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About Starliners

En dépit de ce qu'en pensent certains, l'avenir du rock français ne se forge pas seulement dans une poignée de clubs parisiens naguère branchés. Ces jours-ci, c'est l'Hexagone tout entier qui résonne de riffs de guitares punkoïdes, de bulles d'harmonies post-psychédéliques et de mélodies pop élégamment ciselées, à la hauteur des meilleures productions anglo-saxonnes - de celles qui font bien sûr rêver. C'est clairement dans cette mouvance qu'on situera Starliners, jeune quatuor typique d'une nouvelle scène aussi fougueuse que décomplexée, qui a pour particularité d'avoir grandi en écoutant les disques de leurs "enfants du rock" de parents, sans pour autant se cantonner dans le registre du revival nostalgique. Originaires d'Arles, Hugo, Jean-Baptiste, (ALIAS JAYBEE) Olivier (alias Twist) et Tony ont décidé d'unir leur destin en 2007, après avoir écumé divers groupes lycéens ayant pour notable inconvénient de se prendre souvent trop au sérieux : "On était un peu désemparés par ce conformisme qui consiste à vénérer des artistes très sombres, explique Hugo, le chanteur/guitariste. Comme s'il fallait être dépressif pour faire du rock en France. C'est ce qui nous a rassemblé. Notre envie, c'était de faire une musique qui reflète la vie des jeunes comme nous, des jeunes qui ont grandi dans les années 90, avec tout ce qu'elles comportent d'éclectisme, de bon, voire de mauvais goût. Mais surtout de ne se fixer aucune règle." L'absence de règles n'excluant pas une certaine forme de discipline, nos quatre musiciens s'investissent totalement dans leur projet, se dégottent un local pour répéter et enregistrer, l'aménagent en bossant pour financer les travaux. A quelque temps de là, une de leurs démos leur vaut d'être invités sur le plateau d'un Vivement Dimanche (Michel, si tu nous regardes!) consacré à la ville de… Marseille - qui les adopte pour l'occasion. Ils y font sensation. Mais en pleine vague "bébés rockers", l'extrême jeunesse des Starliners - au fait, leur nom est emprunté à un avion de la gamme Lookheed Constellation, créée par le mythique Howard Hugues - ce qu'ils ne découvrent qu'à posteriori - peut prêter à confusion. Leur prestation, hautement électrique sur un titre qui en dit long ("La relève") semble les poser en alternative sudiste au mouvement parisien qui agite alors le microcosme médiatique dans des proportions passablement démesurées. Contre toute attente, et alors même qu'on annonce la sortie imminente d'un album, Hugo et ses complices décident de faire profil bas. De prendre leur temps. De jouer live. De composer, encore et encore. Bonne pioche: en 2009, les voilà embarqués en première partie de la tournée ‘LovaLova’ des Superbus. Le grand frisson: "Notre premier concert à Paris, c'était sur la scène du Zenith. Terriblement impressionnant." Entretemps, les Starliners ont peaufiné leurs chansons avec obstination. Décroché un contrat chez AZ/Universal. Enregistré aux fameux studios ICP de Bruxelles sous la houlette de Frédéric Lo, indispensable metteur en son de leurs premières aventures discographiques. Aujourd'hui, le résultat est là. Un album à aimer jusqu'au "Vertiges", parfait mix de leurs passions (The Killers, oui, surtout The Killers, Phoenix et The Dandy Warhols, Franz Ferdinand et Empire of The Sun, mais aussi les groupes de Manchester, Joy Division et tous les autres) et de ce qu'ils ont su en faire: "I Love You Mais Encore", "We Hope", "French Kiss" et autres "Domino" distillent leurs refrains addictifs en diable, parfois teintés d'embruns post-new wave dont ils s'amusent pour le simple plaisir de nous séduire et de jeter un pont entre hier et demain. Des tourneries post-new-wave, des boîtes à rythmes 80's, d'enivrantes boucles harmoniques en hommage à Gainsbourg ("Hello", très "Bonnie & Clyde" shaké au mood The Verve). Télescopage spatio-temporel, oui. Mais comment résister à tant de candeur ? A ce choix, délibéré, de mélanger français et anglais, parfois au sein d'un même morceau "parce qu'on a envie de danser sur des refrains imparables, pourquoi pas?" Histoire de "garder cet aspect culture pop", disent-ils. "Affirmatif. Que ça swingue et que ça ait de la gueule," aurait pu ajouter le Grand Serge, autre spécialiste du genre. No comment. L'album terminé, on sent déjà chez les Starliners cette impatience de défendre leur création (leur créature?) sur scène - comme si la crise du disque, celle dont tout le monde cause, avait eu pour effet de remettre les choses à leur place. Jouer live ET faire des disques. Juste parce que c'est en concert qu'un groupe existe vraiment. Que la fraîcheur, l'instinct du songwriter se meut soudainement en énergie pure, dans une déferlante de guitares, de chœurs et d'allégresse partagée. Ce disque d'une élégante légèreté n'en est qu'un avant-goût qu'ils vous invitent à savourer. Un disque esquissé sur les bancs du lycée, au temps de l'innocence, et terminé dans des circonstances parfois plus sombres pour certains membres du groupe, à l'instant où, pour eux comme pour vous, tout peut arriver, tout peut basculer. "Cet album raconte le passage de l'adolescence à l'âge adulte," résume Hugo, en guise de conclusion. Ce qui, d'une certaine façon, est probablement la meilleure définition du rock qu'on puisse trouver, pourvu qu’on y réfléchisse à deux fois. Alain Gouvrion http://www.twitter.com/starliners
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Genres:
Alternative
Band Members:
JB., Twist., Tony., Hugo.

