Bandsintown
get app
Sign Up
Log In
Sign Up
Log In

Industry
ArtistsEvent Pros
HelpPrivacyTerms
Garou Tickets, Tour Dates and Concerts
Garou Tickets, Tour Dates and Concerts

GarouVerified

35,335 Followers
Never miss another Garou concert. Get alerts about tour announcements, concert tickets, and shows near you with a free Bandsintown account.
Follow
No upcoming shows
Send a request to Garou to play in your city
Request a Show

Bandsintown Merch

Circle Hat
$25.0 USD
Live Collage Sweatshirt
$45.0 USD
Rainbow T-Shirt
$30.0 USD
Circle Beanie
$20.0 USD

Fan Reviews

biljana
April 7th 2023
Mersi Bocu . Phenomenal.Inpisibile Mon Franse non perfect .Deuche .ist ok Dankeson bish Himel ich bin She Glulugluch und beim kommt dises Email Neur .ich will eit Ticket 8 . November I'm Lion . Franse..ich babe proiren und schcrebein E Mail lLeidet ich keine I mdl .Dann kannich sofort bezahlen.Mit Katre Aber Brauce richtige brstehlen Nein Sittz platz nur von DER Bunhne .Ich well tanzen und Singen das gester ich proberre Resewiden Aber Brauce richtige info's . Sie Sind Eine Pfenomale Kinstler Steht ales in Komentare Aber Brauce richtige info's bite und morgen Sofort .Sons keine Tickest fur mich .Haupsahe ist pasen sie bite auf vile Fzlsce Ppersone gebomendn fofotos am Yt Kometare und Instagram das machen Mir 100 Person flsche lrofile geschtelen und Schcrebein Mir und vile zu vile Aber jetz fertig Ales Fotogtafi .und Brauce geld 1000 oder 2000 euro ich ves vi kan I h gekaft tiket Aber grsten Nacht in moment ich bestitigung Tiket Widder Eine .Das meine Hendi gestopt und ales icun suhen Fotogtafi von Mir Numer ich have schohn skenireren und Gemellfen jetz ich macjkeine komentat inPage Seite pause Eine Voche sonst imer jedan Nachmitag jomt 10 Petsonen oder frufrn mich an Video in Instagram..das ist komosch okay jetz ich bih Ganz frho Zum Ticket und Kontakt .Das gipr fals he Fan's Grupe .o Mein Got Aber ist ok ich bekome richtige info's vvim vevo das meine Kometare nimad nich kan zhen .I'd dises Kontakt . Dankeson I'm Voraus biljanazivkovic974@gmail.com ..mieine Name ist such Biljana Zivkovic aus Sefbein ich bin non falcse Fan's.Hewi metal &Rockenor Ich ear I'm NICA in January Aber leiddar das keine Tickest keine info's jetzet ich mochte nich Verpasn einmal horen Leif Konzert . Mersi Bocu Phenomenal Inpsoble und . Vile grouse Nacht Seine Famile und Ganzen Times und Grupe .. Enshuldiging bite Zum meine Stornung alles libe und Bestest wunche vom Mir .💥💯💯💯💯🌟⭐⭐🌟✨💥
Paris, France@
Le Grand Rex
Manon
November 11th 2015
Magnifique concert!!! Merci les boys 💙💚❤️💛💜
Quebec, Canada@
Grand Théâtre de Québec

About Garou

(ENGLISH VERSION FOLLOWS)

Premiers pas

Garou voit le jour à Sherbrooke dans les Cantons-de-l’Est, au Québec, le 26 juin 1972, huit ans après la naissance de sa sœur Maryse. Dès son plus jeune âge, il est bercé par la musique. En effet, au sein du noyau familial, toutes les occasions sont prétextes à la réunion et à la chanson. Garou développe ainsi une oreille musicale et un sens du rythme peu communs. L’aisance dont il fait preuve laisse croire à un don, à tout le moins à un talent inné.

Conscients de son potentiel, ses parents lui offrent une guitare… à l’âge de trois ans ! Son père, qui joue de cet instrument dans ses temps libres, lui enseigne quelques accords. Puis, l’enfant, de façon naturelle, se débrouille seul. Avoir la musique dans le sang… Deux ans plus tard il découvre le piano et, peu de temps après, il s’initie à l’orgue. Son amour de la musique ne le quittera plus, même s’il n’a jamais éprouvé l’ambition de faire carrière dans la chanson.

Son rêve d’enfance ? Archéologue. Pour découvrir des choses. Et pour partager avec les autres ses « trouvailles.» Il ne se doutait pas encore que la musique recelait à ce point d’inestimables trésors et qu’elle n’aurait de cesse de les lui dévoiler, parcimonieusement, encore et toujours. Ni qu’avec elle, les mots générosité et partage allaient prendre tout leur sens. « Le but en étant artiste, c’est de toujours renouveler l’enfance et d’amener cette espèce d’émerveillement à la vie pour donner goût aux gens de vivre. C’est pour cette raison que je chante. »

Parcours d’un éternel rebelle

Au début de l’adolescence le jeune Garou fait office d’élève modèle dans les classes du Séminaire de Sherbrooke, l’école privée qu’il fréquente. Vers 14 ans, par contre, tout bascule. Il a peine à se faire dicter ce qu’il doit faire et surtout, ce qu’il doit ou ne doit pas apprendre. Les notes du premier de classe chutent vertigineusement. Ses parents, au même titre que ses professeurs, cherchent à comprendre. Garou venait d’embrasser le refus de l’autorité, de la discipline, de la conduite à suivre pour « faire comme les autres. »

Le professeur d’harmonie, exacerbé par les bouffonneries de son jeune élève à qui il tente tant bien que mal d’enseigner la trompette, le met à la porte de son cours. Qu’à cela ne tienne la musique, elle, le rattrape au tournant. Nous sommes en 1987, dix ans avant que le rôle de Quasimodo lui soit offert sur un plateau d’argent… Des confrères de classe fondent un groupe, The Windows and Doors, et recherchent un guitariste afin de compléter la formation. Ils font alors appel à Garou, qui monte ainsi sur scène pour la toute première fois de sa vie, dans la salle de spectacles des murs de l’établissement scolaire. Le groupe interprète essentiellement des pièces des Beatles. Garou, dont la voix n’a pas encore complètement muée, emprunte quant à lui celle de Paul McCartney ! Avec le recul, il est amusant de noter que ses camarades ne l’avaient nullement engagé à titre de chanteur, mais bien en tant que guitariste. Quoi qu’il en soit, cette première expérience scénique allait beaucoup lui apporter. « Le groupe remplissait la salle à pleine capacité à chaque représentation. 300 jeunes venaient nous entendre ! Et on faisait tout nous-mêmes. On imprimait les billets, les affiches, tout ! Le “feeling” de la scène, c’est là que je l’ai attrapé. »

À la suite de son cours secondaire, Garou s’inscrit dans la fanfare des Forces armées canadiennes. Lui qui a toujours aimé les cuivres, c’est armé de sa trompette qu’il s’y enrôle. Ses supérieurs ont peine à suivre cet éternel indiscipliné qui s’imagine davantage comme troubadour chantant l’amour aux Croisades que comme cadet aux bottes impeccablement cirées répondant aux ordres d’un quelconque caporal. Alors qu’il est en poste dans la citadelle de Québec (été 1991), il s’envole parfois la nuit au volant d’un véhicule de l’armée « emprunté », direction Montréal, pour…aller boire un café ! Garou, en éternel exil, dans la jungle des villes… Au début de l’été 1992, alors qu’il est sensé y demeurer pour la durée de la saison, il appelle un ami de Sherbrooke afin qu’il vienne le « sortir de là. » Le philanthrope qui sommeille en lui ne se sent plus d’aucune utilité au sein de l’armée. « Cet été-là, il n’y avait presque plus de discipline, tout le monde était heureux. Avant, quand ça bardait, je prenais plaisir à remonter le moral des troupes, si je peux dire. Mais là, je n’avais plus aucune âme à sauver ! (rires) J’ai donc quitté. »

Itinéraire d’un éternel passionné

1993. Garou multiplie les petits boulots, passant entre autres de déménageur à cueilleur de vignes… Il occupe même le poste de vendeur de vêtements dans une boutique à la mode. Il passe la plupart de ses nuits dans les discothèques, roupille un peu et retourne bosser après le lever du soleil. Au sortir des bars de Sherbrooke, à trois heures du matin, il n’est pas rare qu’il entonne, guitare au cou, les classiques du répertoire québécois. Avec le trottoir pour scène, les noctambules des différents débits de boisson de la rue principale s’agglutinent autour de lui, tapent des mains et des pieds, dansent et s’amusent allègrement. Ces petites sessions improvisées se terminent inéluctablement par l’arrivée des policiers qui n’ont d’autre choix que de disperser la foule, sourire aux lèvres. Son plaisir est contagieux. « Je faisais des folies, bien sûr, mais des folies qui faisaient sourire. »

Pour le plaisir il chante même dans le métro de Montréal, ajustant continuellement son répertoire en fonction des gens qui passent devant lui : Sex Pistols pour le jeune rebelle, Aznavour pour le couple s’échangeant des regards amoureux, comptine improvisée pour l’enfant blotti dans les bras de sa mère… La musique, que pour le bien-être des autres. Sans plus. Sans but précis.

En mars de la même année, une amie invite Garou à assister au spectacle de Louis Alary, un chansonnier dont elle venait de faire la connaissance. Entre deux interprétations, elle demande au chanteur s’il veut bien laisser le micro à Garou l’espace d’une chanson. Le patron du bar est à ce point enchanté par sa prestation qu’il l’embauche sur-le-champ! Sans répertoire véritable mais débordant d’enthousiasme à l’idée de communiquer ses émotions musicales, Garou présente un premier spectacle solo, guitare en bandouilère, voix déglinguée et charme de l’insouciance en poche. « Je suis allé acheter l’équipement sono en vue de ma première soirée. Je ne savais même pas comment ça fonctionnait! En plus, j’ai dû apprendre plusieurs chansons, mon répertoire étant alors très limité. Je ne disposais que de trois jours pour approfondir tout ça ! C’est de cette façon que j’ai commencé mes classes sur les durs bancs d’école de la vie de bars. »

Très vite, le nom de Garou circule dans le circuit des bars des Cantons-de-l’Est, où on réclame ses talents de chanteur et d’animateur. Après quelques mois de ce rythme passablement épuisant à trimballer son équipement de bar en bar il fait ses débuts au Liquor Store de Sherbrooke, qui présente alors les derniers spectacles à la mode de la région. C’est un ami qui a insisté auprès du propriétaire, Francis Delage, afin qu’il consente à ce qu’un illustre inconnu foule les planches de son établissement. Étant donné qu’on ne se bousculait pas aux portes du Liquor Store les dimanches, Delage décide de donner sa chance au jeune chanteur en lui proposant d’animer « Les dimanches à Garou. » Ces soirées connaissent un succès immédiat. Garou devait par la suite faire les belles veillées du Liquor Store pendant quatre années. « L’échange avec le public, les rudiments de la scène, la folie contagieuse, c’est au Liquor Store que j’ai appris tout ça. »

À l’été 1995 il fonde donc le groupe The Untouchables, composé entre autres d’un trompettiste, d’un saxophoniste et d’un tromboniste. Partout où ils se produisent, la foule est littéralement en pâmoison. Garou souhaitait faire rêver ceux qui l’écouteraient chanter. Gagné. Haut la main.

Garou, en fidèle autodidacte et amant de sa liberté a longtemps refusé les offres, pourtant alléchantes, qu’on lui proposait. « La vraie musique, elle vient du fond du cœur, du vécu qu’on a, du vécu que l’on se trace. Pas qu’on se fait tracer. À l’époque, Sony m’avait d’ailleurs approché pour un contrat de disque. J’ai préféré attendre parce que je ne me sentais pas prêt. »
Garou chante avec son cœur, s’époumone sur des musiques qui le pénètrent entièrement à défaut de quoi la scène, à ses yeux, ne mérite pas qu’on se l’approprie. « Avec The Untouchables, jamais on n’a fait les chansons dans le même ordre. J’étais devenu redoutable aux yeux de mes musiciens, qui ne savaient jamais à quoi s’en tenir. Et viva l’improvisation ! »

Ce sont ces mêmes musiciens, ceux de la première heure, qui l’accompagneront lors de la tournée prévue à la suite du lancement de l’album Seul, tant en Europe qu’au Québec. C’est d’ailleurs lors d’une des prestations du groupe, à l’été 1997, que Luc Plamondon allait découvrir celui qu’il recherchait pour pénétrer toute la complexité du personnage de Quasimodo, dans le drame musical Notre-Dame de Paris. « Luc, c’est un véritable visionnaire. Je n’arrive toujours pas à comprendre qu’il ait vu à travers moi la détresse d’un Quasimodo, alors que je chantais la joie de vivre la plus totale. Ça me dépasse. »

Garou, acteur

« Quand je suis allé passer l’audition, je ne savais pas que c’était pour le rôle du bossu. Au piano, Richard (Cocciante) a entamé le premier couplet de "Belle", puis j’ai continué. Il a arrêté de jouer et a regardé Luc (Plamondon). Ils venaient tous les deux de se faire confirmer qu’ils détenaient leur Quasimodo. Ils m’ont ensuite demandé de chanter "Dieu que le monde est injuste". Je l’ai ressentie comme jamais je n’avais ressenti une chanson auparavant. Le lendemain matin, ils m’ont dit : "Quasimodo, c’est toi !” »

L’épreuve de l’audition derrière lui, Garou prend peu à peu conscience de l’incroyable opportunité qui s’offre à lui. Cependant, à la lecture du roman de Victor Hugo, l’angoisse le gagne. S’égosiller face à des centaines de spectateurs ne l’inquiète pas le moins du monde, sachant que le plaisir qu’il éprouvera alors sera certes contagieux. L’idée d’avoir à jouer un personnage, par contre, le turlupine au point où il envisage de tout laisser tomber. Il ne savait pas que la graine d’acteur germait déjà en lui depuis longtemps. Son côté instinctif allait faire tout le travail. « Un jour, j’ai engueulé Gilles Maheu, le metteur en scène. Il me laissait me débrouiller seul la plupart du temps alors que j’avais besoin qu’on me guide davantage. Il m’a simplement dit, en souriant : "Continue comme tu le faisais, c’est exactement ça qu’il faut.” »

Des mois durant à Paris, Montréal, Lyon, Bruxelles ou encore Londres, dans la version anglaise de Notre-Dame de Paris, Garou pénétrera son personnage de façon magistrale. Et dire qu’à prime abord, il ne s’imaginait nullement acteur… Il a pourtant su merveilleusement témoigner de la détresse de Quasimodo non seulement par sa voix, mais également par la richesse de ses émotions, transcendées dans celles du bossu. « Chaque soir j’entrais dans la peau de Quasimodo, du mal-aimé, du rejeté. Paradoxalement, j’en sortais pour vivre l’amour du public à mon égard. C’était très déstabilisant. »

Il remporte par la suite le trophée Félix Révélation de l’année 1999 au Québec, un prix aux World Music Awards pour la chanson “Belle“ de même qu’un trophée Victoire pour la même chanson. “Belle“ fut par ailleurs votée meilleure chanson des 50 dernières années par le public français.

