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Rachida Brakni Tickets, Tour Dates and Concerts
Rachida Brakni Tickets, Tour Dates and Concerts

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About Rachida Brakni

“Je me demande si le désir d’être sur scène avec des musiciens n’était pas plus grand que le désir de faire un disque.” En disant cela, Rachida Brakni explique aussi pourquoi elle a autant pris son temps avant d’enregistrer son premier album. Elle attendait «l’opportunité justifiée et légitime». Elle a mûri son projet, elle a attendu le moment juste. «Je n’ai pas fait un disque pour savoir qu’il est dans les bacs et pour le plaisir de faire une date parisienne». Rachida Brakni s’installe dans la chanson. Il y aura bien une première date parisienne, le 4 avril au Café de la Danse. Mais il y aura une tournée, une vraie tournée, beaucoup de concerts... Choyée par le public et célébrée par la critique comme étant une des plus grandes comédiennes de sa génération, elle va pourtant s’éloigner des scènes de théâtre et des plateaux de cinéma pour se consacrer à la chanson pendant au moins un an et demi. Pour elle, c’est une sorte d’outing : elle inaugure sa première personne du singulier. «Au théâtre ou au cinéma, on vient pour le metteur en scène, pour le texte, pour l’histoire. En concert, c’est vous que l’on vient voir. Je ne me suis jamais considérée comme une artiste, puisque une comédienne est toujours au service des autres». Alors, elle a travaillé dans son coin. Elle voulait des chansons qui lui ressemblent et qui ne soient qu’à elle. Or elle n’écrit pas. Mais Éric Cantona, son compagnon, écrit beaucoup. «Il me propose des histoires, je lui apporte des thèmes, des personnages, des envies. Nous avons peu à peu emmagasiné pas mal de textes. Puis nous avons rencontré Cali après un concert». Tout naturellement, Rachida et Cali chantent ensemble. Il propose de tenter une aventure. «Je lui suis vraiment reconnaissante : il est auteur-compositeur-interprète et il s’est mis à mon service, sans ego». Cali compose sur les textes de Cantona et elle enregistre de premières maquettes piano-voix. Sa voix, elle la connait déjà : «J’ai toujours chanté. On chantait au Studio-Théâtre d’Asnières, on chantait au Conservatoire – des opérettes d’Offenbach, des cabarets, de l’Aznavour, du Barbara…». Elle a découvert la chanson française aux cours de théâtre. Jusque là, elle naviguait entre plusieurs cultures : le chaâbi des mariages et les comédies musicales de Farid El Atrache en famille, le funk et la soul des copains de la cité, Cure, Bérurier Noir et Joy Division dans sa chambre – «c’était un peu improbable, en banlieue, de s’habiller comme Robert Smith en écoutant du Earth, Wind & Fire». Elle reprend des cours de chant quand le travail sur l’album s’accélère, mais en s’interdisant de travailler ses chansons avec son coach. «Je ne voulais pas que la technique s’impose. Ainsi, ce disque, c’est moi». C’est bien elle, en effet. Une voix suprêmement élégante, avec des graves à la sensualité presque hautaine et de subits sourires carnassiers. On pense à Juliette Gréco, bien sûr, mais avec la gouaille de Marianne Faithfull, ou à une Annabel mâtinée de Joni Mitchell. Une femme sublimement femme, un caractère solidement trempé, un cœur aussi intelligent que romanesque… «J’ai la sensation d’une œuvre collective», dit-elle volontiers. Telles qu’elles sont, les chansons ont éclos par le travail avec les musiciens. Cali lui a présenté Johan Dalgaard (réalisateur, clavier et compositeur de L’amour c’est pas du cinéma), Geoffrey Burton (réalisateur et guitariste) Philippe Entressangle (batterie) et Patrick Felices (basse). L’aventure a commencé à Rivesaltes au studio BCBA, avec le concours de l’ingénieur de son Julien Lebart. Les musiciens ont le plus souvent joué live et, au cours de longues séances de recherche en équipe, Rachida a parfois enregistré sa voix en une seule prise. Un travail