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En dépit de ce qu'en pensent certains, l'avenir du rock français ne se forge pas seulement dans une poignée de clubs parisiens naguère branchés. Ces jours-ci, c'est l'Hexagone tout entier qui résonne de riffs de guitares punkoïdes, de bulles d'harmonies post-psychédéliques et de mélodies pop élégamment ciselées, à la hauteur des meilleures productions anglo-saxonnes - de celles qui font bien sûr rêver. C'est clairement dans cette mouvance qu'on situera Starliners, jeune quatuor typique d'une nouvelle scène aussi fougueuse que décomplexée, qui a pour particularité d'avoir grandi en écoutant les disques de leurs "enfants du rock" de parents, sans pour autant se cantonner dans le registre du revival nostalgique. Originaires d'Arles, Hugo, Jean-Baptiste, (ALIAS JAYBEE) Olivier (alias Twist) et Tony ont décidé d'unir leur destin en 2007, après avoir écumé divers groupes lycéens ayant pour notable inconvénient de se prendre souvent trop au sérieux : "On était un peu désemparés par ce conformisme qui consiste à vénérer des artistes très sombres, explique Hugo, le chanteur/guitariste. Comme s'il fallait être dépressif pour faire du rock en France. C'est ce qui nous a rassemblé. Notre envie, c'était de faire une musique qui reflète la vie des jeunes comme nous, des jeunes qui ont grandi dans les années 90, avec tout ce qu'elles comportent d'éclectisme, de bon, voire de mauvais goût. Mais surtout de ne se fixer aucune règle." L'absence de règles n'excluant pas une certaine forme de discipline, nos quatre musiciens s'investissent totalement dans leur projet, se dégottent un local pour répéter et enregistrer, l'aménagent en bossant pour financer les travaux. A quelque temps de là, une de leurs démos leur vaut d'être invités sur le plateau d'un Vivement Dimanche (Michel, si tu nous regardes!) consacré à la ville de… Marseille - qui les adopte pour l'occasion. Ils y font sensation. Mais en pleine vague "bébés rockers", l'extrême jeunesse des Starliners - au fait, leur nom est emprunté à un avion de la gamme Lookheed Constellation, créée par le mythique Howard Hugues - ce qu'ils ne découvrent qu'à posteriori - peut prêter à confusion. Leur prestation, hautement électrique sur un titre qui en dit long ("La relève") semble les poser en alternative sudiste au mouvement parisien qui agite alors le microcosme médiatique dans des proportions passablement démesurées. Contre toute attente, et alors même qu'on annonce la sortie imminente d'un album, Hugo et ses complices décident de faire profil bas. De prendre leur temps. De jouer live. De composer, encore et encore. Bonne pioche: en 2009, les voilà embarqués en première partie de la tournée ‘LovaLova’ des Superbus. Le grand frisson: "Notre premier concert à Paris, c'était sur la scène du Zenith. Terriblement impressionnant." Entretemps, les Starliners ont peaufiné leurs chansons avec obstination. Décroché un contrat chez AZ/Universal. Enregistré aux fameux studios ICP de Bruxelles sous la houlette de Frédéric Lo, indispensable metteur en son de leurs premières aventures discographiques. Aujourd'hui, le résultat est là. Un album à aimer jusqu'au "Vertiges", parfait mix de leurs passions (The Killers, oui, surtout The Killers, Phoenix et The Dandy Warhols, Franz Ferdinand et Empire of The Sun, mais aussi les groupes de Manchester, Joy Division et tous les autres) et de ce qu'ils ont su en faire: "I Love You Mais Encore", "We Hope", "French Kiss" et autres "Domino" distillent leurs refrains addictifs en diable, parfois teintés d'embruns post-new wave dont ils s'amusent pour le simple plaisir de nous séduire et de jeter un pont entre hier et demain. Des tourneries post-new-wave, des boîtes à rythmes 80's, d'enivrantes boucles harmoniques en hommage à Gainsbourg ("Hello", très "Bonnie & Clyde" shaké au mood The Verve). Télescopage spatio-temporel, oui. Mais comment résister à tant de candeur ? A ce choix, délibéré, de mélanger français et anglais, parfois au sein d'un même morceau "parce qu'on a envie de danser sur des refrains imparables, pourquoi pas?" Histoire de "garder cet aspect culture pop", disent-ils. "Affirmatif. Que ça swingue et que ça ait de la gueule," aurait pu ajouter le Grand Serge, autre spécialiste du genre. No comment. L'album terminé, on sent déjà chez les Starliners cette impatience de défendre leur création (leur créature?) sur scène - comme si la crise du disque, celle dont tout le monde cause, avait eu pour effet de remettre les choses à leur place. Jouer live ET faire des disques. Juste parce que c'est en concert qu'un groupe existe vraiment. Que la fraîcheur, l'instinct du songwriter se meut soudainement en énergie pure, dans une déferlante de guitares, de chœurs et d'allégresse partagée. Ce disque d'une élégante légèreté n'en est qu'un avant-goût qu'ils vous invitent à savourer. Un disque esquissé sur les bancs du lycée, au temps de l'innocence, et terminé dans des circonstances parfois plus sombres pour certains membres du groupe, à l'instant où, pour eux comme pour vous, tout peut arriver, tout peut basculer. "Cet album raconte le passage de l'adolescence à l'âge adulte," résume Hugo, en guise de conclusion. Ce qui, d'une certaine façon, est probablement la meilleure définition du rock qu'on puisse trouver, pourvu qu’on y réfléchisse à deux fois. Alain Gouvrion http://www.twitter.com/starliners
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