Les coups de dés du destin

Face au succès fracassant obtenu par Notre-Dame de Paris en France, les offres se multiplient: projets de disques, de films… Garou, quant à lui, ne veut rien brusquer. Le joueur qui sommeille en lui se réveille une fois de plus et l’incite à attendre la proposition qui cadrera parfaitement avec sa propre vision de ce que doit être un disque à son image. D’ailleurs, étiquette ou pas, Garou reçoit d’énormes doses d’affection de la part du public français. Malgré le succès instantané, il endosse avec une troublante aisance et une belle simplicité son nouveau rôle de coqueluche. « La France m’a donné tellement d’amour ! Je lui suis redevable pour longtemps… »

En 1998, Garou accepte de figurer sur l’album ‘Ensemble contre le sida.’ Il y interprète “L’amour existe encore” (composée par Plamondon et Cocciante pour Céline Dion), en duo avec Hélène Ségara. On le retrouve aussi sur deux disques des Enfoirés (prestations enregistrées live sur le plateau de télé), de même que sur celui intitulé ‘2000 et un enfants.’ Le classique de Jacques Brel, “Un enfant,” nous est servi à la sauce « swing » sur cette dernière création, grâce à la complicité de son groupe The Untouchables.

« Je n’ai jamais demandé ce qui m’arrive, jamais eu soif de popularité », raconte-t-il. En 1999, sur un plateau de télé français, le destin se charge de mettre sur son chemin une personnalité qui allait lui faire vivre une autre belle aventure. Ce jour-là, Garou fait la connaissance du gérant de la chanteuse numéro un au monde. « Ma première rencontre avec René Angélil a duré 20 secondes. Il est venu me voir, m’a serré la main. Un courant magique est passé dans cette poignée de main. C’est d’ailleurs ce que je me suis empressé de dire à mes parents, qui sont mes plus fidèles amis et mes plus grands confidents. Plus tard, lorsque nous nous sommes revus lui et moi, il m’a dit que ce n’étaient ni ma voix ni ma présence sur scène qu’il avait surtout appréciées chez moi, mais bien la poignée de main que nous avions alors échangée. Quand il m’a raconté ça je me suis dit que j’aurais confiance en lui et en son équipe pour le restant de mes jours. » Il ne le savait pas encore, mais cette poignée de main allait changer le cours de son existence.

Montréal, décembre 1999. Garou, de même que Bryan Adams et les autres chanteurs québécois de la troupe de Notre-Dame sont conviés, à titre d’invités spéciaux, à se produire aux côtés de Céline Dion le soir de son méga-spectacle au cours duquel s’effectuera le passage au nouveau millénaire. Il s’agit aussi du dernier concert que la chanteuse présentera avant au moins deux ans, elle qui tient à prendre cette pause bien méritée. Un soir, après les répétitions, Céline et René demandent à Garou de bien vouloir dîner avec eux. « Céline m’expliquait qu’elle avait la chance de travailler avec la meilleure équipe sur la planète et que, comme elle prenait une pause de deux ans, tout le monde voulait travailler avec cette équipe, la plus convoitée qui soit. Au moment où j’allais avaler une bouchée, elle me regarde et me dit : “Nous, on a pensé que ce devrait être toi…” J’étais complètement estomaqué. Que l’artiste numéro un dans le monde te demande de t’associer avec son équipe, c’est une chose impensable. Mais demandé avec toute la générosité de Céline, et avec politesse… là, cétait trop. J’ai jamais pensé qu’un truc pareil pouvait m’arriver. »

Seul : Portrait d’un album

« Mon album c’est un deuxième conte de fées, c’est un sapin énorme, bondé de cadeaux ! » Des cadeaux offerts par Bryan Adams, Richard Cocciante, Didier Barbelivien, Aldo Nova et Luc Plamondon, pour ne nommer que ceux-là, que Garou avait soif d’étrenner en spectacle. « J’ai tellement hâte de chanter mes chansons sur scène parce que j’ai la certitude qu’elles vont procurer du bonheur aux gens. Et si je chante, c’est pour que les gens se réunissent. » Donner, pour rendre heureux.

Même si Garou a eu la chance de collaborer avec une des équipes les plus professionnelles au monde, il n’a rien concédé. Il souhaitait un album rassemblant différents compositeurs, réalisateurs, paroliers et autres magiciens de la création. Bref, un disque qui peut sembler des plus composites à prime abord mais surprenant de par l’homogénéité se dégageant de l’ensemble. « Même si je tenais à un album aux couleurs différentes, j’ai eu peur quand j’ai su qu’on tenait à impliquer des gens aussi disparates, par exemple, que David Foster, Bryan Adams et Didier Barbelivien. Mais au bout du compte, ce mélange-là devient homogène parce que toutes les personnes travaillant sur l’album me ressemblent, je ressemble à ces personnes-là et ça, c’est complètement moi au bout du compte… »
Ceux qui connaissent bien Garou savent ce dont il est capable en matière de composition de paroles et de musique. Lui qui joue de la guitare, de l’harmonica, de la trompette, du piano et de l’orgue aurait très bien pu tirer son épingle du jeu avec ses propres compositions. Il préfère cependant, pour l’instant du moins, laisser soin aux autres de le définir à travers eux. « Présentement, je souhaite surtout voyager dans l’imaginaire des autres, les laisser me recréer plutôt que de parler de mon passé. Chanter leurs chansons c’est un peu chanter l’avenir parce que découvrir l’univers de quelqu’un d’autre, c’est continuer d’avancer. »

Petites perles d’ailleurs que ces 14 chansons que l’on retrouve sur ‘Seul’ (Luc Plamondon/Romano Musumarra), titre de l’album et premier extrait qui brisa la glace de la carrière solo du chanteur. De concert avec Vito Luprano, Garou est parvenu au résultat final en triant parmi des dizaines de véritables bijoux. Sous la supervision de Humberto Gaticca, ingénieur et maître d’œuvre de cet album, des réalisateurs chevronnés ont mis la main à la pâte afin qu’une sonorité unique transpire de chacune des musiques.

Quant aux paroles, la moitié lui sont offertes par Luc Plamondon, son « père spirituel ». « Luc, pour moi, c’est la personne-clé de ma carrière. Si j’existe aujourd’hui en tant que chanteur et en tant qu’entité artistique, c’est grâce à Luc Plamondon. » Avec l’auteur, Garou a développé une complicité plus qu’évidente. « Luc m’arrive parfois avec des textes racontant des trucs dont je ne lui ai même pas encore parlés et qui sont totalement moi, je me vois sur sa feuille, il m’a dessiné dessus. »

Sur ‘Seul,’ certaines chansons sont plus ou moins engagées, dont “La moitié du ciel,” écrite par Élisabeth Anaïs sur une musique de Richard Cocciante. Elle dénonce la condition des femmes à travers le monde. Garou gardera sa vie durant le souvenir de son amie Isabelle, qui a trouvé la mort en 1996, violée et assassinée par trois hommes. « La femme, pour moi, c’est une image de pureté. Cette chanson me donne envie de crier au monde entier que je veux protéger ce qu’il y a de plus précieux, soit la femme. »

Le texte de la chanson “Criminel“ (Luc Plamondon/Franck Langolff) laisse sous-entendre un amour interdit, un désir malsain. « Ça n’a rien à voir avec mon vécu. En fait, “Criminel” propose la thèse et l’antithèse, le questionnement. La réponse est à l’intérieur de chaque personne. Un peu comme Socrate faisait en posant des questions aux gens, sans leur révéler la réponse. Il leur demandait de les résoudre par rapport à leur propre univers et leur propre vécu. Faut être conscient de ce qui est mal pour comprendre le bien. “Criminel” propose un questionnement. À chacun d’y répondre. »

Mais pour Garou, ce qui importe avant tout, c’est de répandre le bonheur. Un point c’est tout. « Je n’ai pas de chansons réellement engagées, à la "protest song". Je suis engagé dans le bonheur, dans l’amour, dans le goût de vivre et dans l’authenticité.»

« Cet album, j’y crois au maximum parce que je suis certain qu’on a fait les choses bien et qu’on a été authentiques. Je n’ai absolument peur de rien là-dedans. »

Aujourd’hui, toute l’équipe qui a travaillé à la conception de Seul est du même avis. Un album imaginé, façonné, réalisé, joué, produit et chanté avec passion. Au rythme des battements du cœur de ses artisans. À écouter avec cœur…

Garou et la scène

Garou est un authentique, de la race des passionnés, heureux comme un poisson dans l’eau lorsqu’il habite la scène et abandonne aux spectateurs la profondeur de son âme. Après le lancement de ‘Seul,’ il n’avait qu’une envie : remonter sur scène et livrer avec ses tripes ses propres chansons. Pour la communion des émotions, seul avec le public. Garou a passé 2001 et 2002 sur les planches du Québec et d’Europe, à la satisfaction de foules grandissantes. De ces tournées furent issus 'Seul... avec vous' et 'Live a Bercy,' testaments de l'énergie qu'il dégage en spectacle.

'Seul…avec vous' enregistré pendant la tournée européenne de 2001 et paru en novembre de la même année, inclut des reprises de classiques tel que “You Can Leave Your Hat On” et “La Bohème” d’Aznavour ainsi que les chansons les plus populaires de ‘Seul’ et ‘Notre Dame de Paris.’ Une chanson inédite se retrouve également sur l’album : une version studio du succès de Starmania, ‘Le monde est Stone.’

'Live à Bercy,' un spectacle en format DVD et VHS paru à l’été 2002, a permis aux fans de se joindre à Garou pour son extraordinaire concert à Bercy. Le DVD comprend également des images des coulisses, une galerie photo multimédia et les cinq premiers vidéos de Garou.

Reviens : prélude à une nouvelle aventure

« Jusqu’à maintenant ma carrière s’est déroulée par périodes de trois ans. J’ai d’abord vécu trois années d’incubation "quasimodesque", suivi d’une période d’adaptation de trois ans à ma carrière solo ! (rires). Et cet automne, avec mon nouvel album, qui sait si je ne me lance pas à nouveau dans une aventure qui durera trois ans ? »

Trois longues années se sont effectivement écoulées depuis l’apparition sur le marché de l’album 'Seul' (qui aura trouvé preneur auprès de quelque 2,5 millions de fans), période au cours de laquelle le chanteur n’a guère eu le temps de chômer. C’est en pensant à son public francophone qui lui avait tant donné lors de ses précédentes tournées que Garou a finalement décidé, l’été dernier, que son deuxième album serait également écrit et chanté dans la langue de Molière.

Loyal et authentique, il a alors fait appel à plusieurs collaborateurs de la première heure dont Luc Plamondon et Romano Musumarra, tandem qui lui avait déjà donné "Seul" et "Gitan". Ce duo de choc récidive cette fois avec "Quand passe la passion" et "Au cœur de la terre", deux pièces qui semblent destinées elles aussi à connaître semblable succès.
Luc Plamondon signe également les paroles (avec Aldo Nova) de la fort belle "Pour l’amour d’une femme", en collaboration avec les compositeurs Ago Jeremy et Michael De Paul.

Didier Barbelivien ("L’adieu") est également de retour avec une chanson aux paroles pour le moins percutantes et ayant pour titre "Hemingway", tandis que Jacques Veneruso, l’auteur de l’inoubliable "Sous le vent" (Garou/Céline Dion), propose pour sa part trois titres dont "Reviens (où te caches-tu)", qui donne aussi son nom à l’album. L’illustre auteur-compositeur est à nouveau à la hauteur de sa réputation, ce premier extrait s’étant rapidement hissé au sommet des palmarès de plusieurs pays de la francophonie. La tonique "Passe ta route" donne par ailleurs un solide coup d’envoi à l’album avec son rock fougueux et tout en rythmes. Beau cadeau également que la superbe "Prière indienne", pièce d’une troublante intensité.

Érick Benzi, qui a réalisé pas moins de 11 des 16 pièces de l’album, est également l’auteur de "Pendant que mes cheveux poussent" et de "Le sucre et le sel". Les paroles et le sujet de cette chanson ont été inspirés par Garou…

De nouveaux collaborateurs viennent s’ajouter à cette liste dont nul autre que Jean-Jacques Goldman, avec qui Garou a développé une solide amitié depuis 1999, année au cours de laquelle il a commencé à participer aux tournées des Restos du Cœur. Tous deux espéraient d’ailleurs, depuis ce temps, avoir l’occasion de collaborer ensemble à un projet musical. C’est aujourd’hui chose faite avec les pièces "Tout cet amour là" et "Les filles", sur laquelle Garou chante, seul avec sa guitare et sur un ton léger : « Les étudier, les cerner/C’est mon credo, ma mission ».

Gérald De Palmas lui a pour sa part concocté une chanson toute spéciale, intitulée "Et si on dormait". Il faut dire que Garou avait depuis longtemps exprimé à De Palmas son désir qu’il lui écrive une chanson, soit à l’occasion de leur toute première rencontre il y a quelques années ! Devenus bons amis, De Palmas est même allé rejoindre Garou à Bercy, en mars 2002, pour chanter avec lui la pièce "Sur la route" que ce dernier affectionne particulièrement.

Le réputé guitariste français Gildas Arzel a quant à lui fait cadeau à Garou de deux titres trempés dans le rock et le blues américain, soit "Ton premier regard" et "Une dernière fois encore", pièce qui clôture l’album. On peut par ailleurs entendre, sur cette dernière, le maître de la guitare jouer de son instrument.

Du côté des collaborateurs québécois (outre Plamondon) on retrouve les noms de la parolière Sophie Nault et du guitariste Claude Pineault, à qui l’on doit la magnifique chanson intitulée "L’aveu". Cette dernière comptait parmi le lot de dizaines de chansons que le chanteur reçoit à toutes les semaines et qu’il prend le temps de bien écouter, que leurs auteurs soient connus ou non, qu’ils soient des amis ou pas. C’est ainsi qu’il a immédiatement été séduit par "L’aveu", au point où elle est parvenue à se frayer un chemin jusqu’à l’album avant même que Garou ne rencontre ses auteurs !

La pièce "Ne parlez plus d’elle" a quant à elle été écrite et composée par un trio ayant maintes fois eu l’occasion de faire ses preuves dans le passé. C’est ainsi que l’on retrouve les noms d’Éric Lapointe, un vieux pote à Garou considéré comme le plus grand rocker du Québec, Roger Tabra, un parolier dont la réputation n’est plus à faire, de même que Stéphane Dufour, l’un des plus illustres guitaristes de la province, réunis tous trois pour offrir à Garou ce petit bijou de chanson qu’est "Ne parlez plus d’elle".

Mentionnons enfin que Garou a veillé à s’impliquer dans toutes les étapes du processus menant au produit final, du choix des chansons au mixage, en passant par le mastering et la direction artistique. En résulte un album contenant plusieurs styles qui lui sont propres, un album de facture plus rock et plus rythmé, un album qui lui ressemble. Un album à son image, éclaté et sincère.

Garou se paie du bon temps

« Je suis excessif dans le travail, comme je suis un excessif dans la vie. » Les rares apparitions de Garou dans les médias au long de l’année 2005 ne reflètent pas pour autant son agenda chargé. Il entre dans un premier temps en studio afin d’enregistrer le duo Tu es comme ça, en compagnie de la jeune Marilou, qui avait déjà auparavant assuré sa première partie à la fin de la tournée Reviens. Le single atteindra le top 10 dès sa sortie.