de groupe avec musiciens, auteur et compositeurs, dont la collégialité n’a jamais bridé ses désirs et ses envies d’interprète. Après ces séances collectives, la réalisation et les arrangements se sont poursuivis à Paris sous la direction de Johan Dalgaard. Pour le mixage, le choix de Mitch Olivier (Alain Bashung, Rita Mitsouko) s’est imposé comme une évidence. Ainsi, on ne peut que céder à la fureur jubilatoire de Tocard, demandé à Éric Cantona après avoir vu Boulevard de la mort, «parce qu’on a toutes envie de faire la peau à un tocard». Et elle célèbre avec une ferveur résolue les figures de la passion amoureuse, de la pure jubilation (Ivre de toi, Je suis amoureuse) jusqu’à des tensions franchement dramatiques (Je danse et je ris, Je t’aime, Pleure pas Manu, Soufre de vie). Dans cette exploration de la carte du Tendre contemporaine, elle évoque au passage toutes les ambiguïtés de sa relation au pays natal de ses parents dans Terre fatale, en français et en arabe. Autre détour : elle a invité un complice naturel, Rodolphe Burger, qui a composé et chanté avec elle 1001 nuits. Maintenant, il lui reste à «casser le quatrième mur. Quand on est sur scène au théâtre, il reste toujours une barrière entre le public et soi. Avec la musique, il y a un échange». Et comment ce sera, Rachida Brakni sur scène ? Elle ne sait pas encore. Elle sait seulement que son respect et son admiration pour Alain Bashung («une perfection dans l’équilibre et le rapport au public, une élégance absolue sur scène») vont jusqu’à lui interdire de reprendre ses chansons. Elle sait qu’elle sera accompagnée par les musiciens de l’album renforcés par Daniel Jamet, guitariste de la Mano Negra, de Mano Solo ou de Gaëtan Roussel. Elle sait aussi qu’elle aime les concerts de Sophie Hunger, elle déteste l’impudeur, elle chante chez elle du Mark Lanegan ou du Fairouz, elle chérit le plaisir collectif de la musique… Ses concerts ressembleront à tout cela à la fois. Comme son album. L’autoportrait d’une artiste qui brise le quatrième mur. Le facebook officiel de Rachida Brakni
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About Rachida Brakni

“Je me demande si le désir d’être sur scène avec des musiciens n’était pas plus grand que le désir de faire un disque.” En disant cela, Rachida Brakni explique aussi pourquoi elle a autant pris son temps avant d’enregistrer son premier album. Elle attendait «l’opportunité justifiée et légitime». Elle a mûri son projet, elle a attendu le moment juste. «Je n’ai pas fait un disque pour savoir qu’il est dans les bacs et pour le plaisir de faire une date parisienne». Rachida Brakni s’installe dans la chanson. Il y aura bien une première date parisienne, le 4 avril au Café de la Danse. Mais il y aura une tournée, une vraie tournée, beaucoup de concerts... Choyée par le public et célébrée par la critique comme étant une des plus grandes comédiennes de sa génération, elle va pourtant s’éloigner des scènes de théâtre et des plateaux de cinéma pour se consacrer à la chanson pendant au moins un an et demi. Pour elle, c’est une sorte d’outing : elle inaugure sa première personne du singulier. «Au théâtre ou au cinéma, on vient pour le metteur en scène, pour le texte, pour l’histoire. En concert, c’est vous que l’on vient voir. Je ne me suis jamais considérée comme une artiste, puisque une comédienne est toujours au service des autres». Alors, elle a travaillé dans son coin. Elle voulait des chansons qui lui ressemblent et qui ne soient qu’à elle. Or elle n’écrit pas. Mais Éric Cantona, son compagnon, écrit beaucoup. «Il me propose des histoires, je lui apporte des thèmes, des personnages, des envies. Nous avons peu à peu emmagasiné pas mal de textes. Puis nous avons rencontré Cali après un concert». Tout naturellement, Rachida et Cali chantent ensemble. Il propose de tenter une aventure. «Je lui suis vraiment reconnaissante : il est auteur-compositeur-interprète et il s’est mis à mon