Puce Moment

PUCE MOMENT www.pucemoment.org PUCE MOMENT is the musical and visual project of Nicolas Devos and Pénélope Michel (also known as the band CERCUEIL) Kenneth Anger may not necessarily be the name that will come to mind when listening for the first time - distracted, confused, disoriented - to Puce Moment's debut album. Yet it is the only one that will seem relevant upon second listen -narcotic, infernal, fascinating. Puce Moment does not only borrow a title (of his eighth short film, made in 1949) from the baron noir of experimental cinema . Ghostly wanderings, satanic Masses, mystical romances, mechanical hell : everything in the duo from Lille (France) and their album in form of an invocation to ancient Sybarites authorities refers to the Californian filmmaker's obsessions. Launched in 2006 by Nicolas Devos and Penelope Michel , along with their project Cercueil (responsible for three albums particularly noteworthy), Puce Moment has so far existed mainly on stage, diluted over time (a handful of concerts only) and image ( projections, performances or contemporary dance pieces). Ice, dust and blinding flashes of white light: Puce Moment had the scene, the soul and backbone were only missing. This will be achieved in 2012. Isolated in a cabin, the duo composed and recorded nine songs that make up their first album, between spectral marauding ("Moonoom") and drone wizards ("Legacy"), resurrecting old ghosts ("Video Dada" single title survivor of their invisible past) , revealing the first images of a future draped in chrome ("L'ombre", composed for choreographer Christian Rizzo's new project ). Mastered by Joe Lambert (Animal Collective, Young Magic, Dirty Projectors), Puce Moment is both the sum of a singular journey, fueled by forays into dance and cinema - a confirmation of their simply unreal abilities - and the beginning of a long and disturbing procession. Their next step will be the stage for which the group is preparing a set modeled after their music: blazing, poisonous, untouchable, but always human. Lelo J. Batista En 2006, les multi-instrumentistes Nico Devos et Pénélope Michel fondent Cercueil, bientôt rejoints par le batteur Olivier Duterste. Lentement mais sûrement, le trio s'est fait un nom dans la scène souterraine, signant deux Lp's remarqués et alignant les dates en France et à l'étranger (Royaume-Uni, Canada, Islande...). De nombreux groupes se seraient contentés du dixième de ce parcours. Pas eux. En sous-main, discrètement et surtout, ponctuellement, le tandem expérimente de nouvelles pistes, délaissant le songwriting pour repousser les limites du soundwriting au sein d'un laboratoire baptisé Puce Moment. Outre le clin d'œil au fameux court-métrage onirique signé Kenneth Anger, ce patronyme traduit également cette notion d'éphémère, l'une des caractéristiques du projet. En effet, Puce Moment se produit sporadiquement lors de ciné-concerts (citons Eraserhead (1977) de David Lynch), collabore avec de grands noms du spectacle vivant (dernièrement, De Quoi Tenir Jusqu'À L'Ombre, par Christian Rizzo et la Compagnie de L'Oiseau-Mouche). Par ailleurs, le duo signe également ses propres montages vidéos. Mais jusqu'à aujourd'hui, une fois créées, certaines de ces œuvres vivaient dans les limbes de la Toile ou persistaient dans la mémoire vive de chanceux spectateurs de ces évènements forcément exceptionnels. Le reste demeurait purement et simplement introuvables. Il était donc temps d'exhumer sept ans de tâtonnements, de trouvailles sonores et de coups de génie, sept ans d'heureuses expériences hasardeuses, sept ans de musique vouée à disparaître… Pourtant, rien ne se passa comme prévu. On ne se refait pas : pas du genre à se tourner vers le passé, Pénélope Michel et Nico Devos n'ont conservé qu'un "ancien" morceaux, délaissant leurs archives pour se laisser aller à ce qu'ils maîtrisent le mieux, la création ex-nihilo. Enfermé quelques semaines dans un chalet perdu dans les forêts du Nord, à quelques encablures de la Manche, Puce Moment a branché son matériel, joué avec les effets, pétri la pâte sonore, froissé les nappes de synthés et trituré les rythmiques. Ces bandes précieuses furent ensuite confiées aux mains expertes de Joe Lambert (Black Dice, Animal Collective, Dirty Projectors, Julia Holter...) qui a masterisé l'ensemble depuis son studio new-yorkais. Le résultat ? Des textures cinématographiques, naviguant au gré de l'inspiration entre ambient inquiétant, électronique détraquée, noise fragile, incartades doom et percées de lumière. Ce premier album, estampillé Puce Moment #12 (douzième référence des productions, évènements et autres happenings du duo, donc), ne nécessite aucun vecteur (projection vidéo ou chorégraphie live) pour prendre toute sa dimension. Il s'agit seulement de se laisser prendre par le pouvoir évocateur du son. Une expérience (pour une fois) renouvelable à l'infini. T. Al PUCE MOMENT www.pucemoment.org