La tournée de Reviens s’étant étirée sur une période de dix mois, Garou passe la majorité de son temps au Québec l’année suivante. Absent depuis longtemps, ses amis le sollicitent de toutes parts à son retour et Garou se paie la traite avec eux. Il participe notamment au Festival Juste pour rire en juillet, rejoignant sur scène Franck Dubosc pour un numéro à la Rat Pack en hommage à Frank Sinatra, une de ses idoles. Garou, touché par le malheur vécu par les victimes de l’ouragan Katrina aux États-Unis, accepte l’invitation de Francis Cabrel et participe au Concert Louisiane en décembre, un événement bénéfice pour leur venir en aide. Toujours habité par sa générosité sans bornes, le chanteur partage le temps des fêtes entre sa famille et le public en sillonnant le Québec avec la désormais traditionnelle Tournée des Fêtes de son ami rocker Éric Lapointe. Finalement, une poignée de chanceux ont eu la chance d’assister à des prestations livrées dans la proximité et l’exiguïté des bars tels le Bourbon Street et le Medley à Montréal. Garou s’étant offert le plaisir nostalgique d’un bref retour aux sources foulant des pieds les planches de scène sur lesquels il a développé son art de nombreuses années durant. Garou a donc pris son temps! D’abord pour se permettre de faire le point, mais également pour laisser jaillir l’inspiration nécessaire pour un nouvel album…

Garou prend le temps

« Un album éponyme qui est ce que je suis à part entière. » À l’automne 2005, Garou entame le processus de travail d’un nouvel album. Il reçoit alors, de tous horizons, plus de 150 chansons parmi lesquelles il doit choisir. À l’inverse de Reviens, qui fut réalisé dans le plaisir et l’excitation de l’urgence, cette fois -ci l’artiste décide de prendre son temps. Le temps de réfléchir à des concepts, le temps de renouer avec les amis fidèles ainsi que le temps d’apprendre à connaître de nouveaux collaborateurs.

« J’espère toujours trouver des auteurs, des compositeurs que je ne connais pas, qui vont m’impressionner.

Je choisis une chanson, pas des collaborateurs. Et ça fait très drôle à dire parce que sur la plupart des albums je travaille avec des grosses pointures mais simplement parce que ce sont des gens que je connais donc c’est plus naturel. »

« Luc est mon prof du métier, mon père spirituel ». Ce respect que Garou porte à Luc Plamondon assure donc une place de choix à l’auteur parmi ces connaissances avec lesquelles Garou trouve naturel de travailler. Le mentor, dont la présence datant de Notre-Dame de Paris lui confère le titre de doyen des collaborateurs Garouesque, a fait jaillir de sa plume légendaire Trahison, sur une musique d’un autre collaborateur de longue date : Aldo Nova, une chanson évoquant le douloureux sentiment universel que provoque la perte de confiance. Jacques Vénéruso, qui nous avait donné l’entraînante Passe ta route, revient en force avec un autre extrait rythmé intitulé Le temps nous aime, toute première chanson à avoir été sélectionnée pour l’album et ce avant même que Reviens n’atteigne les présentoirs des disquaires! Pour « exorciser la peine que j’ai de ne pas être avec ma fille », en plus d’être une des rares confidences portant sur sa vie privée, a servi d’inspiration à Vénéruso, un ami digne de confiance et connaissant bien Garou, de composer Quand je manque de toi, une ballade qui nous fait visiter le jardin secret du chanteur. Jacques Vénéruso signe aussi la musique de Viens me chercher, sur un texte de Jean-Jacques Goldman. Fait amusant, il s’agit ici de la toute première collaboration entre les deux hommes, pourtant amis depuis toujours.

« Lors de mon audition pour le rôle de Quasimodo dans Notre-Dame de Paris, la première chanson que j'ai apprise était Dieu que le monde est injuste. Depuis ce temps, revenir au thème de l’injustice était une idée qui m’intéressait particulièrement ». C’est Pascal Obispo qui lui fournit cette occasion avec L’injustice, une chanson dénonçant les nombreuses situations dues tant à la malchance qu’à la loi de Murphy. Les deux chanteurs se connaissaient depuis des années, notamment grâce aux Enfoirés, mais n’avaient jamais eu le plaisir de collaborer. Qu’à cela ne tienne, on doit aussi à Pascal Obispo Même par amour, fruit d’une collaboration avec Patrice Guirao, de même que Plus fort que moi, de Frederic Doll et David Gategno, deux membres de l’équipe de Pascal. Ces deux chansons à tendance rock semblent taillées sur mesure pour la scène.

« On ne change pas une équipe qui gagne par contre on agrandit la famille. » L’album de Garou nous introduit en plus à Tino Izzo, un compositeur québécois avec qui il voulait collaborer depuis déjà quelque temps, et qui met en musique Je suis le même sur des paroles de Diane Cadieux. En terminant, mentionnons la présence de Sandrine Roy et Sylvain Michel, un efficace tandem franco-québécois auquel on doit Que le temps, une ballade pesante au texte déchirant.

Sans être un album concept, le nouvel opus de Garou a pris forme avec comme trame de fond une réflexion sur le temps. Lorsqu’il s’arrête un instant afin de se mettre en marge du tourbillon effréné qu’est la vie au XXIè siècle, le temps offre alors à Garou l’occasion de revenir en arrière, de réfléchir à ce qu’il est, ce qu’il était et à ce qu’il fait. C’est cette introspection d’un être authentique et sincère qui donne naissance à l’album dont le titre est inspiré simplement par ce qui s’y trouve : Garou.

Garou avant le temps

« Quand je lance un album, il s’agit en fait d’un billet d’invitation pour le spectacle. » La décision de produire un nouveau disque, ayant émanée de l’ennui ressenti par Garou de ne pas être en tournée, fait que la conceptualisation du prochain spectacle va déjà bon train. Cette tournée, qui démarrera au Québec en juillet 2006 avec des prestations extérieures dans de nombreux festivals partout dans la province, traversera l’Atlantique en novembre afin de parcourir l’Europe.

« Je suis excité mais tellement excité, parce que j’ai hâte de le faire, parce qu’on a vraiment un truc hallucinant. » Garou désire que son spectacle soit à la fois intime et grandiose. Chose sûre, l’idée maîtresse est celle du temps, duquel on s’inspirera pour créer de purs moments de bonheur, d’émotions et de surprises…en temps réel. À vos chronos, le compte à rebours est commencé!

Piece Of My Soul

Après avoir vendu plus de 5 millions d’albums, près de 700 000 DVD et avoir été vu par plus d’un million de fans en spectacle partout dans le monde, Garou lance enfin son premier album en anglais. Piece Of My Soul a été enregistré au Canada, en Suède et aux États-Unis. C’est un voyage fictif dans une journée du quotidien – du réveil au coucher avec toutes les émotions, les rencontres, les aventures, les défis et les difficultés. La majorité des 13 titres qu’il contient a été réalisée par le suédois Peer Astrom, l’un des plus réputés producteurs de la pop-rock actuelle bien connu pour son travail avec Madonna, Céline Dion et Jennifer Lopez. On y retrouve notamment la chanson Stand Up, composée par Rob Thomas leader de Matchbox 20, Take A Piece Of My Soul d’Aldo Nova, un collaborateur présent depuis le tout début, ainsi qu’un texte signé par Garou lui-même pour la chanson All The Way qui traite de poker et d’amour, deux des passions de Garou. Puisant sur divers continents auprès des plus grands auteurs-compositeurs actuels, Garou a déniché d’autres titres de fort calibre tels Accidental et Burning, deux chansons taillées sur mesure pour la voix unique de Garou. Le titre Nothing Else Matters relate le drame très touchant vécu par Petra Nemcova, top modèle de renommée mondiale, lorsqu’un tsunami dévastateur a ravagé les côtes de l’Asie en 2004, entraînant le décès de son conjoint. Garou a également fait appel au britannique Don Mescall pour trois pièces dont Heaven’s Table, premier titre enregistré pour le nouveau CD et que Garou performe en spectacle depuis quelques années, What’s The Time In NYC et Beautiful Regret.
La pièce Coming Home fut soumise par Peer et Aldo Nova quelques jours après que ceux-ci assistèrent à un spectacle de Garou à l’Olympia de Paris. La britannique de renommée Judy Tzuke coécrit You And I et Guy Chambers mieux connu pour son travail avec Robbie Williams propose The First Day Of My Life. L’équipe réputée des réalisateurs suédois Kristian Lundin et Andreas Carlsson est quant à elle responsable de Back For More.
Pour Garou, Piece Of My Soul signifie un nouveau départ, même si la langue anglaise est présente dans son tour de chant depuis ses tout débuts dans les bars. Cette idée de recommencement le stimule énormément. Le gambler en lui fait le pari de retourner dans les petites salles pour un nouveau début de carrière. Piece Of My Soul est le fruit de plusieurs années de travail intense et c’est avec beaucoup de fierté que Garou vous propose une partie de son âme.

Garou around the world

Partir en tournée est toujours un plaisir immense pour Garou. Ce fut encore une fois le cas pour les spectacles accompagnant la sortie de l’album Piece of my soul. Garou s’est donc régalé en présentant son opus anglophone à ses fans avec un spectacle à saveur beaucoup plus rock que ses précédents, accompagné de quatre musiciens. Le chanteur s’est même accordé le plaisir de jouer dans de plus petites salles sur de nouveaux territoires, notamment en Europe de l’Est, où il a pu renouer avec l’esprit de ce qu’il faisait avant l’avènement de Notre-Dame-de-Paris.

Garou fait du cinéma

Durant l’année 2008, le public québécois a le plaisir de voir Garou effectuer des caméos à l’intérieur de deux émissions de télévision soit Taxi-22 et Annie et ses hommes, respectivement une comédie de situation et une dramatique, qui ont toutes deux la faveur du public. Fort de ces expériences, il tourne durant l’été qui suit L’amour aller-retour, un téléfilm diffusé à TF1 au tout début de l’année 2009. Depuis longtemps, on lui proposait des scénarios mais, faute de temps, Garou n’avait jamais accepté, mis à part de courtes apparitions en tant que lui-même. Donc, pour la première fois depuis Quasimodo, le chanteur entre dans la peau d’un personnage. Il s’agit cette fois de François, un Québécois ayant déjà vécu à Paris mais qui est retourné retrouver les grands espaces dans son pays d’origine. Il a joué en compagnie d’Ingrid Mareski sous la direction d’Éric Civanyan, une équipe qui lui a beaucoup plus. De son propre aveu, Garou a trouvé l’expérience exquise et entend bien récidiver lorsqu’un bon scénario sera de nouveau à la bonne place au bon moment.

Garou devient un Gentleman Cambrioleur

Loin de laisser sa carrière de chanteur en plan pour le petit écran, c’est au moment même de la diffusion de son téléfilm, en début d’année 2009, que l’idée de faire un album de reprises avec diverses chansons qu’il affectionne particulièrement germe dans la tête de l’artiste. Le chanteur se met donc en quête d’idées et couche sur papier une liste de 101 chansons du répertoire international qu’il aimerait interpréter. C’est à ce moment que lui revient en mémoire, du plus profond de son enfance, la trame sonore de la série télévisée Arsène Lupin, qui jouait sur le téléviseur de ses parents. Pendant trente ans, tapie au fond de son inconscient, la voix de Dutronc revient le hanter pour lui susurrer à l’oreille le concept du nouvel album : Garou en gentleman cambrioleur empruntant à divers artistes leurs œuvres, ornant dorénavant les murs du musée musical mondial.

Pénétrant à pas feutrés dans ce temple sacré, le charmant cambrioleur s’aperçoit rapidement que c’est lui-même qui est pris par surprise : « Mis à part quatre ou cinq, les chansons qui sont sur l’album ne sont vraiment pas celles qui étaient prévues au départ. À ce stade de ma carrière, je sentais que je devais sortir de ma zone de confort pour évoluer. » C’est d’ailleurs ce que lui a aidé à faire avec brio Philippe Paradis, le réalisateur de l’album, notamment avec sa version surprenante de New Year’s Day de U2, transformée en une chanson vibrante d’émotions et de douceur avec un tempo beaucoup plus lent que l’original. Séduit par la trouvaille, Garou a demandé à ce que l’on branche un micro pour faire un enregistrement avant même d’avoir terminé la première écoute. Beautiful Day, un autre titre du groupe irlandais que Garou avait sélectionné, venait de filer à l’anglaise. Pour les Champs Élysées, c’est exactement l’inverse qui s’est produit! Garou a dû travailler d’arrache-pied afin de convaincre son équipe de l’efficacité d’une version blues à la saveur de la Nouvelle-Orléans pour ce désormais célèbre titre de Joe Dassin. La ténacité du chanteur a donné naissance à une interprétation aux arrangements pour le moins inusités pour le plus grand plaisir de tous. Même s’il prend un malin plaisir tout au long du processus, Garou se rend rapidement compte qu’il est souvent plus difficile de réinventer une chanson que d’en créer une toute nouvelle. « J’ai passé des heures en compagnie de Philippe à me prendre la tête et à réfléchir sur la meilleure façon de présenter telle ou telle chanson alors que, la plupart du temps, lorsqu’on me présente une nouvelle chanson, je sais exactement ce que l’on va faire avec et comment ça doit sonner. »

Le choix des chansons reste toujours un point central lors de la production d’un album de reprises et Garou, même s’il endossait le costume du gentleman cambrioleur, n’entendait pas voler n’importe quoi. « C’était important pour moi de ne pas aller dans des trucs trop poussiéreux et de ne pas choisir dans les titres que j’interprétais dans les bars à l’époque. » Le larcin a été réussi avec succès avec la présences de tubes comme Sorry de Madonna ou encore Je veux tout d’Arianne Moffat qui vient tout juste de sortir en France. Garou s’est également offert deux cadeaux sur l’album avec I love Paris, une chanson de crooner de Cole Porter, ainsi qu’une reprise de Leonard Cohen que Garou a enregistrée en solo, live avec sa guitare. Cette dernière piste fait suite à The Sounds of Silence qui termine l’album, comme tout le monde le sait…

--------------------------------------

First Steps

Born in Sherbrooke, Quebec on June 26, 1972, Garou came into the world eight years after the birth of his sister Maryse. Raised on music from the cradle, he trained his ear and developed an uncommon sense of rhythm growing up in a home where family gatherings were always a musical occasion.

At the age of three, Garou's parents, aware of his potential, presented their son with a guitar. His father, who played the instrument as a hobby, taught his son a few chords, and Garou immediately demonstrated an innate talent. Two years later, Garou discovered both the piano and the organ.

While music has been his life-long love, it was not, ironically, Garou's first career choice. As a child he dreamed of becoming an archaeologist and was fascinated by excavation and the discovery process associated with it. In fact, as an adult, Garou acknowledges that archaeology and music share an important trait: both are linked by a child-like joy in sharing discoveries. "As an artist, you're in constant contact with the child inside you and the child-like fascination with life that makes people want to live. It's the reason I love to sing."

The Early Journey

In his early teens, Garou was a model student at the Séminaire de Sherbrooke, the private school for boys he attended. However, by the age of 14, his grades plunged and he adopted an attitude of defiance of authority and conformity. His parents and teachers were at a loss to understand. In music class, Garou was assigned the trumpet, but the teenager refused to be told what he should learn. Frustrated by the antics of this otherwise stellar student, Garou's music teacher expelled him from class.

When his cronies from music class formed a Beatles cover band dubbed The Windows and Doors, they called on Garou to play guitar. In retrospect, a bemused Garou acknowledges the band got more than they bargained for. For the first performance of his life, on stage in the school auditorium, Garou played guitar – and sang – delivering his best imitation of his idol, Paul McCartney. It was a pivotal experience. "Every time we played, the auditorium was filled to capacity – 300 kids would come to hear us! We did everything ourselves – printing tickets, making posters – everything! That's when I caught the entertainment bug."

Shortly after graduation, inspired by his love of horns, Garou enlisted, trumpet in tow, in the Canadian Armed Forces' regimental band. An incurable romantic, Garou saw himself more as a ballad-crooning troubadour than an eager cadet with impeccable boots answering a corporal's orders. Suffice to say, Garou's superiors had trouble reining in the perpetual rebel…


Summer 1991. Stationed at the Quebec City Citadelle, Garou often 'borrowed' an army vehicle for frequent forays to Montreal's concrete jungle. A year later, Garou, convinced the time had come to bring his army career to a close, called a good friend in Sherbrooke to come and "spring him loose." The armed forces, it seemed, were no longer in need of his services. "Before when all hell was breaking loose, I made it my job to lift the troop's spirits. But that summer, everyone was happy and there were no more souls to save, so to speak," he laughs, "... so I left.