service, sans ego». Cali compose sur les textes de Cantona et elle enregistre de premières maquettes piano-voix. Sa voix, elle la connait déjà : «J’ai toujours chanté. On chantait au Studio-Théâtre d’Asnières, on chantait au Conservatoire – des opérettes d’Offenbach, des cabarets, de l’Aznavour, du Barbara…». Elle a découvert la chanson française aux cours de théâtre. Jusque là, elle naviguait entre plusieurs cultures : le chaâbi des mariages et les comédies musicales de Farid El Atrache en famille, le funk et la soul des copains de la cité, Cure, Bérurier Noir et Joy Division dans sa chambre – «c’était un peu improbable, en banlieue, de s’habiller comme Robert Smith en écoutant du Earth, Wind & Fire». Elle reprend des cours de chant quand le travail sur l’album s’accélère, mais en s’interdisant de travailler ses chansons avec son coach. «Je ne voulais pas que la technique s’impose. Ainsi, ce disque, c’est moi». C’est bien elle, en effet. Une voix suprêmement élégante, avec des graves à la sensualité presque hautaine et de subits sourires carnassiers. On pense à Juliette Gréco, bien sûr, mais avec la gouaille de Marianne Faithfull, ou à une Annabel mâtinée de Joni Mitchell. Une femme sublimement femme, un caractère solidement trempé, un cœur aussi intelligent que romanesque… «J’ai la sensation d’une œuvre collective», dit-elle volontiers. Telles qu’elles sont, les chansons ont éclos par le travail avec les musiciens. Cali lui a présenté Johan Dalgaard (réalisateur, clavier et compositeur de L’amour c’est pas du cinéma), Geoffrey Burton (réalisateur et guitariste) Philippe Entressangle (batterie) et Patrick Felices (basse). L’aventure a commencé à Rivesaltes au studio BCBA, avec le concours de l’ingénieur de son Julien Lebart. Les musiciens ont le plus souvent joué live et, au cours de longues séances de recherche en équipe, Rachida a parfois enregistré sa voix en une seule prise. Un travail de groupe avec musiciens, auteur et compositeurs, dont la collégialité n’a jamais bridé ses désirs et ses envies d’interprète. Après ces séances collectives, la réalisation et les arrangements se sont poursuivis à Paris sous la direction de Johan Dalgaard. Pour le mixage, le choix de Mitch Olivier (Alain Bashung, Rita Mitsouko) s’est imposé comme une évidence. Ainsi, on ne peut que céder à la fureur jubilatoire de Tocard, demandé à Éric Cantona après avoir vu Boulevard de la mort, «parce qu’on a toutes envie de faire la peau à un tocard». Et elle célèbre avec une ferveur résolue les figures de la passion amoureuse, de la pure jubilation (Ivre de toi, Je suis amoureuse) jusqu’à des tensions franchement dramatiques (Je danse et je ris, Je t’aime, Pleure pas Manu, Soufre de vie). Dans cette exploration de la carte du Tendre contemporaine, elle évoque au passage toutes les ambiguïtés de sa relation au pays natal de ses parents dans Terre fatale, en français et en arabe. Autre détour : elle a invité un complice naturel, Rodolphe Burger, qui a composé et chanté avec elle 1001 nuits. Maintenant, il lui reste à «casser le quatrième mur. Quand on est sur scène au théâtre, il reste toujours une barrière entre le public et soi. Avec la musique, il y a un échange». Et comment ce sera, Rachida Brakni sur scène ? Elle ne sait pas encore. Elle sait seulement que son respect et son admiration pour Alain Bashung («une perfection dans l’équilibre et le rapport au public, une élégance absolue sur scène») vont jusqu’à lui interdire de reprendre ses chansons. Elle sait qu’elle sera accompagnée par les musiciens de l’album renforcés par Daniel Jamet, guitariste de la Mano Negra, de Mano Solo ou de Gaëtan Roussel. Elle sait aussi qu’elle aime les concerts de Sophie Hunger, elle déteste l’impudeur, elle chante chez elle du Mark Lanegan ou du Fairouz, elle chérit le plaisir collectif de la musique… Ses concerts ressembleront à tout cela à la fois. Comme son album. 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