The Gutter Boys

[EN] As many other stories, The Gutter Boys' one begins with a meeting... And with a missed rendez-vous ! 1996. While rockabilly and its ramifications are seen as close to death by many self-proclaimed specialists, while the underground scene, apart from some notable exceptions, is focusing on new «indie»-labelled products, times are not necessarily good for those swimming against the tide. Tempted by a combination of interests, Frank Peauger (guitar), a neo-rockabilly and western movies adept, and Julien Bourrousse (double bass), psychobilly at heart, try something with Gilles Krauss (vocals), a lover of the vintage sound façon Sun Records. Irrevocable result : it doesn't catch on. And yet... And yet there are seeds that one sows, that eventually sprout. Souvenirs of shared melodies remained, the human alchemy took effect, and, again and again, this furious will of doing instead of waiting-and-seeing. Second try scored. The envy of composing dominates, and the Boys do it quite well - Frank plays his ideas on the guitar, Gilles finds melodies for them and his sister Christel (Blonde in Puzzle) writes lyrics for the forming band... Philippe joins them on the drums, and Manu, Axel, then Alain... Those boys imprinted the band's history, notably on the two autoproduced LPs released to this date : I'm Gonna Die, Baby (1998) and Another Way (2006). Then begins the metamorphosis. 2007. After having played for ten years in Aquitaine, in some of the southwestern France's top spots (clubs, bars, meetings, festivals, radios, showcases, international bands supports, ...), things really start to change. Relying on their personal experiences (Julien participates in the Howlin' Blues Trio from 2003 to this day), but also and above all on the cohesion and friendsship within the group, the line-up finds its whole coherence with the arrival of Yann Vicaire (Charlaz, Sweet Dixie Band) on drums. Nourished by Gene Krupa, Jo Jones or Art Blakey, the guy knows what groove is about. Duly noted - the compositions are added a whole new dimension, the covers are transcended. 2009. Maturity, takeoff. Gigs multiplicate, diversify, broaden the horizons. The projects abound, as well as the achievments (tour sponsoring, merchandising, etc). The audience is here, and the programmers ask for more. And 2010 announces itself dense, intense, and top notch... The Gutter Boys... If not in the gutter, the street boys are at the margin, at least. With the same independence as their fellow gutter felines, they make the choice of prowling new territories, proud of what they are, and uncompromising about what they do. «Go Cats Go !», as they say. [FR] Comme bien des histoires, celle de The Gutter Boys commence par une rencontre... Et par un rendez-vous raté ! 1996. Alors que le rockabilly et ses variantes est annoncé moribond par bien des spécialistes autoproclamés, que la scène underground, en dehors de quelques exceptions notables, se cristallise autour de nouveaux «produits» labellisés «indie», les auspices ne sont pas forcément favorables à ceux qui nagent à contre-courant. Tentés par l'alliance objective, Frank Peauger (guitare), adepte du néo-rockabilly et de cinéma western, et Julien Bourrousse (contrebasse), psychobilly dans l'âme, tentent un coup avec Gilles Krauss (chant), amoureux du grain vintage façon Sun Records. Résultat sans appel : la mayonnaise ne prend pas. Et pourtant... Et pourtant il est des graines que l'on sème qui finissent par germer. Les souvenirs de mélodies partagées restent, l'alchimie humaine fait son effet, et, encore et toujours, cette furieuse volonté de faire, plutôt que de jouer la carte de l'attentisme. Deuxième essai concluant. L'envie de composer domine, et les Boys s'y prennent plutôt bien ; Frank déroule ses idées à la guitare, Gilles y colle des mélodies et sa sœur Christel (Blonde in Puzzle) écrit pour le groupe en gestation... Philippe les rejoint à la batterie, puis Manu, puis Axel, puis Alain... Les garçons marquent de leur empreinte l'histoire du groupe, notamment sur les deux albums autoproduits sortis à ce jour : I'm Gonna Die, Baby (1998) et Another Way (2006). Puis commence la mue. 2007. Après avoir tourné durant 10 ans dans le «circuit» aquitain incontournable (clubs, bars, concentrations, festivals, radios, showcase FNAC®, ...) et avoir absorbé l'influence de la scène rock bordelaise, les choses prennent un tout autre tour. Riches de leurs parcours personnels (Julien participe au Howlin' Blues Trio à partir de 2003), mais aussi et surtout de la cohésion et de l'amitié habitant la bande, le line-up trouve toute sa cohérence avec l'arrivée de Yann Vicaire (Charlaz, Sweet Dixie Band) à la batterie. Nourri au sein de Gene Krupa, Jo Jones ou Art Blakey, le garçon s'y entend en matière de groove. Dont acte ; les compositions prennent une toute autre dimension, les reprises sont transcendées. 2009. La maturité, l'envol. Les concerts se multiplient, se diversifient, ouvrent de nouveaux horizons. Les projets abondent, autant que les réalisations concrètes (tour sponsoring, merchandising, etc). Le public répond présent, et les programmateurs en redemandent. Et 2010 s'annonce dense, intense, et de haute volée... The Gutter Boys... Si ce n'est dans le caniveau, au moins à la marge, les garçons des rues. Avec cette même indépendance qu'ont leurs congénères, félins de gouttière, ils prennent le parti d'écumer de nouveaux territoires, fiers de ce qu'ils sont, et intransigeants sur ce qu'ils font. «Go Cats Go !», comme dirait l'Autre. To see our SHOWS' LIST, please select the 'Boxes' ("Encarts") tab.