Itinerary of a Romantic

1993. Military service behind him, Garou picked up a number of odd jobs: moving furniture, harvesting grapes, and a short-lived stint as a sales representative in a clothing store. During this time, Garou frequented Sherbrooke's bars till the wee hours and soon developed a penchant for nocturnal busking. At three in the morning, after last call, fellow night owls emerging from the city's watering holes would often hear Garou's guitar strains and deep voice echoing in the night. Impressed with his rousing renditions of Quebec pop-folk classics, they would gather around him on the sidewalk stage - dancing, clapping hands and keeping time with their feet. These impromptu sessions were inevitably broken up by the arrival of the police, who, smiling, would reluctantly disperse the crowd.
Garou's voice could also be heard in Montreal's metro stations where he would select tunes to draw in passersby: Sex Pistols for the young rebel, Aznavour for a couple of starry-eyed lovers, an improvised nursery rhyme composed for a child in his mother's arms. As always, this artist demonstrated a natural flair for using music to make others happy.

In March that year, Garou got his first break. He was invited by a good friend to hear Quebec singer Louis Alary perform. In between songs, Garou was offered the microphone. One gutsy performance of a single song, and he was hired on the spot for a regular gig at the bar. "I immediately went out and bought a sound system for my first show at the bar. I also had to learn new songs to add to my roster. I had only three days to prepare! That was my initiation to life working the grueling bar circuit."

Garou's reputation as a local entertainer spread quickly throughout the Eastern Townships. After spending a number of hectic months lugging his equipment from bar to bar, he was presented with the opportunity to perform at Sherbrooke's Liquor Store, a showcase for the region's up-and-coming artists. The owner, Francis Delage, was hounded by a close friend and fan of Garou to let the illustrious unknown grace the Liquor Store stage. Delage conceded and created 'Les dimanches à Garou,' transforming the club's typically slow Sunday nights into a local phenomenon. The evening's format was simple: Garou played host at a weekly jam session with talented musicians and vocalists from the area. The event was an instant success and continuous crowd pleaser for four straight years. "The energy of the audience, the rush of putting on a show – I learned all about that at the Liquor Store."

In the summer of 1995, he formed The Untouchables, an R&B ensemble, complete with a horn section, including trumpet, saxophone and trombone. With The Untouchables, Garou aspired to win over every person who heard him sing – and the group immediately impressed the audience at each performance.

Garou received a number of attractive recording proposals, but hesitated to sign. "Real music comes from the heart, from living life's experiences – it can't be forced," he explained. "Back then, Sony approached me with a record contract, but I wanted to wait because I didn't feel ready."

"We (The Untouchables) never followed a set list. The musicians in the band had to get used to the fact that they never knew what we were going to perform next! I love improvisation!" These same musicians, the original members of The Untouchables, would go on to accompany Garou on tour in Europe and Quebec following the release of his album, 'Seul.'

Summer 1997. Luc Plamondon attended a performance of The Untouchables and discovered the star who would incarnate the complex personality of Quasimodo in the musical drama, 'Notre-Dame de Paris.' "Luc is a real visionary. I still don't understand how he saw in me the sadness of Quasimodo, when I was singing about joy and happiness. It's beyond me.

Garou, the Actor

"I went for the audition but I had no idea it was for the role of the hunchback. Richard (Cocciante) played the opening bars of "Belle," and I began to sing. He stopped playing and looked at Luc (Plamondon). Then they asked me to sing "Dieu que le monde est injuste." I felt that song like no other I'd ever sung. The next morning, they called to say: "You are Quasimodo!"

Garou was stunned at the incredible opportunity that had fallen in his lap. He immersed himself in a study of Victor Hugo's novel, but finished the book with cold feet. Garou wasn't fazed by the thought of nightly performances in front of hundreds of spectators. He knew the energy from the audience would carry him. And he did not doubt his ability to emote the creature's pain, to convey the tortured intensity of Quasimodo. It was the idea of acting that he could not compute. His insecurity was at the time so strong, it pushed him momentarily to the point of abandoning the project altogether. Little did Garou know, the instinct lay in him all along. "One day, I got into an argument with our director Gilles Maheu. He left me to figure things out on my own most of the time while I felt I needed him to give me more direction. He just looked at me, smiled and said, 'Keep on doing what you're doing. That's exactly what I need you to do'."

Months later, in Paris, Montreal, Lyon, Brussels and in London, Garou portrayed the hunchback brilliantly. "Each night I would become the hunchback, the unloved, the outcast. Then I would leave the theatre and feel all the love the public had for me. The paradox was quite de-stabilizing."

Garou won Quebec's top music prize, the 'Félix Révélation de l'année 1999' for his performance as the hunchback and his rendition of the song "Belle" garnered him the 'Victoire' award in France, as well as accolades at the World Music Awards. "Belle" was also voted the best song of the past 50 years by the French public.

Destiny Lights a Path

'Notre-Dame de Paris' was a sensational hit in France and the offers began to pour in for numerous record projects and film proposals, but Garou was determined to wait for a recording deal that fit perfectly with his vision. Even without a record contract, one thing was clear: Garou had become an overnight sensation in France. "The people of France have given me so much love. I'll be indebted to them for a long time…"

1998. Garou appeared on the album 'Ensemble contre le sida' singing a duet, "L'amour existe encore" (composed by Plamondon and Cocciante for Céline Dion), with Hélène Segara. He also appeared on two 'Enfoirés' albums, as well as one titled, '2000 et un enfants' for which the Jacques Brel classic "Un enfant" was served up à la swing, thanks to Garou's band The Untouchables.

"I never asked for all this to happen to me. I never set my sights on popularity," says Garou. Yet, as fate would have it, in 1999, another important personality entered his life and set in motion his latest great adventure. The person: René Angelil, the husband and manager of the world's pre-eminent singer, Céline Dion. "My first meeting with René Angelil lasted all of 20 seconds. He came up to me and shook my hand and there was this magical current. My parents are my best friends and closest confidants. I remember rushing to tell them about it. Later, when René and I met again, he told me that it wasn't my voice or my performance on stage that impressed him most – it was our handshake." Garou had no idea how much that handshake would change the course of his life.

Montreal, December 1999. Céline Dion invited Garou, along with Bryan Adams and a number of artists from 'Notre-Dame de Paris,' to join her as special guests at her New Year's Eve mega-concert to ring in the new millennium. The show was also slated to be Céline's last performance before taking a well-deserved two-year hiatus. After rehearsal one night, Céline and René asked Garou to dinner. "Céline was telling me how fortunate she was to work with the best team in the world and that so many artists were hoping to work with this coveted group during her absence. I was just about to swallow a bite when she looked at me and said, 'We think you should work with them…' I was flabbergasted. To have the number one singer in the world ask you to work with her team is unthinkable. To be offered so generously, so politely… was just too much! In my wildest dreams I never thought this would happen to me."

Seul: Authenticity in the Making

"Producing my album was another fairy tale. It's like an enormous Christmas tree showered with presents!" Melodic offerings crafted by Bryan Adams, Richard Cocciante, Didier Barbelivien, Aldo Nova and Luc Plamondon, to name a few.

Though he was working with the dream team of the music industry, Garou was not shy about sharing his personal vision. He wanted to bring together various composers, producers, songwriters and other creative experts to make a very special album, an eclectic combination of styles tied together by a distinctive vision. "I wanted a multi-coloured album, but I was worried when I heard they were talking to people with styles as diverse as David Foster, Bryan Adams and Didier Barbelivien. In the end, that mixture became one sound because the people working on the album are like me. We're all like-minded, so it's
completely me..."

In addition to his talents on the guitar, harmonica, trumpet, piano and organ, those close to Garou know him as a capable songwriter and composer. While he could have penned his own music for the album, Garou was more intrigued by the idea of exploring the inspirations of his fellow artists. "Right now, I'm enjoying this journey through their imagination. I could write songs about my past, but I like the idea of other artists conjuring up new images for me. Singing their songs is a bit like singing in the future. Because when you're discovering someone else's world, you're moving forward."

'Seul' (Luc Plamondon/Romano Musumarra) comprised 14 beautiful songs, chosen by Garou and Vito Luprano from a score of musical gems. A team of seasoned producers under the direction of Humberto Gatica worked their magic to lend a unique sound to each track. Luc Plamondon, Garou's 'spiritual father', was responsible for writing the words for most of the songs.

"Luc has been a key influence in my life. He is the reason I'm known today as a singer and an artist." The pair's synergy is almost palpable. "Sometimes Luc will hand me a text that expresses an idea I've had but haven't yet mentioned to him. They're totally my thoughts! It's like reading myself on a page."

One of the most powerful songs on the album is "La moitié du ciel" (Elisabeth Anais/Richard Cocciante) which decries the status of women in the world. Garou infuses the lyrics with the tragic memory of Isabelle, a friend who was savagely raped and killed by three men in 1996. "I think women are the essence of purity. This song is about the desire to protect the world's most precious asset – women."

Another track, "Criminel" (Luc Plamondon/Franck Langolff) is a fictional exploration of the themes of forbidden passion and unwholesome desire. "The song's not based on any lived experience of mine. 'Criminel' poses a question and each person holds the answer for themselves – a bit like Socrates did when he asked pointed questions to his students, but never offered the answers. He asked them to drawn on their own life experiences to find a solution to the problem. You have to be conscious of what is evil in order to understand what is good. "Criminel" asks questions that we all have to answer for ourselves."

For Garou, the main focus of his music is spreading happiness. "I don't really do protest songs or songs that advocate any specific cause. My cause is spreading love, joy, happiness and integrity. These are the values I want to propagate."

"I have utmost confidence in this album because I know, first and foremost, we all wanted to do a good job and make something real. I'm proud of absolutely every aspect of it."

The craft of this album is ample evidence of that vision. 'Seul' was born, shaped, produced, and recorded with passion. Direct from the soul, and rewarded by a heartfelt listen."

The Live Experience

Garou is as authentic and passionate as they come. Nowhere is he more at home than in front of an audience, on stage, pouring out his soul in song. After the launch of 'Seul,' Garou was a man obsessed with one desire: to find himself back on stage, in communion with his fans, rendering from his soul his very own songs. Garou spent 2001 and 2002 touring Europe and Quebec, pleasing ever-growing crowds. From this labour of love came 'Seul... avec vous' and 'Live a Bercy,' testaments of the energy and spirit Garou offers in concert.

'Seul... avec vous,' recorded during the 2001 European tour and released in November of that year, included staples of Garou's live act, from covers of classics like "You Can Leave Your Hat On" and Aznavour's "La Bohème" to hits from 'Seul' and 'Notre Dame de Paris.' Also found on the album was a previously unreleased bonus track, a studio recording of the well-known and Starmania song 'Le monde est Stone.'

'Live a Bercy,' a DVD and video released in the summer of 2002, allowed fans to join Garou for his outstanding concert at Paris' Bercy stadium. In addition to a stirring performance, the 'Live a Bercy' DVD featured exclusive backstage footage, a photo gallery and a collection of five videos.

Reviens : A Prelude to a New Adventure

"So far, my career has progressed in three-year stages. First came a three-year “quasimodesque” incubation period, followed by three years of getting the hang of my solo career! (laughs) With my new album coming out this fall, who knows, maybe it’s the beginning of another three-year adventure?"

While it’s true that three long years have passed since the release of ‘Seul’, an album purchased by 2.5 million fans, Garou spent all that time on the road, with his fans. When came the time to record a new album last summer, it’s with the generosity of his French-speaking public in mind that Garou decided it would be written and sung in French.

True to his genuine and loyal nature, Garou called on many of the ‘Seul’ key players for this new project, including Luc Plamondon and Romano Musumarra, the team behind "Seul" and "Gitan". The duo strikes again with two potential hits, "Quand passe la passion" and "Au cœur de la terre".

Along with Aldo Nova, Luc Plamondon also wrote the lyrics to the stunning “Pour l’amour d’une femme,” set to music by composers Ago Jeremy and Michael De Paul.

Also back is Didier Barbelivien ("L’adieu"), who this time brings us “Hemingway,” a song with a powerful message. Jacques Veneruso, the man behind the unforgettable “Sous le vent" (Garou/Céline Dion), contributes three songs, including the title track and lead single "Reviens (où te caches-tu)". The renowned singer-songwriter lives up to his reputation - the single quickly shot to the top of the charts in many French-speaking countries. Barbelivien also gifts us with the intense “Prière indienne” and the lively "Passe ta route," which kicks off the album with its fiery rhythmic flair.

Not only did Érick Benzi produce 11 of the album’s 16 tracks, but he also penned "Pendant que mes cheveux poussent" and "Le sucre et le sel". Garou was the inspiration for the subject and lyrics of that song…

Garou has also surrounded himself with new contributors, including the one and only Jean-Jacques Goldman, with whom Garou has developed a solid friendship since he started participating in the Restos du Coeur shows in 1999. Both had been looking forward to working together ever since. Their collaboration brings us “Tout cet amour là” and “Les filles.”

Renowned singer-songwriter Gérald De Palmas has crafted a very special song for Garou, “Et si on dormait”. Garou had wanted De Palmas to write him a song ever since their first encounter a few years back. The two had become good friends, and De Palmas even joined Garou on stage at Bercy in March 2002 to sing “Sur la route” with him.

Gildas Arzel, an acclaimed French guitarist, composed two songs steeped in American rock and blues – “Ton premier regard” et “Une dernière fois encore,” the closing track on which the master can also be heard playing guitar.

As for Quebec songwriters, in addition to Plamondon you’ll find lyricist Sophie Nault and guitarist Claude Pineault, who composed the beautiful “L’aveu”. Garou receives dozens of songs every week and listens to them all, whether the songwriters are well known or newcomers, friends or strangers. “L’aveu” was one of those songs, and it immediately charmed Garou, who insisted it be included on the album before he’d even met the songwriters!

The song “Ne me parlez plus d’elle” was penned by Éric Lapointe, a famous Quebec rock star and an old friend of Garou’s, along with acclaimed lyricist Roger Tabra and Stéphane Dufour, one of the province’s most illustrious guitarists.

Garou was involved in all the stages of this album’s creation, from the song selection to the mixing, from the artistic direction to the mastering. The outcome is an album with a wide-range of styles, more dynamic and rhythmic. An album in his image, eclectic and honest.

Garou has the time of his life

“Everything in my life is done at a frantic pace”. Even though he occasionally appeared in the media during 2005, his workload was nonetheless very busy. First, he goes into the studio to record the duet Tu es comme ça with Marilou, who had already performed for him as an opening act at the end of his Reviens tour. The single will reach the Top 10 upon its release.

Having spent 10 months on the road performing on the Reviens tour, Garou spent most of the next year in Quebec. Away from his friends for so long, they want to spend time with him and he eagerly does so.

