L'Oublié

Textes en français profonds, parfois poétique aussi, parfois même les deux, sur une musique mêlant des ambiances posées, une guitare/voix simple et du rock alternatif.



_ L'Oublié... Pourquoi ce nom ?
« C’est mon vrai nom de famille. Je m’appelle Vincent Loublier. Vous imaginez bien que durant l’enfance ce nom fut dur à porter. Je vois ça comme une revanche d’afficher fièrement ce nom qui est mien, ce nom qu’en vérité personne n’oublie facilement...
_ Pourquoi choisir ce nom de scène ?
Quand le groupe cherchait un nom on a entendu beaucoup de pharses :

- Tu te sens comme "L’Oublié" de service, ok, mais incarnes autre chose aussi !
- Sur la scène tu incarne un personnage !
- Un nom de scène, c'est ce que tu veux montrer de toi à ton publique.
- Que veux-tu être en tant qu'artiste ?
- Tu veux être "oublié" ou bien tu veux plutôt exister ?
- Cherches ton nom de scène au plus intime et se sera le bon !

J’ai donc cherché “au plus intime” et j’ai découvert que je conchie littéralement l’idolâtrement et la déification. Je n’ai pas envie d’afficher un personnage sur scène car celui que j’affiche dans la vie de tout les jours me convient. Tout le monde à son personnage non ? Je pense que c'est ensemble que l'on devrait tous exister et non individuellement. Je ne crois pas en l'individu. Malheureusement celui-ci ne croit pas au groupe.

Moi je crois en mon groupe au moins.
Quand j'ai parlé d'appeler le groupe comme ça tout le monde était ok alors on a choisi ça. L'Oublié c'est un groupe et non une personne aujourd'hui.

J'aime le paradoxe d'un nom comme L'Oublié, effaçant l'individu au profit de se qu'il a à partager.
Je n'ai rien d’exceptionnel.
C'est mon histoire personnel qui m'a amenée à penser différemment ou à choisir un chemin moins courant mais je ne suis pas unique et personne ne peut prétendre être réellement unique.
Sauf peut-être dieu, si ce bougre existe, ou un super héro au pouvoir mystérieux issu des propagandes à grand budget, mais étant anarchiste vous imaginez bien ma position sur cet hors sujet.
Rester dans "l'histoire" de cette "humanité" présente ne m’intéresse aucunement, je dirais même que ça me répugne.
Nous existons tous et nous sommes tous ‘oubliés’ un jour.
Sauf si nos maîtres en décident autrement biensur.
A nous de voir si nous sommes d'accord avec ça.

Vincent Loublier.