François Crimon

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Très vite les refrains entêtants du jeune rockeur marquent les esprits et sont repris en chœur. Le journaliste Philippe Lacoche est le premier à saluer les textes en français de l’artiste quand « Nombreux sont les groupes qui se cachent derrière la langue de Shakespeare ». Ses chansons sont des bijoux ciselés, efficaces, imagés, il possède déjà de nombreux tubes en puissance, comme « Elle est Parfaite » ou « Café en terrasse ». Crimon en dégage ; son aura, sa dégaine, le grain de sa voix, ses hésitations, sa légèreté grave, sa gentille désinvolture. Après des concerts seul avec sa guitare dans des salles comme « Les Trois Baudets », « Le Bus Palladium » et « La Bellevilloise », il regroupe ses titres les plus efficaces, fait appel à sa bande de musiciens talentueux et sort son premier album « Octobre Paris ». François Crimon préserve ce qui fait sa force, les mots, le sens, mais gagne en puissance et en confiance dans le son comme sur scène. François Crimon ou comment allier beaux textes en français, chanson d'amour, poésie farouche et rock revendicatif en un seul artiste… Une magie qui ravit, touche, surprend et enchante à chaque instant. Un futur grand ! « Les textes sont intelligents, poétiques, élégamment insolents. Crimon est un malin : il sait dire clairement les choses, il y a dans sa littérature quelque chose de Ray Davies des Kinks, une ironie trainante, une subversion potache, un regard de vieux briscard dans les mots d’un lycéen (doué). Et beaucoup d’autodérision, de recul… Crimon échappe ainsi à la maladie du moment. Sa sinistrose est drôle, belle et vive. Avec lui, Paris a encore de la voix. La sienne n’est pas celle d’une diva ou d’un rockeur, d’ailleurs, Crimon ne chante pas, il chique ! C’est de la gouaille ! C’est à ça qu’on reconnaît un grand chanteur : il n’imite personne, il ne force pas. Elle n’est pas bien jolie – au sens musical du terme – la voix de Crimon, mais elle est vraie. Il y a des influences Bob Dylan, Libertines, BB Brunes (ceci n’est pas un gros mot) et, bien sûr, Renaud. On va lui faire mille fois : « Crimon, vous êtes le successeur de Renaud ». Pourquoi pas ? C’est un putain de compliment. La même humilité que son aîné, la même tendresse dans les mots, la même hargne dans le phrasé. Ah bordel ce Crimon est un cas. Si Zicabloc était un label, il aurait signé François Crimon. » François Grimpret - Zicabloc, 2015 « François Crimon, 26 ans mais déjà fumeur repenti. Ça n'empêche pas l'album « Octobre Paris » de sentir les cendriers des fins de soirées et la jeunesse encanaillée dans les vers (verres?) de Pete Doherty. L'Amiénois cultive les références. « Octobre Paris » impeccablement réalisé par Maxime Dheilly, c'est la chanson française à l'heure d'Instagram. Des souvenirs et des soirées immortalisés. Et pas mal de nanas dans les volutes de fumées. » Antoine Caux - Le JDA, 2015 « Encore jeune homme à l'époque, François Crimon me fut dévoilé un soir d'octobre 2011, à Amiens, à Lune des Pirates. Programmé en première partie du groupe « Cults », le local s'était incontestablement distingué, d'une part par une gentillesse loin d'être feinte et d'autre part, à l'aide d'une succession de morceaux solos touchants, joués avec sincérité et assortis d'une belle plume. On sentait poindre un univers, encore indécis et à l'heure où sort ce « Octobre Paris », on mesure bien vite le chemin parcouru. Le verbe plus que jamais habile, l'artiste devenu adulte, sans complètement se départir, toutefois, d'une forme de naïveté et d'insouciance adolescente de nature à orner son opus avec une certaine fraîcheur, étaye le propos, s'entoure efficacement et fait mouche sur onze titres légers et alertes, finement conçus. Crimon narre des tranches de vie dans lesquelles tout un chacun pourra se reconnaître, qui mouillent les yeux en même temps qu'elles font dodeliner de la tête. Le chant peut prendre des accents narquois, se parer d'ironie ou d'un certain dédain, se faire, aussi, léger et enjôleur; il garde, quel que soit le timbre, son attrait et son authenticité. (…) Un ouvrage soigné, aux mélodies qui mettent du baume au coeur et, dans le même temps le mettent à mal dans ce qu'elles évoquent. La séduction persiste et fait d’ « Octobre Paris » une oeuvre aboutie, de plus en plus prenante au fil des écoutes, nombreuses, qu'on lui consacrera. » William Dumont - Muzzart, 2015 http://smarturl.it/FrancoisCrimon