Notably, he participated in the Festival Juste pour rire in July, sharing the stage with Franck Dubosc for a Rat Pack skit paying homage to Frank Sinatra, one of his idols. Garou, deeply affected by the suffering of the victims of the Katrina hurricane, accepts Francis Cabrel’s invitation and performs in the Louisiana Concert in December, a charity event organized to help the victims. As generous as always, the singer spends some of his Christmas Holidays with his family but also his fans while travelling across the province performing in the famous Tournée des Fêtes with rocker friend Éric Lapointe. Finally, a select few had the chance to see him perform in such small and cosy venues as Bourbon Street and the Medley in Montreal. Garou took pleasure in returning to his roots while performing in bars where he, once upon a time and for a number of years, started his career. Garou thus took his time! First, to take a break, but also to find the much needed inspiration for his new album…

Garou takes his time

“A self-titled album which reflects exactly what I am.” Fall 2005, Garou starts working on a new album. He then receives
Show More
Genres:
Pop, Rock

No upcoming shows
Send a request to Garou to play in your city
Request a Show

Bandsintown Merch

Circle Hat
$25.0 USD
Live Collage Sweatshirt
$45.0 USD
Rainbow T-Shirt
$30.0 USD
Circle Beanie
$20.0 USD

Fan Reviews

biljana
April 7th 2023
Mersi Bocu . Phenomenal.Inpisibile Mon Franse non perfect .Deuche .ist ok Dankeson bish Himel ich bin She Glulugluch und beim kommt dises Email Neur .ich will eit Ticket 8 . November I'm Lion . Franse..ich babe proiren und schcrebein E Mail lLeidet ich keine I mdl .Dann kannich sofort bezahlen.Mit Katre Aber Brauce richtige brstehlen Nein Sittz platz nur von DER Bunhne .Ich well tanzen und Singen das gester ich proberre Resewiden Aber Brauce richtige info's . Sie Sind Eine Pfenomale Kinstler Steht ales in Komentare Aber Brauce richtige info's bite und morgen Sofort .Sons keine Tickest fur mich .Haupsahe ist pasen sie bite auf vile Fzlsce Ppersone gebomendn fofotos am Yt Kometare und Instagram das machen Mir 100 Person flsche lrofile geschtelen und Schcrebein Mir und vile zu vile Aber jetz fertig Ales Fotogtafi .und Brauce geld 1000 oder 2000 euro ich ves vi kan I h gekaft tiket Aber grsten Nacht in moment ich bestitigung Tiket Widder Eine .Das meine Hendi gestopt und ales icun suhen Fotogtafi von Mir Numer ich have schohn skenireren und Gemellfen jetz ich macjkeine komentat inPage Seite pause Eine Voche sonst imer jedan Nachmitag jomt 10 Petsonen oder frufrn mich an Video in Instagram..das ist komosch okay jetz ich bih Ganz frho Zum Ticket und Kontakt .Das gipr fals he Fan's Grupe .o Mein Got Aber ist ok ich bekome richtige info's vvim vevo das meine Kometare nimad nich kan zhen .I'd dises Kontakt . Dankeson I'm Voraus biljanazivkovic974@gmail.com ..mieine Name ist such Biljana Zivkovic aus Sefbein ich bin non falcse Fan's.Hewi metal &Rockenor Ich ear I'm NICA in January Aber leiddar das keine Tickest keine info's jetzet ich mochte nich Verpasn einmal horen Leif Konzert . Mersi Bocu Phenomenal Inpsoble und . Vile grouse Nacht Seine Famile und Ganzen Times und Grupe .. Enshuldiging bite Zum meine Stornung alles libe und Bestest wunche vom Mir .💥💯💯💯💯🌟⭐⭐🌟✨💥
Paris, France@
Le Grand Rex
Manon
November 11th 2015
Magnifique concert!!! Merci les boys 💙💚❤️💛💜
Quebec, Canada@
Grand Théâtre de Québec

About Garou

(ENGLISH VERSION FOLLOWS)

Premiers pas

Garou voit le jour à Sherbrooke dans les Cantons-de-l’Est, au Québec, le 26 juin 1972, huit ans après la naissance de sa sœur Maryse. Dès son plus jeune âge, il est bercé par la musique. En effet, au sein du noyau familial, toutes les occasions sont prétextes à la réunion et à la chanson. Garou développe ainsi une oreille musicale et un sens du rythme peu communs. L’aisance dont il fait preuve laisse croire à un don, à tout le moins à un talent inné.

Conscients de son potentiel, ses parents lui offrent une guitare… à l’âge de trois ans ! Son père, qui joue de cet instrument dans ses temps libres, lui enseigne quelques accords. Puis, l’enfant, de façon naturelle, se débrouille seul. Avoir la musique dans le sang… Deux ans plus tard il découvre le piano et, peu de temps après, il s’initie à l’orgue. Son amour de la musique ne le quittera plus, même s’il n’a jamais éprouvé l’ambition de faire carrière dans la chanson.

Son rêve d’enfance ? Archéologue. Pour découvrir des choses. Et pour partager avec les autres ses « trouvailles.» Il ne se doutait pas encore que la musique recelait à ce point d’inestimables trésors et qu’elle n’aurait de cesse de les lui dévoiler, parcimonieusement, encore et toujours. Ni qu’avec elle, les mots générosité et partage allaient prendre tout leur sens. « Le but en étant artiste, c’est de toujours renouveler l’enfance et d’amener cette espèce d’émerveillement à la vie pour donner goût aux gens de vivre. C’est pour cette raison que je chante. »

Parcours d’un éternel rebelle

Au début de l’adolescence le jeune Garou fait office d’élève modèle dans les classes du Séminaire de Sherbrooke, l’école privée qu’il fréquente. Vers 14 ans, par contre, tout bascule. Il a peine à se faire dicter ce qu’il doit faire et surtout, ce qu’il doit ou ne doit pas apprendre. Les notes du premier de classe chutent vertigineusement. Ses parents, au même titre que ses professeurs, cherchent à comprendre. Garou venait d’embrasser le refus de l’autorité, de la discipline, de la conduite à suivre pour « faire comme les autres. »

Le professeur d’harmonie, exacerbé par les bouffonneries de son jeune élève à qui il tente tant bien que mal d’enseigner la trompette, le met à la porte de son cours. Qu’à cela ne tienne la musique, elle, le rattrape au tournant. Nous sommes en 1987, dix ans avant que le rôle de Quasimodo lui soit offert sur un plateau d’argent… Des confrères de classe fondent un groupe, The Windows and Doors, et recherchent un guitariste afin de compléter la formation. Ils font alors appel à Garou, qui monte ainsi sur scène pour la toute première fois de sa vie, dans la salle de spectacles des murs de l’établissement scolaire. Le groupe interprète essentiellement des pièces des Beatles. Garou, dont la voix n’a pas encore complètement muée, emprunte quant à lui celle de Paul McCartney ! Avec le recul, il est amusant de noter que ses camarades ne l’avaient nullement engagé à titre de chanteur, mais bien en tant que guitariste. Quoi qu’il en soit, cette première expérience scénique allait beaucoup lui apporter. « Le groupe remplissait la salle à pleine capacité à chaque représentation. 300 jeunes venaient nous entendre ! Et on faisait tout nous-mêmes. On imprimait les billets, les affiches, tout ! Le “feeling” de la scène, c’est là que je l’ai attrapé. »

À la suite de son cours secondaire, Garou s’inscrit dans la fanfare des Forces armées canadiennes. Lui qui a toujours aimé les cuivres, c’est armé de sa trompette qu’il s’y enrôle. Ses supérieurs ont peine à suivre cet éternel indiscipliné qui s’imagine davantage comme troubadour chantant l’amour aux Croisades que comme cadet aux bottes impeccablement cirées répondant aux ordres d’un quelconque caporal. Alors qu’il est en poste dans la citadelle de Québec (été 1991), il s’envole parfois la nuit au volant d’un véhicule de l’armée « emprunté », direction Montréal, pour…aller boire un café ! Garou, en éternel exil, dans la jungle des villes… Au début de l’été 1992, alors qu’il est sensé y demeurer pour la durée de la saison, il appelle un ami de Sherbrooke afin qu’il vienne le « sortir de là. » Le philanthrope qui sommeille en lui ne se sent plus d’aucune utilité au sein de l’armée. « Cet été-là, il n’y avait presque plus de discipline, tout le monde était heureux. Avant, quand ça bardait, je prenais plaisir à remonter le moral des troupes, si je peux dire. Mais là, je n’avais plus aucune âme à sauver ! (rires) J’ai donc quitté. »

Itinéraire d’un éternel passionné

1993. Garou multiplie les petits boulots, passant entre autres de déménageur à cueilleur de vignes… Il occupe même le poste de vendeur de vêtements dans une boutique à la mode. Il passe la plupart de ses nuits dans les discothèques, roupille un peu et retourne bosser après le lever du soleil. Au sortir des bars de Sherbrooke, à trois heures du matin, il n’est pas rare qu’il entonne, guitare au cou, les classiques du répertoire québécois. Avec le trottoir pour scène, les noctambules des différents débits de boisson de la rue principale s’agglutinent autour de lui, tapent des mains et des pieds, dansent et s’amusent allègrement. Ces petites sessions improvisées se terminent inéluctablement par l’arrivée des policiers qui n’ont d’autre choix que de disperser la foule, sourire aux lèvres. Son plaisir est contagieux. « Je faisais des folies, bien sûr, mais des folies qui faisaient sourire. »

Pour le plaisir il chante même dans le métro de Montréal, ajustant continuellement son répertoire en fonction des gens qui passent devant lui : Sex Pistols pour le jeune rebelle, Aznavour pour le couple s’échangeant des regards amoureux, comptine improvisée pour l’enfant blotti dans les bras de sa mère… La musique, que pour le bien-être des autres. Sans plus. Sans but précis.

En mars de la même année, une amie invite Garou à assister au spectacle de Louis Alary, un chansonnier dont elle venait de faire la connaissance. Entre deux interprétations, elle demande au chanteur s’il veut bien laisser le micro à Garou l’espace d’une chanson. Le patron du bar est à ce point enchanté par sa prestation qu’il l’embauche sur-le-champ! Sans répertoire véritable mais débordant d’enthousiasme à l’idée de communiquer ses émotions musicales, Garou présente un premier spectacle solo, guitare en bandouilère, voix déglinguée et charme de l’insouciance en poche. « Je suis allé acheter l’équipement sono en vue de ma première soirée. Je ne savais même pas comment ça fonctionnait! En plus, j’ai dû apprendre plusieurs chansons, mon répertoire étant alors très limité. Je ne disposais que de trois jours pour approfondir tout ça ! C’est de cette façon que j’ai commencé mes classes sur les durs bancs d’école de la vie de bars. »

Très vite, le nom de Garou circule dans le circuit des bars des Cantons-de-l’Est, où on réclame ses talents de chanteur et d’animateur. Après quelques mois de ce rythme passablement épuisant à trimballer son équipement de bar en bar il fait ses débuts au Liquor Store de Sherbrooke, qui présente alors les derniers spectacles à la mode de la région. C’est un ami qui a insisté auprès du propriétaire, Francis Delage, afin qu’il consente à ce qu’un illustre inconnu foule les planches de son établissement. Étant donné qu’on ne se bousculait pas aux portes du Liquor Store les dimanches, Delage décide de donner sa chance au jeune chanteur en lui proposant d’animer « Les dimanches à Garou. » Ces soirées connaissent un succès immédiat. Garou devait par la suite faire les belles veillées du Liquor Store pendant quatre années. « L’échange avec le public, les rudiments de la scène, la folie contagieuse, c’est au Liquor Store que j’ai appris tout ça. »

À l’été 1995 il fonde donc le groupe The Untouchables, composé entre autres d’un trompettiste, d’un saxophoniste et d’un tromboniste. Partout où ils se produisent, la foule est littéralement en pâmoison. Garou souhaitait faire rêver ceux qui l’écouteraient chanter. Gagné. Haut la main.

Garou, en fidèle autodidacte et amant de sa liberté a longtemps refusé les offres, pourtant alléchantes, qu’on lui proposait. « La vraie musique, elle vient du fond du cœur, du vécu qu’on a, du vécu que l’on se trace. Pas qu’on se fait tracer. À l’époque, Sony m’avait d’ailleurs approché pour un contrat de disque. J’ai préféré attendre parce que je ne me sentais pas prêt. »
Garou chante avec son cœur, s’époumone sur des musiques qui le pénètrent entièrement à défaut de quoi la scène, à ses yeux, ne mérite pas qu’on se l’approprie. « Avec The Untouchables, jamais on n’a fait les chansons dans le même ordre. J’étais devenu redoutable aux yeux de mes musiciens, qui ne savaient jamais à quoi s’en tenir. Et viva l’improvisation ! »

Ce sont ces mêmes musiciens, ceux de la première heure, qui l’accompagneront lors de la tournée prévue à la suite du lancement de l’album Seul, tant en Europe qu’au Québec. C’est d’ailleurs lors d’une des prestations du groupe, à l’été 1997, que Luc Plamondon allait découvrir celui qu’il recherchait pour pénétrer toute la complexité du personnage de Quasimodo, dans le drame musical Notre-Dame de Paris. « Luc, c’est un véritable visionnaire. Je n’arrive toujours pas à comprendre qu’il ait vu à travers moi la détresse d’un Quasimodo, alors que je chantais la joie de vivre la plus totale. Ça me dépasse. »

Garou, acteur

« Quand je suis allé passer l’audition, je ne savais pas que c’était pour le rôle du bossu. Au piano, Richard (Cocciante) a entamé le premier couplet de "Belle", puis j’ai continué. Il a arrêté de jouer et a regardé Luc (Plamondon). Ils venaient tous les deux de se faire confirmer qu’ils détenaient leur Quasimodo. Ils m’ont ensuite demandé de chanter "Dieu que le monde est injuste". Je l’ai ressentie comme jamais je n’avais ressenti une chanson auparavant. Le lendemain matin, ils m’ont dit : "Quasimodo, c’est toi !” »

L’épreuve de l’audition derrière lui, Garou prend peu à peu conscience de l’incroyable opportunité qui s’offre à lui. Cependant, à la lecture du roman de Victor Hugo, l’angoisse le gagne. S’égosiller face à des centaines de spectateurs ne l’inquiète pas le moins du monde, sachant que le plaisir qu’il éprouvera alors sera certes contagieux. L’idée d’avoir à jouer un personnage, par contre, le turlupine au point où il envisage de tout laisser tomber. Il ne savait pas que la graine d’acteur germait déjà en lui depuis longtemps. Son côté instinctif allait faire tout le travail. « Un jour, j’ai engueulé Gilles Maheu, le metteur en scène. Il me laissait me débrouiller seul la plupart du temps alors que j’avais besoin qu’on me guide davantage. Il m’a simplement dit, en souriant : "Continue comme tu le faisais, c’est exactement ça qu’il faut.” »

Des mois durant à Paris, Montréal, Lyon, Bruxelles ou encore Londres, dans la version anglaise de Notre-Dame de Paris, Garou pénétrera son personnage de façon magistrale. Et dire qu’à prime abord, il ne s’imaginait nullement acteur… Il a pourtant su merveilleusement témoigner de la détresse de Quasimodo non seulement par sa voix, mais également par la richesse de ses émotions, transcendées dans celles du bossu. « Chaque soir j’entrais dans la peau de Quasimodo, du mal-aimé, du rejeté. Paradoxalement, j’en sortais pour vivre l’amour du public à mon égard. C’était très déstabilisant. »

Il remporte par la suite le trophée Félix Révélation de l’année 1999 au Québec, un prix aux World Music Awards pour la chanson “Belle“ de même qu’un trophée Victoire pour la même chanson. “Belle“ fut par ailleurs votée meilleure chanson des 50 dernières années par le public français.

Les coups de dés du destin

Face au succès fracassant obtenu par Notre-Dame de Paris en France, les offres se multiplient: projets de disques, de films… Garou, quant à lui, ne veut rien brusquer. Le joueur qui sommeille en lui se réveille une fois de plus et l’incite à attendre la proposition qui cadrera parfaitement avec sa propre vision de ce que doit être un disque à son image. D’ailleurs, étiquette ou pas, Garou reçoit d’énormes doses d’affection de la part du public français. Malgré le succès instantané, il endosse avec une troublante aisance et une belle simplicité son nouveau rôle de coqueluche. « La France m’a donné tellement d’amour ! Je lui suis redevable pour longtemps… »

En 1998, Garou accepte de figurer sur l’album ‘Ensemble contre le sida.’ Il y interprète “L’amour existe encore” (composée par Plamondon et Cocciante pour Céline Dion), en duo avec Hélène Ségara. On le retrouve aussi sur deux disques des Enfoirés (prestations enregistrées live sur le plateau de télé), de même que sur celui intitulé ‘2000 et un enfants.’ Le classique de Jacques Brel, “Un enfant,” nous est servi à la sauce « swing » sur cette dernière création, grâce à la complicité de son groupe The Untouchables.

