme, il se colore de wurlitzer et de theremin, développant un angoissant climat de vieux films d’horreurs. Lafayette avait une réputation de gang heavy-soul, il a désormais une particularité esthétique et une éthique… sans basse. Un vieil adage veut que dans le rock, le troisième album soit le plus abouti. Dans le cas de Lafayette, il vient de se vérifier. MARC BES Booking Live: Aubry Lavergne - aubry.lavergne@gmail.com - +33 (0)6 86 50 50 44
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Genres:
Soul-70, 90s, Decades, Electronic, Rock
Hometown:
Paris, France

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« On fait un album à deux et on l’enregistre à Nashville. Ca te dit ? » a lâché Franck (Hedin) à Nathalie (Loriot). Il a un sourire de gamin qui barre son visage. Comment refuser ? Le groupe s’est replié sur sa dimension de noyau dur : un duo, et a mis en chantier le troisième album de Lafayette. Jamais la préparation de leur disque n’aura été aussi rapide. L’idée de partir à l’aventure dans un format digne des White Stripes, donne des ailes. Il sera sombre, thématique. Depuis de longues semaines déjà, le tandem vit avec les images de ce Detroit en ruine : cette ville légendaire de la musique US, cette « Motor City » dévitalisée par la crise économique, dévastée par la récession qui s’est métamorphosée en un décor de fin du monde… dont on pourrait repeindre les murs avec de vieux films d’horreurs. Les titres sont griffonnés sur un papier : dix, pas un de plus. Leurs intitulés ne changeront plus. Les guitares, les harmonies, le son… Franck et Nathalie ont tout en tête. « La réussite du projet dépendait de l’endroit où on allait l’enregistrer. On voulait le faire à Nashville, parce qu’aujourd’hui il y a là-bas un son rock indie unique (Black Keys, Jack White, Hanni El Katib, Alabama Shakes…) On sait qu’il est possible de réussir à obtenir ce son si particulier. Un son qui bave joliment, sale mais beau, enregistré en analogique, dans des conditions live. Saturé mais élégant, pelliculé… ». Ils partiront à cinq : Franck, Nathalie, le batteur Olivier (Ferrarin) qui découvre les compositions trois jours avant d’embarquer, Fred (Carrayol), coréalisateur/mixeur et Stéphane (Laniray) qui immortalisera le trip sur pellicule. Lafayette dans le Tennessee (TN)… A mille bornes à peine de la Louisiane. Ca a du piquant. Et puis, ça donne une bonne raison de plaisanter dès le premier contact avec le propriétaire du studio choisi, Andrija Tokic qui a produit l’album d’Alabama Shakes. Il a installé son Bomb Shelter studio dans l’East de la ville, chez les hipsters, juste à côté d’une église baptiste. Il l’a bâti sur mesure avec des bois durs et souples du Canada pour personnaliser au mieux son enceinte. Il travaille avec des amplis ultra vintage, enregistre sur bandes magnétiques, à l’ancienne, et possède dans ses placards secrets des jouets d’un autre genre. Lafayette lui avait dressé la liste du matériel souhaité pour voyager léger : un Fender Twin Reverb, un ampli Silvertone des années 50, des pédales d’effet fuzz etc… Mais Andrija a trouvé mieux pour forger exactement le son voulu par Lafayette : un « Stromberg». Une vieille bourrique d’ampli en métal émaillé venu tout droit de la Seconde Guerre Mondiale, où servait à amplifier les voix des officiers motivant les soldats. Un vrai tortionnaire qui maltraite le langage des guitares exactement comme il faut. Franck l’a adopté immédiatement. Aucun groupe français n’aura donc le son de Lafayette sur ce « TN Motor ». Enregistrés d’une traite, les dix titres regroupés ici sont un orage de hallebardes, qui s’abat sur les oreilles dans une suite de guitares ferrailleuses et cramoisies. Si « TN Motor » était une carte postale, elle serait en plomb. Et s’il était un véhicule, ce serait un de ces « muscle car » improbables. Tout y est minimal, jusqu’aux mélodies qui se noient volontairement dans le magma, jusqu’à la durée des chansons, compactées à une exception dans le format 3’30. Véritable frenchy black power, Nathalie y ancre sa voix et répond avec une fantastique puissance sensuelle à la machine infernale guitares/batterie. Son chant est sec, minimal, radical, débarrassé de fioritures et de cajoleries (elle a d’ailleurs abandonné ses perruques blanches). Elles sont rares les chanteuses noires à pouvoir se frotter à un rock aussi radical. Avec Andrija, elle a perfectionné la métrique, les inflexions et les toniques pour maîtriser la langue du blues dans son essence. Parfois, quand le ciel se calme, il se colore de wurlitzer et de theremin, développant un angoissant climat de vieux films d’horreurs. Lafayette avait une réputation de gang heavy-soul, il a désormais une particularité esthétique et une éthique… sans basse. Un vieil adage veut que dans le rock, le troisième album soit le plus abouti. Dans le cas de Lafayette, il vient de se vérifier. MARC BES Booking Live: Aubry Lavergne - aubry.lavergne@gmail.com - +33 (0)6 86 50 50 44
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