« Je n’ai jamais demandé ce qui m’arrive, jamais eu soif de popularité », raconte-t-il. En 1999, sur un plateau de télé français, le destin se charge de mettre sur son chemin une personnalité qui allait lui faire vivre une autre belle aventure. Ce jour-là, Garou fait la connaissance du gérant de la chanteuse numéro un au monde. « Ma première rencontre avec René Angélil a duré 20 secondes. Il est venu me voir, m’a serré la main. Un courant magique est passé dans cette poignée de main. C’est d’ailleurs ce que je me suis empressé de dire à mes parents, qui sont mes plus fidèles amis et mes plus grands confidents. Plus tard, lorsque nous nous sommes revus lui et moi, il m’a dit que ce n’étaient ni ma voix ni ma présence sur scène qu’il avait surtout appréciées chez moi, mais bien la poignée de main que nous avions alors échangée. Quand il m’a raconté ça je me suis dit que j’aurais confiance en lui et en son équipe pour le restant de mes jours. » Il ne le savait pas encore, mais cette poignée de main allait changer le cours de son existence.

Montréal, décembre 1999. Garou, de même que Bryan Adams et les autres chanteurs québécois de la troupe de Notre-Dame sont conviés, à titre d’invités spéciaux, à se produire aux côtés de Céline Dion le soir de son méga-spectacle au cours duquel s’effectuera le passage au nouveau millénaire. Il s’agit aussi du dernier concert que la chanteuse présentera avant au moins deux ans, elle qui tient à prendre cette pause bien méritée. Un soir, après les répétitions, Céline et René demandent à Garou de bien vouloir dîner avec eux. « Céline m’expliquait qu’elle avait la chance de travailler avec la meilleure équipe sur la planète et que, comme elle prenait une pause de deux ans, tout le monde voulait travailler avec cette équipe, la plus convoitée qui soit. Au moment où j’allais avaler une bouchée, elle me regarde et me dit : “Nous, on a pensé que ce devrait être toi…” J’étais complètement estomaqué. Que l’artiste numéro un dans le monde te demande de t’associer avec son équipe, c’est une chose impensable. Mais demandé avec toute la générosité de Céline, et avec politesse… là, cétait trop. J’ai jamais pensé qu’un truc pareil pouvait m’arriver. »

Seul : Portrait d’un album

« Mon album c’est un deuxième conte de fées, c’est un sapin énorme, bondé de cadeaux ! » Des cadeaux offerts par Bryan Adams, Richard Cocciante, Didier Barbelivien, Aldo Nova et Luc Plamondon, pour ne nommer que ceux-là, que Garou avait soif d’étrenner en spectacle. « J’ai tellement hâte de chanter mes chansons sur scène parce que j’ai la certitude qu’elles vont procurer du bonheur aux gens. Et si je chante, c’est pour que les gens se réunissent. » Donner, pour rendre heureux.

Même si Garou a eu la chance de collaborer avec une des équipes les plus professionnelles au monde, il n’a rien concédé. Il souhaitait un album rassemblant différents compositeurs, réalisateurs, paroliers et autres magiciens de la création. Bref, un disque qui peut sembler des plus composites à prime abord mais surprenant de par l’homogénéité se dégageant de l’ensemble. « Même si je tenais à un album aux couleurs différentes, j’ai eu peur quand j’ai su qu’on tenait à impliquer des gens aussi disparates, par exemple, que David Foster, Bryan Adams et Didier Barbelivien. Mais au bout du compte, ce mélange-là devient homogène parce que toutes les personnes travaillant sur l’album me ressemblent, je ressemble à ces personnes-là et ça, c’est complètement moi au bout du compte… »
Ceux qui connaissent bien Garou savent ce dont il est capable en matière de composition de paroles et de musique. Lui qui joue de la guitare, de l’harmonica, de la trompette, du piano et de l’orgue aurait très bien pu tirer son épingle du jeu avec ses propres compositions. Il préfère cependant, pour l’instant du moins, laisser soin aux autres de le définir à travers eux. « Présentement, je souhaite surtout voyager dans l’imaginaire des autres, les laisser me recréer plutôt que de parler de mon passé. Chanter leurs chansons c’est un peu chanter l’avenir parce que découvrir l’univers de quelqu’un d’autre, c’est continuer d’avancer. »

Petites perles d’ailleurs que ces 14 chansons que l’on retrouve sur ‘Seul’ (Luc Plamondon/Romano Musumarra), titre de l’album et premier extrait qui brisa la glace de la carrière solo du chanteur. De concert avec Vito Luprano, Garou est parvenu au résultat final en triant parmi des dizaines de véritables bijoux. Sous la supervision de Humberto Gaticca, ingénieur et maître d’œuvre de cet album, des réalisateurs chevronnés ont mis la main à la pâte afin qu’une sonorité unique transpire de chacune des musiques.

Quant aux paroles, la moitié lui sont offertes par Luc Plamondon, son « père spirituel ». « Luc, pour moi, c’est la personne-clé de ma carrière. Si j’existe aujourd’hui en tant que chanteur et en tant qu’entité artistique, c’est grâce à Luc Plamondon. » Avec l’auteur, Garou a développé une complicité plus qu’évidente. « Luc m’arrive parfois avec des textes racontant des trucs dont je ne lui ai même pas encore parlés et qui sont totalement moi, je me vois sur sa feuille, il m’a dessiné dessus. »

Sur ‘Seul,’ certaines chansons sont plus ou moins engagées, dont “La moitié du ciel,” écrite par Élisabeth Anaïs sur une musique de Richard Cocciante. Elle dénonce la condition des femmes à travers le monde. Garou gardera sa vie durant le souvenir de son amie Isabelle, qui a trouvé la mort en 1996, violée et assassinée par trois hommes. « La femme, pour moi, c’est une image de pureté. Cette chanson me donne envie de crier au monde entier que je veux protéger ce qu’il y a de plus précieux, soit la femme. »

Le texte de la chanson “Criminel“ (Luc Plamondon/Franck Langolff) laisse sous-entendre un amour interdit, un désir malsain. « Ça n’a rien à voir avec mon vécu. En fait, “Criminel” propose la thèse et l’antithèse, le questionnement. La réponse est à l’intérieur de chaque personne. Un peu comme Socrate faisait en posant des questions aux gens, sans leur révéler la réponse. Il leur demandait de les résoudre par rapport à leur propre univers et leur propre vécu. Faut être conscient de ce qui est mal pour comprendre le bien. “Criminel” propose un questionnement. À chacun d’y répondre. »

Mais pour Garou, ce qui importe avant tout, c’est de répandre le bonheur. Un point c’est tout. « Je n’ai pas de chansons réellement engagées, à la "protest song". Je suis engagé dans le bonheur, dans l’amour, dans le goût de vivre et dans l’authenticité.»

« Cet album, j’y crois au maximum parce que je suis certain qu’on a fait les choses bien et qu’on a été authentiques. Je n’ai absolument peur de rien là-dedans. »

Aujourd’hui, toute l’équipe qui a travaillé à la conception de Seul est du même avis. Un album imaginé, façonné, réalisé, joué, produit et chanté avec passion. Au rythme des battements du cœur de ses artisans. À écouter avec cœur…

Garou et la scène

Garou est un authentique, de la race des passionnés, heureux comme un poisson dans l’eau lorsqu’il habite la scène et abandonne aux spectateurs la profondeur de son âme. Après le lancement de ‘Seul,’ il n’avait qu’une envie : remonter sur scène et livrer avec ses tripes ses propres chansons. Pour la communion des émotions, seul avec le public. Garou a passé 2001 et 2002 sur les planches du Québec et d’Europe, à la satisfaction de foules grandissantes. De ces tournées furent issus 'Seul... avec vous' et 'Live a Bercy,' testaments de l'énergie qu'il dégage en spectacle.

'Seul…avec vous' enregistré pendant la tournée européenne de 2001 et paru en novembre de la même année, inclut des reprises de classiques tel que “You Can Leave Your Hat On” et “La Bohème” d’Aznavour ainsi que les chansons les plus populaires de ‘Seul’ et ‘Notre Dame de Paris.’ Une chanson inédite se retrouve également sur l’album : une version studio du succès de Starmania, ‘Le monde est Stone.’

'Live à Bercy,' un spectacle en format DVD et VHS paru à l’été 2002, a permis aux fans de se joindre à Garou pour son extraordinaire concert à Bercy. Le DVD comprend également des images des coulisses, une galerie photo multimédia et les cinq premiers vidéos de Garou.

Reviens : prélude à une nouvelle aventure

« Jusqu’à maintenant ma carrière s’est déroulée par périodes de trois ans. J’ai d’abord vécu trois années d’incubation "quasimodesque", suivi d’une période d’adaptation de trois ans à ma carrière solo ! (rires). Et cet automne, avec mon nouvel album, qui sait si je ne me lance pas à nouveau dans une aventure qui durera trois ans ? »

Trois longues années se sont effectivement écoulées depuis l’apparition sur le marché de l’album 'Seul' (qui aura trouvé preneur auprès de quelque 2,5 millions de fans), période au cours de laquelle le chanteur n’a guère eu le temps de chômer. C’est en pensant à son public francophone qui lui avait tant donné lors de ses précédentes tournées que Garou a finalement décidé, l’été dernier, que son deuxième album serait également écrit et chanté dans la langue de Molière.

Loyal et authentique, il a alors fait appel à plusieurs collaborateurs de la première heure dont Luc Plamondon et Romano Musumarra, tandem qui lui avait déjà donné "Seul" et "Gitan". Ce duo de choc récidive cette fois avec "Quand passe la passion" et "Au cœur de la terre", deux pièces qui semblent destinées elles aussi à connaître semblable succès.
Luc Plamondon signe également les paroles (avec Aldo Nova) de la fort belle "Pour l’amour d’une femme", en collaboration avec les compositeurs Ago Jeremy et Michael De Paul.

Didier Barbelivien ("L’adieu") est également de retour avec une chanson aux paroles pour le moins percutantes et ayant pour titre "Hemingway", tandis que Jacques Veneruso, l’auteur de l’inoubliable "Sous le vent" (Garou/Céline Dion), propose pour sa part trois titres dont "Reviens (où te caches-tu)", qui donne aussi son nom à l’album. L’illustre auteur-compositeur est à nouveau à la hauteur de sa réputation, ce premier extrait s’étant rapidement hissé au sommet des palmarès de plusieurs pays de la francophonie. La tonique "Passe ta route" donne par ailleurs un solide coup d’envoi à l’album avec son rock fougueux et tout en rythmes. Beau cadeau également que la superbe "Prière indienne", pièce d’une troublante intensité.

Érick Benzi, qui a réalisé pas moins de 11 des 16 pièces de l’album, est également l’auteur de "Pendant que mes cheveux poussent" et de "Le sucre et le sel". Les paroles et le sujet de cette chanson ont été inspirés par Garou…

De nouveaux collaborateurs viennent s’ajouter à cette liste dont nul autre que Jean-Jacques Goldman, avec qui Garou a développé une solide amitié depuis 1999, année au cours de laquelle il a commencé à participer aux tournées des Restos du Cœur. Tous deux espéraient d’ailleurs, depuis ce temps, avoir l’occasion de collaborer ensemble à un projet musical. C’est aujourd’hui chose faite avec les pièces "Tout cet amour là" et "Les filles", sur laquelle Garou chante, seul avec sa guitare et sur un ton léger : « Les étudier, les cerner/C’est mon credo, ma mission ».

Gérald De Palmas lui a pour sa part concocté une chanson toute spéciale, intitulée "Et si on dormait". Il faut dire que Garou avait depuis longtemps exprimé à De Palmas son désir qu’il lui écrive une chanson, soit à l’occasion de leur toute première rencontre il y a quelques années ! Devenus bons amis, De Palmas est même allé rejoindre Garou à Bercy, en mars 2002, pour chanter avec lui la pièce "Sur la route" que ce dernier affectionne particulièrement.

Le réputé guitariste français Gildas Arzel a quant à lui fait cadeau à Garou de deux titres trempés dans le rock et le blues américain, soit "Ton premier regard" et "Une dernière fois encore", pièce qui clôture l’album. On peut par ailleurs entendre, sur cette dernière, le maître de la guitare jouer de son instrument.

Du côté des collaborateurs québécois (outre Plamondon) on retrouve les noms de la parolière Sophie Nault et du guitariste Claude Pineault, à qui l’on doit la magnifique chanson intitulée "L’aveu". Cette dernière comptait parmi le lot de dizaines de chansons que le chanteur reçoit à toutes les semaines et qu’il prend le temps de bien écouter, que leurs auteurs soient connus ou non, qu’ils soient des amis ou pas. C’est ainsi qu’il a immédiatement été séduit par "L’aveu", au point où elle est parvenue à se frayer un chemin jusqu’à l’album avant même que Garou ne rencontre ses auteurs !

La pièce "Ne parlez plus d’elle" a quant à elle été écrite et composée par un trio ayant maintes fois eu l’occasion de faire ses preuves dans le passé. C’est ainsi que l’on retrouve les noms d’Éric Lapointe, un vieux pote à Garou considéré comme le plus grand rocker du Québec, Roger Tabra, un parolier dont la réputation n’est plus à faire, de même que Stéphane Dufour, l’un des plus illustres guitaristes de la province, réunis tous trois pour offrir à Garou ce petit bijou de chanson qu’est "Ne parlez plus d’elle".

Mentionnons enfin que Garou a veillé à s’impliquer dans toutes les étapes du processus menant au produit final, du choix des chansons au mixage, en passant par le mastering et la direction artistique. En résulte un album contenant plusieurs styles qui lui sont propres, un album de facture plus rock et plus rythmé, un album qui lui ressemble. Un album à son image, éclaté et sincère.

Garou se paie du bon temps

« Je suis excessif dans le travail, comme je suis un excessif dans la vie. » Les rares apparitions de Garou dans les médias au long de l’année 2005 ne reflètent pas pour autant son agenda chargé. Il entre dans un premier temps en studio afin d’enregistrer le duo Tu es comme ça, en compagnie de la jeune Marilou, qui avait déjà auparavant assuré sa première partie à la fin de la tournée Reviens. Le single atteindra le top 10 dès sa sortie.

La tournée de Reviens s’étant étirée sur une période de dix mois, Garou passe la majorité de son temps au Québec l’année suivante. Absent depuis longtemps, ses amis le sollicitent de toutes parts à son retour et Garou se paie la traite avec eux. Il participe notamment au Festival Juste pour rire en juillet, rejoignant sur scène Franck Dubosc pour un numéro à la Rat Pack en hommage à Frank Sinatra, une de ses idoles. Garou, touché par le malheur vécu par les victimes de l’ouragan Katrina aux États-Unis, accepte l’invitation de Francis Cabrel et participe au Concert Louisiane en décembre, un événement bénéfice pour leur venir en aide. Toujours habité par sa générosité sans bornes, le chanteur partage le temps des fêtes entre sa famille et le public en sillonnant le Québec avec la désormais traditionnelle Tournée des Fêtes de son ami rocker Éric Lapointe. Finalement, une poignée de chanceux ont eu la chance d’assister à des prestations livrées dans la proximité et l’exiguïté des bars tels le Bourbon Street et le Medley à Montréal. Garou s’étant offert le plaisir nostalgique d’un bref retour aux sources foulant des pieds les planches de scène sur lesquels il a développé son art de nombreuses années durant. Garou a donc pris son temps! D’abord pour se permettre de faire le point, mais également pour laisser jaillir l’inspiration nécessaire pour un nouvel album…

Garou prend le temps

« Un album éponyme qui est ce que je suis à part entière. » À l’automne 2005, Garou entame le processus de travail d’un nouvel album. Il reçoit alors, de tous horizons, plus de 150 chansons parmi lesquelles il doit choisir. À l’inverse de Reviens, qui fut réalisé dans le plaisir et l’excitation de l’urgence, cette fois -ci l’artiste décide de prendre son temps. Le temps de réfléchir à des concepts, le temps de renouer avec les amis fidèles ainsi que le temps d’apprendre à connaître de nouveaux collaborateurs.

« J’espère toujours trouver des auteurs, des compositeurs que je ne connais pas, qui vont m’impressionner.

Je choisis une chanson, pas des collaborateurs. Et ça fait très drôle à dire parce que sur la plupart des albums je travaille avec des grosses pointures mais simplement parce que ce sont des gens que je connais donc c’est plus naturel. »

« Luc est mon prof du métier, mon père spirituel ». Ce respect que Garou porte à Luc Plamondon assure donc une place de choix à l’auteur parmi ces connaissances avec lesquelles Garou trouve naturel de travailler. Le mentor, dont la présence datant de Notre-Dame de Paris lui confère le titre de doyen des collaborateurs Garouesque, a fait jaillir de sa plume légendaire Trahison, sur une musique d’un autre collaborateur de longue date : Aldo Nova, une chanson évoquant le douloureux sentiment universel que provoque la perte de confiance. Jacques Vénéruso, qui nous avait donné l’entraînante Passe ta route, revient en force avec un autre extrait rythmé intitulé Le temps nous aime, toute première chanson à avoir été sélectionnée pour l’album et ce avant même que Reviens n’atteigne les présentoirs des disquaires! Pour « exorciser la peine que j’ai de ne pas être avec ma fille », en plus d’être une des rares confidences portant sur sa vie privée, a servi d’inspiration à Vénéruso, un ami digne de confiance et connaissant bien Garou, de composer Quand je manque de toi, une ballade qui nous fait visiter le jardin secret du chanteur. Jacques Vénéruso signe aussi la musique de Viens me chercher, sur un texte de Jean-Jacques Goldman. Fait amusant, il s’agit ici de la toute première collaboration entre les deux hommes, pourtant amis depuis toujours.

« Lors de mon audition pour le rôle de Quasimodo dans Notre-Dame de Paris, la première chanson que j'ai apprise était Dieu que le monde est injuste. Depuis ce temps, revenir au thème de l’injustice était une idée qui m’intéressait particulièrement ». C’est Pascal Obispo qui lui fournit cette occasion avec L’injustice, une chanson dénonçant les nombreuses situations dues tant à la malchance qu’à la loi de Murphy. Les deux chanteurs se connaissaient depuis des années, notamment grâce aux Enfoirés, mais n’avaient jamais eu le plaisir de collaborer. Qu’à cela ne tienne, on doit aussi à Pascal Obispo Même par amour, fruit d’une collaboration avec Patrice Guirao, de même que Plus fort que moi, de Frederic Doll et David Gategno, deux membres de l’équipe de Pascal. Ces deux chansons à tendance rock semblent taillées sur mesure pour la scène.

« On ne change pas une équipe qui gagne par contre on agrandit la famille. » L’album de Garou nous introduit en plus à Tino Izzo, un compositeur québécois avec qui il voulait collaborer depuis déjà quelque temps, et qui met en musique Je suis le même sur des paroles de Diane Cadieux. En terminant, mentionnons la présence de Sandrine Roy et Sylvain Michel, un efficace tandem franco-québécois auquel on doit Que le temps, une ballade pesante au texte déchirant.

Sans être un album concept, le nouvel opus de Garou a pris forme avec comme trame de fond une réflexion sur le temps. Lorsqu’il s’arrête un instant afin de se mettre en marge du tourbillon effréné qu’est la vie au XXIè siècle, le temps offre alors à Garou l’occasion de revenir en arrière, de réfléchir à ce qu’il est, ce qu’il était et à ce qu’il fait. C’est cette introspection d’un être authentique et sincère qui donne naissance à l’album dont le titre est inspiré simplement par ce qui s’y trouve : Garou.

Garou avant le temps

« Quand je lance un album, il s’agit en fait d’un billet d’invitation pour le spectacle. » La décision de produire un nouveau disque, ayant émanée de l’ennui ressenti par Garou de ne pas être en tournée, fait que la conceptualisation du prochain spectacle va déjà bon train. Cette tournée, qui démarrera au Québec en juillet 2006 avec des prestations extérieures dans de nombreux festivals partout dans la province, traversera l’Atlantique en novembre afin de parcourir l’Europe.

« Je suis excité mais tellement excité, parce que j’ai hâte de le faire, parce qu’on a vraiment un truc hallucinant. » Garou désire que son spectacle soit à la fois intime et grandiose. Chose sûre, l’idée maîtresse est celle du temps, duquel on s’inspirera pour créer de purs moments de bonheur, d’émotions et de surprises…en temps réel. À vos chronos, le compte à rebours est commencé!

Piece Of My Soul

Après avoir vendu plus de 5 millions d’albums, près de 700 000 DVD et avoir été vu par plus d’un million de fans en spectacle partout dans le monde, Garou lance enfin son premier album en anglais. Piece Of My Soul a été enregistré au Canada, en Suède et aux États-Unis. C’est un voyage fictif dans une journée du quotidien – du réveil au coucher avec toutes les émotions, les rencontres, les aventures, les défis et les difficultés. La majorité des 13 titres qu’il contient a été réalisée par le suédois Peer Astrom, l’un des plus réputés producteurs de la pop-rock actuelle bien connu pour son travail avec Madonna, Céline Dion et Jennifer Lopez. On y retrouve notamment la chanson Stand Up, composée par Rob Thomas leader de Matchbox 20, Take A Piece Of My Soul d’Aldo Nova, un collaborateur présent depuis le tout début, ainsi qu’un texte signé par Garou lui-même pour la chanson All The Way qui traite de poker et d’amour, deux des passions de Garou. Puisant sur divers continents auprès des plus grands auteurs-compositeurs actuels, Garou a déniché d’autres titres de fort calibre tels Accidental et Burning, deux chansons taillées sur mesure pour la voix unique de Garou. Le titre Nothing Else Matters relate le drame très touchant vécu par Petra Nemcova, top modèle de renommée mondiale, lorsqu’un tsunami dévastateur a ravagé les côtes de l’Asie en 2004, entraînant le décès de son conjoint. Garou a également fait appel au britannique Don Mescall pour trois pièces dont Heaven’s Table, premier titre enregistré pour le nouveau CD et que Garou performe en spectacle depuis quelques années, What’s The Time In NYC et Beautiful Regret.
La pièce Coming Home fut soumise par Peer et Aldo Nova quelques jours après que ceux-ci assistèrent à un spectacle de Garou à l’Olympia de Paris. La britannique de renommée Judy Tzuke coécrit You And I et Guy Chambers mieux connu pour son travail avec Robbie Williams propose The First Day Of My Life. L’équipe réputée des réalisateurs suédois Kristian Lundin et Andreas Carlsson est quant à elle responsable de Back For More.
Pour Garou, Piece Of My Soul signifie un nouveau départ, même si la langue anglaise est présente dans son tour de chant depuis ses tout débuts dans les bars. Cette idée de recommencement le stimule énormément. Le gambler en lui fait le pari de retourner dans les petites salles pour un nouveau début de carrière. Piece Of My Soul est le fruit de plusieurs années de travail intense et c’est avec beaucoup de fierté que Garou vous propose une partie de son âme.

Garou around the world

Partir en tournée est toujours un plaisir immense pour Garou. Ce fut encore une fois le cas pour les spectacles accompagnant la sortie de l’album Piece of my soul. Garou s’est donc régalé en présentant son opus anglophone à ses fans avec un spectacle à saveur beaucoup plus rock que ses précédents, accompagné de quatre musiciens. Le chanteur s’est même accordé le plaisir de jouer dans de plus petites salles sur de nouveaux territoires, notamment en Europe de l’Est, où il a pu renouer avec l’esprit de ce qu’il faisait avant l’avènement de Notre-Dame-de-Paris.

Garou fait du cinéma

Durant l’année 2008, le public québécois a le plaisir de voir Garou effectuer des caméos à l’intérieur de deux émissions de télévision soit Taxi-22 et Annie et ses hommes, respectivement une comédie de situation et une dramatique, qui ont toutes deux la faveur du public. Fort de ces expériences, il tourne durant l’été qui suit L’amour aller-retour, un téléfilm diffusé à TF1 au tout début de l’année 2009. Depuis longtemps, on lui proposait des scénarios mais, faute de temps, Garou n’avait jamais accepté, mis à part de courtes apparitions en tant que lui-même. Donc, pour la première fois depuis Quasimodo, le chanteur entre dans la peau d’un personnage. Il s’agit cette fois de François, un Québécois ayant déjà vécu à Paris mais qui est retourné retrouver les grands espaces dans son pays d’origine. Il a joué en compagnie d’Ingrid Mareski sous la direction d’Éric Civanyan, une équipe qui lui a beaucoup plus. De son propre aveu, Garou a trouvé l’expérience exquise et entend bien récidiver lorsqu’un bon scénario sera de nouveau à la bonne place au bon moment.

Garou devient un Gentleman Cambrioleur

Loin de laisser sa carrière de chanteur en plan pour le petit écran, c’est au moment même de la diffusion de son téléfilm, en début d’année 2009, que l’idée de faire un album de reprises avec diverses chansons qu’il affectionne particulièrement germe dans la tête de l’artiste. Le chanteur se met donc en quête d’idées et couche sur papier une liste de 101 chansons du répertoire international qu’il aimerait interpréter. C’est à ce moment que lui revient en mémoire, du plus profond de son enfance, la trame sonore de la série télévisée Arsène Lupin, qui jouait sur le téléviseur de ses parents. Pendant trente ans, tapie au fond de son inconscient, la voix de Dutronc revient le hanter pour lui susurrer à l’oreille le concept du nouvel album : Garou en gentleman cambrioleur empruntant à divers artistes leurs œuvres, ornant dorénavant les murs du musée musical mondial.

Pénétrant à pas feutrés dans ce temple sacré, le charmant cambrioleur s’aperçoit rapidement que c’est lui-même qui est pris par surprise : « Mis à part quatre ou cinq, les chansons qui sont sur l’album ne sont vraiment pas celles qui étaient prévues au départ. À ce stade de ma carrière, je sentais que je devais sortir de ma zone de confort pour évoluer. » C’est d’ailleurs ce que lui a aidé à faire avec brio Philippe Paradis, le réalisateur de l’album, notamment avec sa version surprenante de New Year’s Day de U2, transformée en une chanson vibrante d’émotions et de douceur avec un tempo beaucoup plus lent que l’original. Séduit par la trouvaille, Garou a demandé à ce que l’on branche un micro pour faire un enregistrement avant même d’avoir terminé la première écoute. Beautiful Day, un autre titre du groupe irlandais que Garou avait sélectionné, venait de filer à l’anglaise. Pour les Champs Élysées, c’est exactement l’inverse qui s’est produit! Garou a dû travailler d’arrache-pied afin de convaincre son équipe de l’efficacité d’une version blues à la saveur de la Nouvelle-Orléans pour ce désormais célèbre titre de Joe Dassin. La ténacité du chanteur a donné naissance à une interprétation aux arrangements pour le moins inusités pour le plus grand plaisir de tous. Même s’il prend un malin plaisir tout au long du processus, Garou se rend rapidement compte qu’il est souvent plus difficile de réinventer une chanson que d’en créer une toute nouvelle. « J’ai passé des heures en compagnie de Philippe à me prendre la tête et à réfléchir sur la meilleure façon de présenter telle ou telle chanson alors que, la plupart du temps, lorsqu’on me présente une nouvelle chanson, je sais exactement ce que l’on va faire avec et comment ça doit sonner. »

Le choix des chansons reste toujours un point central lors de la production d’un album de reprises et Garou, même s’il endossait le costume du gentleman cambrioleur, n’entendait pas voler n’importe quoi. « C’était important pour moi de ne pas aller dans des trucs trop poussiéreux et de ne pas choisir dans les titres que j’interprétais dans les bars à l’époque. » Le larcin a été réussi avec succès avec la présences de tubes comme Sorry de Madonna ou encore Je veux tout d’Arianne Moffat qui vient tout juste de sortir en France. Garou s’est également offert deux cadeaux sur l’album avec I love Paris, une chanson de crooner de Cole Porter, ainsi qu’une reprise de Leonard Cohen que Garou a enregistrée en solo, live avec sa guitare. Cette dernière piste fait suite à The Sounds of Silence qui termine l’album, comme tout le monde le sait…

--------------------------------------

First Steps

Born in Sherbrooke, Quebec on June 26, 1972, Garou came into the world eight years after the birth of his sister Maryse. Raised on music from the cradle, he trained his ear and developed an uncommon sense of rhythm growing up in a home where family gatherings were always a musical occasion.

At the age of three, Garou's parents, aware of his potential, presented their son with a guitar. His father, who played the instrument as a hobby, taught his son a few chords, and Garou immediately demonstrated an innate talent. Two years later, Garou discovered both the piano and the organ.

While music has been his life-long love, it was not, ironically, Garou's first career choice. As a child he dreamed of becoming an archaeologist and was fascinated by excavation and the discovery process associated with it. In fact, as an adult, Garou acknowledges that archaeology and music share an important trait: both are linked by a child-like joy in sharing discoveries. "As an artist, you're in constant contact with the child inside you and the child-like fascination with life that makes people want to live. It's the reason I love to sing."

The Early Journey

In his early teens, Garou was a model student at the Séminaire de Sherbrooke, the private school for boys he attended. However, by the age of 14, his grades plunged and he adopted an attitude of defiance of authority and conformity. His parents and teachers were at a loss to understand. In music class, Garou was assigned the trumpet, but the teenager refused to be told what he should learn. Frustrated by the antics of this otherwise stellar student, Garou's music teacher expelled him from class.

When his cronies from music class formed a Beatles cover band dubbed The Windows and Doors, they called on Garou to play guitar. In retrospect, a bemused Garou acknowledges the band got more than they bargained for. For the first performance of his life, on stage in the school auditorium, Garou played guitar – and sang – delivering his best imitation of his idol, Paul McCartney. It was a pivotal experience. "Every time we played, the auditorium was filled to capacity – 300 kids would come to hear us! We did everything ourselves – printing tickets, making posters – everything! That's when I caught the entertainment bug."

Shortly after graduation, inspired by his love of horns, Garou enlisted, trumpet in tow, in the Canadian Armed Forces' regimental band. An incurable romantic, Garou saw himself more as a ballad-crooning troubadour than an eager cadet with impeccable boots answering a corporal's orders. Suffice to say, Garou's superiors had trouble reining in the perpetual rebel…


Summer 1991. Stationed at the Quebec City Citadelle, Garou often 'borrowed' an army vehicle for frequent forays to Montreal's concrete jungle. A year later, Garou, convinced the time had come to bring his army career to a close, called a good friend in Sherbrooke to come and "spring him loose." The armed forces, it seemed, were no longer in need of his services. "Before when all hell was breaking loose, I made it my job to lift the troop's spirits. But that summer, everyone was happy and there were no more souls to save, so to speak," he laughs, "... so I left.

Itinerary of a Romantic

1993. Military service behind him, Garou picked up a number of odd jobs: moving furniture, harvesting grapes, and a short-lived stint as a sales representative in a clothing store. During this time, Garou frequented Sherbrooke's bars till the wee hours and soon developed a penchant for nocturnal busking. At three in the morning, after last call, fellow night owls emerging from the city's watering holes would often hear Garou's guitar strains and deep voice echoing in the night. Impressed with his rousing renditions of Quebec pop-folk classics, they would gather around him on the sidewalk stage - dancing, clapping hands and keeping time with their feet. These impromptu sessions were inevitably broken up by the arrival of the police, who, smiling, would reluctantly disperse the crowd.
Garou's voice could also be heard in Montreal's metro stations where he would select tunes to draw in passersby: Sex Pistols for the young rebel, Aznavour for a couple of starry-eyed lovers, an improvised nursery rhyme composed for a child in his mother's arms. As always, this artist demonstrated a natural flair for using music to make others happy.

In March that year, Garou got his first break. He was invited by a good friend to hear Quebec singer Louis Alary perform. In between songs, Garou was offered the microphone. One gutsy performance of a single song, and he was hired on the spot for a regular gig at the bar. "I immediately went out and bought a sound system for my first show at the bar. I also had to learn new songs to add to my roster. I had only three days to prepare! That was my initiation to life working the grueling bar circuit."

Garou's reputation as a local entertainer spread quickly throughout the Eastern Townships. After spending a number of hectic months lugging his equipment from bar to bar, he was presented with the opportunity to perform at Sherbrooke's Liquor Store, a showcase for the region's up-and-coming artists. The owner, Francis Delage, was hounded by a close friend and fan of Garou to let the illustrious unknown grace the Liquor Store stage. Delage conceded and created 'Les dimanches à Garou,' transforming the club's typically slow Sunday nights into a local phenomenon. The evening's format was simple: Garou played host at a weekly jam session with talented musicians and vocalists from the area. The event was an instant success and continuous crowd pleaser for four straight years. "The energy of the audience, the rush of putting on a show – I learned all about that at the Liquor Store."

In the summer of 1995, he formed The Untouchables, an R&B ensemble, complete with a horn section, including trumpet, saxophone and trombone. With The Untouchables, Garou aspired to win over every person who heard him sing – and the group immediately impressed the audience at each performance.

Garou received a number of attractive recording proposals, but hesitated to sign. "Real music comes from the heart, from living life's experiences – it can't be forced," he explained. "Back then, Sony approached me with a record contract, but I wanted to wait because I didn't feel ready."

"We (The Untouchables) never followed a set list. The musicians in the band had to get used to the fact that they never knew what we were going to perform next! I love improvisation!" These same musicians, the original members of The Untouchables, would go on to accompany Garou on tour in Europe and Quebec following the release of his album, 'Seul.'

Summer 1997. Luc Plamondon attended a performance of The Untouchables and discovered the star who would incarnate the complex personality of Quasimodo in the musical drama, 'Notre-Dame de Paris.' "Luc is a real visionary. I still don't understand how he saw in me the sadness of Quasimodo, when I was singing about joy and happiness. It's beyond me.

Garou, the Actor

"I went for the audition but I had no idea it was for the role of the hunchback. Richard (Cocciante) played the opening bars of "Belle," and I began to sing. He stopped playing and looked at Luc (Plamondon). Then they asked me to sing "Dieu que le monde est injuste." I felt that song like no other I'd ever sung. The next morning, they called to say: "You are Quasimodo!"

Garou was stunned at the incredible opportunity that had fallen in his lap. He immersed himself in a study of Victor Hugo's novel, but finished the book with cold feet. Garou wasn't fazed by the thought of nightly performances in front of hundreds of spectators. He knew the energy from the audience would carry him. And he did not doubt his ability to emote the creature's pain, to convey the tortured intensity of Quasimodo. It was the idea of acting that he could not compute. His insecurity was at the time so strong, it pushed him momentarily to the point of abandoning the project altogether. Little did Garou know, the instinct lay in him all along. "One day, I got into an argument with our director Gilles Maheu. He left me to figure things out on my own most of the time while I felt I needed him to give me more direction. He just looked at me, smiled and said, 'Keep on doing what you're doing. That's exactly what I need you to do'."

Months later, in Paris, Montreal, Lyon, Brussels and in London, Garou portrayed the hunchback brilliantly. "Each night I would become the hunchback, the unloved, the outcast. Then I would leave the theatre and feel all the love the public had for me. The paradox was quite de-stabilizing."

Garou won Quebec's top music prize, the 'Félix Révélation de l'année 1999' for his performance as the hunchback and his rendition of the song "Belle" garnered him the 'Victoire' award in France, as well as accolades at the World Music Awards. "Belle" was also voted the best song of the past 50 years by the French public.

Destiny Lights a Path

'Notre-Dame de Paris' was a sensational hit in France and the offers began to pour in for numerous record projects and film proposals, but Garou was determined to wait for a recording deal that fit perfectly with his vision. Even without a record contract, one thing was clear: Garou had become an overnight sensation in France. "The people of France have given me so much love. I'll be indebted to them for a long time…"

1998. Garou appeared on the album 'Ensemble contre le sida' singing a duet, "L'amour existe encore" (composed by Plamondon and Cocciante for Céline Dion), with Hélène Segara. He also appeared on two 'Enfoirés' albums, as well as one titled, '2000 et un enfants' for which the Jacques Brel classic "Un enfant" was served up à la swing, thanks to Garou's band The Untouchables.

"I never asked for all this to happen to me. I never set my sights on popularity," says Garou. Yet, as fate would have it, in 1999, another important personality entered his life and set in motion his latest great adventure. The person: René Angelil, the husband and manager of the world's pre-eminent singer, Céline Dion. "My first meeting with René Angelil lasted all of 20 seconds. He came up to me and shook my hand and there was this magical current. My parents are my best friends and closest confidants. I remember rushing to tell them about it. Later, when René and I met again, he told me that it wasn't my voice or my performance on stage that impressed him most – it was our handshake." Garou had no idea how much that handshake would change the course of his life.

Montreal, December 1999. Céline Dion invited Garou, along with Bryan Adams and a number of artists from 'Notre-Dame de Paris,' to join her as special guests at her New Year's Eve mega-concert to ring in the new millennium. The show was also slated to be Céline's last performance before taking a well-deserved two-year hiatus. After rehearsal one night, Céline and René asked Garou to dinner. "Céline was telling me how fortunate she was to work with the best team in the world and that so many artists were hoping to work with this coveted group during her absence. I was just about to swallow a bite when she looked at me and said, 'We think you should work with them…' I was flabbergasted. To have the number one singer in the world ask you to work with her team is unthinkable. To be offered so generously, so politely… was just too much! In my wildest dreams I never thought this would happen to me."

Seul: Authenticity in the Making

"Producing my album was another fairy tale. It's like an enormous Christmas tree showered with presents!" Melodic offerings crafted by Bryan Adams, Richard Cocciante, Didier Barbelivien, Aldo Nova and Luc Plamondon, to name a few.

Though he was working with the dream team of the music industry, Garou was not shy about sharing his personal vision. He wanted to bring together various composers, producers, songwriters and other creative experts to make a very special album, an eclectic combination of styles tied together by a distinctive vision. "I wanted a multi-coloured album, but I was worried when I heard they were talking to people with styles as diverse as David Foster, Bryan Adams and Didier Barbelivien. In the end, that mixture became one sound because the people working on the album are like me. We're all like-minded, so it's
completely me..."

In addition to his talents on the guitar, harmonica, trumpet, piano and organ, those close to Garou know him as a capable songwriter and composer. While he could have penned his own music for the album, Garou was more intrigued by the idea of exploring the inspirations of his fellow artists. "Right now, I'm enjoying this journey through their imagination. I could write songs about my past, but I like the idea of other artists conjuring up new images for me. Singing their songs is a bit like singing in the future. Because when you're discovering someone else's world, you're moving forward."

'Seul' (Luc Plamondon/Romano Musumarra) comprised 14 beautiful songs, chosen by Garou and Vito Luprano from a score of musical gems. A team of seasoned producers under the direction of Humberto Gatica worked their magic to lend a unique sound to each track. Luc Plamondon, Garou's 'spiritual father', was responsible for writing the words for most of the songs.

"Luc has been a key influence in my life. He is the reason I'm known today as a singer and an artist." The pair's synergy is almost palpable. "Sometimes Luc will hand me a text that expresses an idea I've had but haven't yet mentioned to him. They're totally my thoughts! It's like reading myself on a page."

One of the most powerful songs on the album is "La moitié du ciel" (Elisabeth Anais/Richard Cocciante) which decries the status of women in the world. Garou infuses the lyrics with the tragic memory of Isabelle, a friend who was savagely raped and killed by three men in 1996. "I think women are the essence of purity. This song is about the desire to protect the world's most precious asset – women."

Another track, "Criminel" (Luc Plamondon/Franck Langolff) is a fictional exploration of the themes of forbidden passion and unwholesome desire. "The song's not based on any lived experience of mine. 'Criminel' poses a question and each person holds the answer for themselves – a bit like Socrates did when he asked pointed questions to his students, but never offered the answers. He asked them to drawn on their own life experiences to find a solution to the problem. You have to be conscious of what is evil in order to understand what is good. "Criminel" asks questions that we all have to answer for ourselves."

For Garou, the main focus of his music is spreading happiness. "I don't really do protest songs or songs that advocate any specific cause. My cause is spreading love, joy, happiness and integrity. These are the values I want to propagate."

"I have utmost confidence in this album because I know, first and foremost, we all wanted to do a good job and make something real. I'm proud of absolutely every aspect of it."

The craft of this album is ample evidence of that vision. 'Seul' was born, shaped, produced, and recorded with passion. Direct from the soul, and rewarded by a heartfelt listen."

The Live Experience

Garou is as authentic and passionate as they come. Nowhere is he more at home than in front of an audience, on stage, pouring out his soul in song. After the launch of 'Seul,' Garou was a man obsessed with one desire: to find himself back on stage, in communion with his fans, rendering from his soul his very own songs. Garou spent 2001 and 2002 touring Europe and Quebec, pleasing ever-growing crowds. From this labour of love came 'Seul... avec vous' and 'Live a Bercy,' testaments of the energy and spirit Garou offers in concert.

'Seul... avec vous,' recorded during the 2001 European tour and released in November of that year, included staples of Garou's live act, from covers of classics like "You Can Leave Your Hat On" and Aznavour's "La Bohème" to hits from 'Seul' and 'Notre Dame de Paris.' Also found on the album was a previously unreleased bonus track, a studio recording of the well-known and Starmania song 'Le monde est Stone.'

'Live a Bercy,' a DVD and video released in the summer of 2002, allowed fans to join Garou for his outstanding concert at Paris' Bercy stadium. In addition to a stirring performance, the 'Live a Bercy' DVD featured exclusive backstage footage, a photo gallery and a collection of five videos.

Reviens : A Prelude to a New Adventure

"So far, my career has progressed in three-year stages. First came a three-year “quasimodesque” incubation period, followed by three years of getting the hang of my solo career! (laughs) With my new album coming out this fall, who knows, maybe it’s the beginning of another three-year adventure?"

While it’s true that three long years have passed since the release of ‘Seul’, an album purchased by 2.5 million fans, Garou spent all that time on the road, with his fans. When came the time to record a new album last summer, it’s with the generosity of his French-speaking public in mind that Garou decided it would be written and sung in French.

True to his genuine and loyal nature, Garou called on many of the ‘Seul’ key players for this new project, including Luc Plamondon and Romano Musumarra, the team behind "Seul" and "Gitan". The duo strikes again with two potential hits, "Quand passe la passion" and "Au cœur de la terre".

Along with Aldo Nova, Luc Plamondon also wrote the lyrics to the stunning “Pour l’amour d’une femme,” set to music by composers Ago Jeremy and Michael De Paul.

Also back is Didier Barbelivien ("L’adieu"), who this time brings us “Hemingway,” a song with a powerful message. Jacques Veneruso, the man behind the unforgettable “Sous le vent" (Garou/Céline Dion), contributes three songs, including the title track and lead single "Reviens (où te caches-tu)". The renowned singer-songwriter lives up to his reputation - the single quickly shot to the top of the charts in many French-speaking countries. Barbelivien also gifts us with the intense “Prière indienne” and the lively "Passe ta route," which kicks off the album with its fiery rhythmic flair.

Not only did Érick Benzi produce 11 of the album’s 16 tracks, but he also penned "Pendant que mes cheveux poussent" and "Le sucre et le sel". Garou was the inspiration for the subject and lyrics of that song…

Garou has also surrounded himself with new contributors, including the one and only Jean-Jacques Goldman, with whom Garou has developed a solid friendship since he started participating in the Restos du Coeur shows in 1999. Both had been looking forward to working together ever since. Their collaboration brings us “Tout cet amour là” and “Les filles.”

Renowned singer-songwriter Gérald De Palmas has crafted a very special song for Garou, “Et si on dormait”. Garou had wanted De Palmas to write him a song ever since their first encounter a few years back. The two had become good friends, and De Palmas even joined Garou on stage at Bercy in March 2002 to sing “Sur la route” with him.

Gildas Arzel, an acclaimed French guitarist, composed two songs steeped in American rock and blues – “Ton premier regard” et “Une dernière fois encore,” the closing track on which the master can also be heard playing guitar.

As for Quebec songwriters, in addition to Plamondon you’ll find lyricist Sophie Nault and guitarist Claude Pineault, who composed the beautiful “L’aveu”. Garou receives dozens of songs every week and listens to them all, whether the songwriters are well known or newcomers, friends or strangers. “L’aveu” was one of those songs, and it immediately charmed Garou, who insisted it be included on the album before he’d even met the songwriters!

The song “Ne me parlez plus d’elle” was penned by Éric Lapointe, a famous Quebec rock star and an old friend of Garou’s, along with acclaimed lyricist Roger Tabra and Stéphane Dufour, one of the province’s most illustrious guitarists.

Garou was involved in all the stages of this album’s creation, from the song selection to the mixing, from the artistic direction to the mastering. The outcome is an album with a wide-range of styles, more dynamic and rhythmic. An album in his image, eclectic and honest.

Garou has the time of his life

“Everything in my life is done at a frantic pace”. Even though he occasionally appeared in the media during 2005, his workload was nonetheless very busy. First, he goes into the studio to record the duet Tu es comme ça with Marilou, who had already performed for him as an opening act at the end of his Reviens tour. The single will reach the Top 10 upon its release.

Having spent 10 months on the road performing on the Reviens tour, Garou spent most of the next year in Quebec. Away from his friends for so long, they want to spend time with him and he eagerly does so.

Notably, he participated in the Festival Juste pour rire in July, sharing the stage with Franck Dubosc for a Rat Pack skit paying homage to Frank Sinatra, one of his idols. Garou, deeply affected by the suffering of the victims of the Katrina hurricane, accepts Francis Cabrel’s invitation and performs in the Louisiana Concert in December, a charity event organized to help the victims. As generous as always, the singer spends some of his Christmas Holidays with his family but also his fans while travelling across the province performing in the famous Tournée des Fêtes with rocker friend Éric Lapointe. Finally, a select few had the chance to see him perform in such small and cosy venues as Bourbon Street and the Medley in Montreal. Garou took pleasure in returning to his roots while performing in bars where he, once upon a time and for a number of years, started his career. Garou thus took his time! First, to take a break, but also to find the much needed inspiration for his new album…

Garou takes his time

“A self-titled album which reflects exactly what I am.” Fall 2005, Garou starts working on a new album. He then receives
Show More
Genres:
Pop, Rock

Get the full experience with the Bandsintown app.
arrow